Table of Contents Table of Contents
Previous Page  50 / 124 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 50 / 124 Next Page
Page Background

48

Mercredi 26 février 2020

MATHIAS & OGER - BLANCHET

278. BÜSSER Henri

[Toulouse, 1872 - Paris, 1973], organiste, chef d’orchestre et compositeur français.

Ensemble de 4 photographies dédicacées à Claude Pascal. 1964-1967 ; format carte postale.

On joint deux ouvrages d’Henri Büsser : «

 Précis de composition

 », édition de 1943 et «

Gounod

».

150 / 200

279. CHEVRIER Maurice (Maurice Cremnitz, dit)

[1875 - 1935], poète de l’École romane et critique d’art, ami de longue date d’Apollinaire et

un des bohèmes du Montmartre 1900.

« 

Le dernier livre des chants

». Important tapuscrit avec nombreuses corrections pour la préparation de la mise en page de l’ouvrage. 1938.

On joint : « 

Stances à la Légion Étrangère 

». 1/305 exemplaires sur vergé d’Arches (n°76).

200 / 250

280. DELERUE Georges

[Roubaix, 1925 - Los Angeles, 1992], compositeur et musicien français, il fut l’auteur de la musique de plus de 300 films.

Partition imprimée avec envoi autographe signé à Claude Pascal.

«

Mouvement concertant pour orchestre 

». Éditions Gedel Music. 28 x 22 cm.

« 

Pour Claude Pascal en souvenir d’un passage à Los Angeles et en souvenir de notre jeunesse dans cette bonne vielle maison de la rue de

Madrid. Bien fidèlement et très amicalement. Janvier 1992, Georges Delerue.

»

100 / 150

281. DUTILLEUX Henri

[Angers, 1916 - Paris, 2013], compositeur français.

Importante correspondance musicale, adressée à Claude Pascal.

Cette correspondance s’étale de 1943 à 2006 et regroupe plus de 50 documents :

46 lettres ou cartes autographes signées, 2 pièces autographes signées, 1 pièce signée, et une carte de visite autographe. Sont jointes des

photocopies de lettres, des photographies représentant Henri Dutilleux chez Claude Pascal à l’Île-aux-Moines, avec Jean Mouillère, deux

pièces de Geneviève Joy-Dutilleux.

Nous ne pouvons tout retranscrire, toutes les lettres donnant de précieux détails sur les deux compositeurs, nous retranscrirons cette lettre

du 18 juillet 1946 ; « 

Tu ne peux savoir combien j’ai été heureux de recevoir de tes nouvelles si détaillées

. […]

Tout ce que tu me dis de tes

voyages m’intéresse énormément - Tu parais avoir une sacrée bougeotte ! Je n’en ai hélas ! pas fait autant, m’étant contenté de découvrir

Florence, qui m’a laissé le plus vif souvenir, Rome que je connais moins et Naples et Capri où j’ai passé quelques bonnes journées.

[…]

J’ai même des projets pour septembre où il se pourrait que Geneviève et moi profitions d’une occasion de voiture

[…]

pour venir vous

retrouver. Car à cette époque, mon vieux Claude, nous serons sûrement mariés. Cette nouvelle qui n’est plus très originale est maintenant

archi-officielle et tu peux la répandre autour de toi, si le cœur t’en dit. Nous n’avons pas envoyé de cartons, ni fait paraître une annonce

dans le Figaro, et notre mariage lui-même se fera très simplement. Par contre dès la rentrée, nous ferons une grande réception où nous

inviterons tous nos amis dans un hôtel parisien

. […]

Je suis venu passer une dizaine de jours au Val-André où je pêche la crevette rose et

prends des bains de mer et de soleil. C’est pacifique et reposant. Je m’en trouve déjà fort bien et serai d’attaque à mon retour (le 22 juillet)

pour entreprendre mon deuxième film

“Six heures à perdre”

dont Luguet est la vedette. Entre temps je travaillerai à ma sonate ! encore

interrompue par la

Princesse d’Elide

le mois dernier. Heureusement

“Fils du Diable”

et

“la Princesse”

marchent bien, ce qui me donne une

consolation d’avoir encore abandonné cette sonate, si bien commencée... Il faut dire que la radio n’est pas étrangère, elle non plus, à cette

période de gestation plus qu’avancée ! Cependant, elle m’a un peu moins absorbé depuis ton départ et je voudrais que ça continue.

Parlons maintenant de ce Concours de Rome dont

tu n’as du avoir que des tuyaux très incomplets et

souvent tendancieux d’ailleurs dans les journaux.

[…]

Pour moi, c’était Grégoire Krettly qui méritait

la première place. Sa cantate était d’un équilibre

parfait, très bien construite, très dans l’esprit

Marivaux comme l’exigeait le livret, remplie d’astuce

et de sensibilité, pas trop mais juste assez, et l’on

ne peut lui reprocher l’influence de Messager alors

que pas un seul des concurrents n’y a échappé.

Pierre Petit, lui, était servi par une distribution

éclatante et remarquablement homogène

[…].

Sa cantate comportait d’ailleurs une trouvaille, la

conclusion, qui provoqua des “mouvements divers”,

sympathiques et légitimes d’ailleurs. D’autres

passages étaient fort bien venus mais chose

curieuse, sa cantate dans l’ensemble me paraissait

pas être issue de sa plume, mais d’une plume très

académique, pas du tout dans le style de ce que

nous connaissons de lui. On avait le sentiment que

ce farceur avait, à tout prix, voulu faire

“sage”

pour

émouvoir les vieilles barbes. Ce qui me faisait dire, à

la sortie, qu’il s’était prostitué

 »…

Deux missives émouvantes, d’une écriture tremblée

en 2010, complètent cet ensemble.

On joint 6 lettres et 1 carte autographes signées de

sa femme, Mme Geneviève Joy et un télégramme.

1 500 / 2 000

AUTOGRAPHES