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octave mirbeau a fait relier la majorité des ouvrages qui lui étaient parvenus simplement brochés, et qu'il avait appréciés, par Paul vié,
mais a eu recours à marius michel pour les exemplaires à ses yeux les plus précieux ; au nombre desquels, sans fausse modestie, ses
propres oeuvres, livres imprimés et manuscrits.
C'est ainsi que nous trouvons ici -excepté
L'Épidémie
, uniformément reliés-probablement simultanément par son maître-relieur d'élec-
tion-, toujours en plein maroquin rouge avec même encadrement de filets dorés en plats intérieurs, même papier marbré en contreplats,
tous les manuscrits complets des pièces qui composèrent ensuite le recueil des
Farces et Moralités
, et surtout ce chef-d'oeuvre du théâtre
français de l'aurore du xx
e
siècle :
Les Affaires sont les Affaires
, ici dans sa première version sous le titre principal primitif
Vauperdu
.
Cet ensemble se trouva, exactement en semblable état qu'aujourd'hui, dans la bibliothèque de l'auteur, pour être ensuite acquis par son
grand ami sacha guitry lors de la première vente mirbeau de 1919, avant d'entrer dans la bibliothèque sicklès après le décès de guitry.
Puis dans la nôtre, sauf le second manuscrit des
Affaires
, acquis par la bibliothèque municipale de la ville de Caen.
La réunion de ces beaux textes du théâtre d'octave mirbeau se présente donc de nouveau en vente publique environ un siècle après sa
première mise à l'encan, telle que conçue et connue par le grand écrivain-bibliophile, de son vivant, dans l'intimité de sa bibliothèque.
Jean-Claude delauney
oCtAvE mirbEAU
sEs œUvrEs Et sA bibLiotHèqUE
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