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[ROUSSEL & PLANCHER-VALCOUR].

Annales du crime et de l’innocence,

ou Choix de causes

célèbres anciennes et modernes, réduites aux faits historiques.

Paris, Lerouge, 1813.

20 tomes en 10 volumes in-12, demi-veau blond à coins, dos lisses ornés de filets dorés, tranches

marbrées

(reliure postérieure)

.

Index général des principaux thèmes et noms cités, publié par souscription, parmi lesquels on relève :

le chevalier de la Barre, Cartouche, Damiens, Urbain Grandier, Mandrin, Ravaillac, etc. Petit accroc

à une coiffe, quelques frottements.

On joint :

-

Les Grands crimes des cinq parties du monde.

Paris, Alfred Duquesne, s.d. [vers 1880]. In-4, demi-

basane brune usagée de l’époque.

Intéressant album livrant au lecteur une soixantaine de récits criminels, orné de scènes tragiques et

mouvementées gravées sur bois, dans le texte. Exemplaire modeste, rousseurs et accidents.

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ROYER-COLLARD (Pierre-Paul) secrétaire de la Commune de Paris, député de la Marne aux Cinq-

Cents dont il fut éliminé après le 18 fructidor, agent royaliste, philosophe, député, brillant orateur et

chef des “doctrinaires” sous la Restauration.

Pièce signée “Royer” comme secrétaire greffier adjoint de la Commune

.

1

er

octobre 1791

. 2 pages

et demie in-folio, en-tête et vignette de la Municipalité de Paris… Extrait du registre des délibérations

du Conseil général de la Commune de Paris.

Curieux document sur la dissolution du Comité des Recherches, proclamant la fin de la Révolution

en octobre 1791 !

Exposé de M. Lohier, Président du Comité des Recherches, rappelant que le Comité avait été institué

en cas de conjonctures difficiles exigeant une surveillance rigoureuse : “En effet c’est le 22 octobre

1789, que selon l’arrêté de la Commune, ses représentans choisirent dans leur sein vos premiers

Commissaires”. Mais les temps ont heureusement changé : “Par un bienfait marqué de la providence,

nous voici au moment même où l’Empire françois semble appeler toutes les nations à la liberté, en leur

montrant la majestueuse Constitution”… Les droits du citoyen étant désormais assurés pour toujours

par une législation inviolable, le Comité déclare sa mission terminée.

Le Conseil général de la Commune, “considérant que la Révolution est terminée, que le règne de la Loi

est établi, et que la surveillance et l’action ne doivent plus résider que là où la Constitution les a placés”,

arrête que le Comité cesse toute fonction. Ses papiers seront inventoriés et déposés au Département

de Police ; ses membres sont remerciés “du zèle, du patriotisme et de la prudence avec lesquels ils ont

rempli le devoir pénible qui leur étoit imposé”…

Ancienne collection de Mathieu-Guillaume Villenave (avec note autographe).

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