Previous Page  22 / 192 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 22 / 192 Next Page
Page Background

Manuscrit réglé, d’une écriture très lisible à l’encre brune, 15 à 20 lignes par page.

Trois titres manuscrits, sur fond jaune souligné d’un filet doré, disposés dans de larges encadrements floraux animés de deux oiseaux.

Encadrement répété pour les trois titres et mis anciennement en couleurs.

Ouvrage technique qui débute par le travail de l’or et de l’argent : “Auquel tiltre les orfeuvres de Paris doivent travailler tant d’or, que

d’argent fin suivant l’ordonnance”. Les différents pays d’Europe sont passés en revue, des exemples sont donnés.

Le second traité concerne l’affinage de l’or : “La voie sèche d’affiner l’or et l’argent a été trouvée par un orfèvre de Quedlinbourg…”.

Comment obtenir de l’or de 12 carats, de 26 carats, etc.

Le Traité des pierres précieuses et des perles fines avec leur prix débute avec la manière de les connaître : “Premièrement par le toucher

sur sa langue…”. Suivent la taille des diamants, des rubis, des émeraudes, des saphirs. Puis un traité de l’escarboucle, des amatistes (sic)

et des perles fines, etc.

Manuscrit passionnant à découvrir et dans lequel se discerne la connaissance d’un orfèvre.

Vignette ex-libris Eric Gruaz.

23

BERTHELOT (Marcellin).

INTRODUCTION À L’ÉTUDE DE LA CHIMIE DES ANCIENS ET DU MOYEN ÂGE.

PARIS,

Georges STEINHEIL, 1889.

Deux parties réunies en un volume, in-8, de XII pp., 330 pp., demi-reliure à coins moderne en

chagrin havane. Dos à 5 nerfs orné de palettes et filets dorés portant le titre doré accompagné d’un large fer doré, couverture et

dos conservés.

200/400

Première édition comportant 8 planches hors texte et quantité de figures alchimiques dans le texte.

Caillet, 1065. Sans le portrait en frontispice qu’il signale.

Marcellin Berthelot, poursuivant ses recherches commencées en 1885 sur les origines de l’alchimie, étudie ici l’histoire des notations

alchimiques à travers les textes et manuscrits anciens.

Il prouve que l’alchimie a bien son origine dans les travaux entrepris par les orfèvres égyptiens pour imiter les différents métaux.

Fer de la bibliothèque Eric Gruaz doré en pied du dos.

20

22