Previous Page  237 / 262 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 237 / 262 Next Page
Page Background

236

321

STAËL (Germaine Necker, baronne de).

Considérations

sur les principaux évenemens de la Révolution

françoise.

Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818

.

3 volumes in-8, demi-basane racinée, dos lisses joliment

ornés, pièces de titre et de tomaisons de veau noir, tranches

mouchetées (

reliure de l’époque

).

Édition originale posthume, publiée par le fils et le gendre de

l’auteur, Auguste de Staël et Victor de Broglie.

“Mme de Staël laissait inachevé le grand ouvrage qu’elle

avait d’abord destiné à la gloire de son père et qui, peu à

peu, devint une étude sur la Révolution française dans son

ensemble. Elle en est un témoin particulièrement conscient

(...). L’ouvragre déborde le sujet initial, Necker et même

la Révolution, pour tenter d’étudier ses conséquences, le

régime napoléonien et d’exposer le système gouvernemental

anglais considéré par Mme de Staël comme le modèle de

toute démocratie” (

Madame de Staël et l’Europe

).

Traduit en allemand par Schlegel l’année de sa parution,

l’ouvrage devint un best seller immédiat.

Exemplaire bien complet du feuillet d'errata. Ex-libris

C.D. couronné.

200 / 300

Le Mystère de l’impasse Ronsin

322

STEINHEIL (Affaire).

Ensemble de documents relatifs au double assassinat survenu chez Marguerite Steinheil

,

au début du XX

e

siècle.

Marguerite Steinheil, mondaine parisienne restée célèbre pour avoir été la dernière maîtresse du président Félix Fort (mort d’une crise cardiaque

durant l’une de leurs entrevues à l’Élysée), fut, quelques années plus tard, au centre d’une affaire criminelle sanglante qui se joua chez elle, impasse

Ronsin. Le 31 mai 1908, Rémy Couillard, valet de chambre de la maison, découvrit les cadavres d’Adolphe Steinheil et de Mme Japy : l’époux

de marguerite et la mère de ce dernier. Survivante, elle accusa successivement différentes personnes de son entourage de ces meurtres, créa et

dissimula des preuves et fut finalement emprisonnée. Son procès eut un retentissement et une médiatisation sans précédent en France et se conclu

par un acquittement, faute de preuve. Marguerite Steinheil, libre, épousa un richissime Lord anglais et quitta la France.

-

Ensemble de 14 cartes postales

(dont 9 vierges) représentant les principaux protagonistes de l’affaire, les lieux du crime et le procès.

-

Portefeuille imprimé contenant les croquis du procès Steinheil

par R. Renouard, Sabatier et Georges Scott, accompagnés d’un texte d’Albéric Cahuet.

Paris, Libraire Félix Juven, s.d. 16 pages in-4 portant de nombreux portraits et illustrations et 15 pages in-4 de texte. Portefeuille légèrement insolé.

-

Important ensemble de journaux relatifs à l’affaire Steinheil

:

Le Monde illustré (1 numéro, 6 juin 1908) ; Le Petit Journal (5 numéros, 14 juin 1908, 13 et 26 décembre 1908, 7 et 21 novembre 1909) ; L’Action française (27 numéros de juin,

novembre et décembre 1908 avec quelques restaurations au papier collant) ; Le Moniteur de l’Oise (1 numéro, 27 novembre 1908) ; Le Journal (2 numéros, 21 et 27 novembre

1908 dont un numéro fortement restauré au papier collant) ; La Liberté de parole (2 numéros, 5 novembre et 8 décembre 1908) ; Le Mot d’ordre (1 numéro, 28 novembre 1908).

100 / 120

321