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BOSSUET (Jacques Bénigne).
Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte à monseigneur le Dauphin. Ouvrage posthume.
Paris : Pierre Cot, 1709. —
In-4, 239 x 175 : (6 ff.), xxvj, 48 pp., (16 ff.), 614 pp., (1 f.). Veau brun, dos à nerfs orné, roulette dorée
intérieure, tranches rouges (
reliure de l’époque
).
Bourseaud, pp. 52-53. - Verlaque, p. 71.
Édition originale posthume, dédiée au Dauphin.
Dans cet ouvrage, Bossuet « indique aux nations et aux rois leurs devoirs d’après l’autorité et les paroles
mêmes de la Bible » (Bourseaud). Il est divisé en 10 livres et seuls les 6 premiers, écrits en 1677-1678,
ont servi à l’éducation du Dauphin. Les 4 derniers n’ont été composés que dans les années 1700-1701.
L’édition est illustrée de 2 vignettes dont l’une gravée par Bernard Picart d’après Coypel, d’une lettrine
et d’un cul-de-lampe.
Manque à la coiffe de tête, quelques frottements d’usage. Rousseurs éparses. Manque le portrait de
Bossuet.
Provenance : Bibliothèque du château de Louppy, avec ex-libris.
150 / 200
€
86
BOSSUET (Jacques Bénigne).
Introduction à la philosophie, ou de la connoissance de Dieu, et de soi-même.
Paris : André Cailleau, 1722. —
In-12, 169 x 94 : (9 ff.), 382 pp., (3 ff.). Veau brun, dos à nerfs orné,
tranches mouchetées (
reliure de l’époque
).
Verlaque, pp. 75-76.
Première édition de cet ouvrage que Bossuet composa pour l’éducation du Dauphin dans les années
1677-1678.
Ce texte fut attribué à Fénelon car, après l’éducation du Dauphin, Bossuet avait confié le manuscrit
à l’évêque de Cambrai pour l’éducation du duc de Bourgogne. Quand Fénelon mourut, ses héritiers,
croyant sans doute qu’il en était l’auteur, voulurent le publier et obtinrent un privilège en 1716 ; la
publication ne put voir le jour qu’en 1722, sans nom d’auteur, partagée entre Cailleau, d’Espilly,
Horthemels et Amaulry.
Charnières fendues, quelques restaurations, manque la première garde. Ex-libris effacé sur le titre.
200 / 300
€
87
BOSSUET (Jacques Bénigne).
Traitez du libre-arbitre, et de la concupiscence. Ouvrages posthumes.
Paris : Barthelemy Alix, 1731. —
2 parties en un volume in-12, 167 x 93 : 26 pp., (3 ff.), 155 pp., (2 ff.
premier blanc), 218 pp., (6 ff. dernier blanc). Maroquin rouge, roulette dorée en encadrement sur les
plats, dos à nerfs orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures (
reliure de l’époque
).
Verlaque, p. 86.
Édition originale posthume, publiée par l’évêque de Troyes, neveu de l’auteur.
Le
Traité du libre arbitre
fut composé avant 1679 pour l’éducation du Dauphin, à l’imitation du
De
libero arbitrio
de Saint Augustin ; ouvrage avant tout philosophique, il a pour objet l’accord de la liberté
de l’homme avec le souverain domaine de Dieu.
Dans le second traité, composé en 1694 et dirigé contre les libertins, Bossuet « remonte jusqu’à la
source de nos malheurs, découvre la blessure du libre arbitre, pousse la sonde, & porte le flambeau
jusqu’au fond de la plaie profonde que le péché a faite au genre humain. Il en fait sentir toute la
corruption, il en montre tout le danger, & toute la contagion » (pp. 7-8).
Bel exemplaire en maroquin de l’époque. La roulette en encadrement sur les plats, est postérieure.
Deux petits trous de vers à la charnière du premier plat, quelques petites taches sombres, coins
légèrement émoussés.
Provenance : marquis de La Baume Pluvinel (vente 18 juin 1981, n° 87).
300 / 400
€
85
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