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Charles-Augustin SAINTE-BEUVE

(1804-1869).

Manuscrit

autographe signé,

Fin du R

ègne de Charles VI, [vers 1818-1823] ; titre et 9 pages

petit in-4.

Rédaction d’histoire

, lorsqu’il était étudiant et pensionnaire de la maison Landry, dont il

a noté le nom en tête. Il dresse d’abord le plan de sa rédaction : « I. La Cour devenue le centre

des intérêts et des intrigues de l’ambition. II. Effets de la frénésie de Charles VI », etc. Puis

il développe longuement les quatre premiers chapitres, précisant à la fin : « Art. V., VI à la

prochaine rédaction ».

On joint

une L.S., 19 août 1866 (3 p. in-8), demandant une place de professeur à Versailles

pour M. Henry, gendre de M. Théophile

Landry

, un des fils du maître de « l’excellente maison

où j’ai pu suivre et parfaire mes études » de 1818 à 1823...

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Charles-Augustin SAINTE-BEUVE

.

L.A.S., le 2 [1844] ; 4 pages in-12 à son chiffre.

Intéressante lettre à un critique

. « Il est très vrai que je compte très peu sur mes amis,

puisque vous voulez me garder ce titre, lorsqu’ils se mettent dans la position de journalistes

obligés d’attaquer pour se défendre : ils sont entrainés eux-mêmes plus loin qu’ils ne voudraient.

[...] Buloz m’a fait voir une lettre dans laquelle vous aviez l’air de désavouer un article dont

vous n’osiez cependant désavouer l’auteur : je ne comprends trop rien à ce rôle de Ponce Pilate.

Je suis persuadé qu’un rédacteur en chef n’inspire pas nécessairement, mais permet toujours

ce qu’on insère dans son journal ». Il regrette « le temps où je ne vous connaissais que pour

un gracieux et très aimable écrivain. Vous êtes [...] sur une pente glissante [...] Ce que je vous

en dis est très désintéressé, car, si je me crois très peu audessus des justes critiques, je n’ai

qu’indifférence et même plus pour ces attaques dictées par de certains motifs »...

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