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227 THÉATRE. — Programme de la représentation du jeudi 11 août 1836 au Palais du Trianon :

Le Pré aux clercs

,

opéra-comique en 3 actes, paroles de M. Planard, musique d’Hérold […]. Une feuille in-4.

150/200 €

R

ARE

SPÉCIMEN DE

PROGRAMME DE

THÉÂTRE

IMPRIMÉ

SUR

SOIE

.

Bords un peu effilochés.

228 TRIPIER LE FRANC (Justin). M. Gabriel Delessert.

Paris, E. Dentu, 1859.

Fort volume in-8, demi-percaline grise,

dos lisse muet, couverture, non rogné (

Reliure de la fin du XIX

e

siècle

).

2 000/3 000 €

Édition originale de cette biographie de Gabriel Delessert, préfet de police de Paris de 1836 à 1848, rédigée par Justin

Tripier Le Franc (1805-1883), son ancien secrétaire.

Portrait de Delessert gravé sur acier par

Claude Manigaud.

P

RÉCIEUX

EXEMPLAIRE

DE

V

ALENTINE

D

ELESSERT

(1806-1894), portant cet envoi signé de l'auteur sur le faux-titre :

A Madame Gabriel Delessert hommage respectueux et dévoué. Tripier Le Franc.

Il est enrichi de 2

JOLIS

PORTRAITS

DE

V

ALENTINE

,

AQUARELLÉS

SUR

PAPIER

(environ 130 x 150 mm), dont l'un porte la

signature de sa sœur,

Mathilde Odier,

datés au dos

1844

et

1850,

ainsi que de 6 portraits photographiques albuminés sur

papier.

Née Laborde, Valentine épousa Gabriel Delessert en 1824. Elle fut l'égérie et la maîtresse de Prosper Mérimée, de

Maxime Du Camp et de Charles de Rémusat, et tenait dans son hôtel de Passy l'un des salons littéraires les plus distingués

de la capitale, fréquenté par les Romantiques.

Valentine Delessert fut le grand amour de Prosper Mérimée.

Ces deux ravissants portraits se situent durant leur liaison, qui débuta en 1836.

Je suis fou amoureux de la perle des

femmes,

écrit-il le 12 janvier,

heureux parce que je suis amoureux fou, très malheureux parce que je ne puis prouver

mon amour aussi souvent que je le voudrais.

Le 25 décembre 1848, il écrit à Madame de Montijo, sa confidente, après que Maxime Du Camp, le nouvel amant de

Valentine, l’ait obligée à lui renvoyer ses lettres :

J’ai éprouvé ces derniers mois toutes les misères qu’il est donné à un

être humain de souffrir.

Quelques années avant sa mort (1870), Mérimée reprit des relations amicales avec elle.

Sont restés célèbres les livres que Mérimée lui avait offerts, frappés sur les plats d’un fer doré reproduisant la signature

de son prénom.

Nombreuses rousseurs, reliure très frottée.

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