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Mercredi 26 février 2020

MATHIAS & OGER - BLANCHET

416. PASTEUR Louis

[Dole, 1822 - Villeneuve-l’Étang, 1895], chimiste et bio-

logiste français.

Lettre autographe signée, adressée à Achille Maucuer. Paris, 4 novembre

1882 ; 1 page in-8°.

«

 J’ai toujours l’intention d’aller dans le Vaucluse pour faire quelques

expériences sur la maladie qui décime vos porcs. Vous m’écrivez

comme à une personne qui possède le moyen de prévenir le mal par

un vaccin. Votre confiance est hors de proportion avec l’état de vos

connaissances présentes. J’ai bien des essais à faire dans ce sens ; mais

il y a loin d’une espérance de laboratoire à une pratique générale de

vaccination. Tout est à faire encore comme preuve. M. Thuillier, qui

peut-être m’accompagnera, et moi, nous vaccinerons vos porcs ; mais

il faudra attendre l’effet de l’épidémie de l’été prochain pour savoir à

quoi s’en tenir sur l’efficacité de l’opération. Je ne puis quitter Paris cette

semaine, mais je serais plus libre dans la semaine suivante, à moins de

circonstances imprévues je serai à Bollène, le 15 du courant 

»...

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417. PASTEUR Louis

[Dole, 1822 - Villeneuve-l’Étang, 1895], chimiste et bio-

logiste français.

Ensemble de deux lettres autographes signées, adressées à Achille

Maucuer. Arbois, 22 et 25 septembre 1883 ; 1 page in-8, chaque,

enveloppes timbrées jointes.

Douloureuses lettre écrites après le décès du biologiste Louis

Thuillier [1856-1883], mort du choléra à Alexandrie (Égypte), le 18

septembre 1883 et qui avait découvert le microbe responsable de la

maladie du rouget du porc.

— 22 septembre 1883 : «

Vous qui avez été le témoin de son courage et

de sa valeur personnelle mieux que d’autres, vous comprenez l’immense

perte de la science et de pays et quelle doit être ma douleur. J’avais pour

lui tant d’estime et d’affection ! J’aurais été si heureux de demander

la croix pour lui ! Sa mort a été glorieuse, héroïque, que ce soit notre

consolation 

».

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AUTOGRAPHES

— 25 septembre 1883 : « 

Cet

entrefilet du journal que vous

m’envoyez, relatif à un homme mis

en danger par une coupure infectée

de rouget correspond-il donc à une

réalité ? Informez-vous. Ce serait

fort curieux si cela était vrai. Il serait

bon de faire une enquête à ce

sujet. Je serais heureux de recevoir

l’adresse que vous m’annoncez.

Hélas pourquoi ce cher et vaillant

Thuillier ne peut-il s’associer à la

joie du succès que vous avez sous

les yeux. Le croiriez vous ? Ce matin

une lettre de M. Straus, écrite le 18

me dit : nous allons tous bien et la

dépêche de la mort de M. Roux est

du 19 à 7

h

du matin. Le cas a-t-il

été assez foudroyant ! Du reste, pas

encore d’autres nouvelles pour la

journée du 18 qui a suivi la lettre

Straus. Je ne puis tarder de les

recevoir. Bonjiour et Bonne santé !

L. Pasteur. »

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