Page 13 - cat-vent_ader14-06-2012

Version HTML de base

11
prendre l’allarme et il y a tout lieu d’esperer que les intentions du gouvernement d’accord avec l’opinion publique ne tendent
qu’à améliorer par quelques modifications les établissemens qui sont formés »…
Arcueil
14 fructidor IX (1
er
septembre)
. Ayant
communiqué leur mémoire au ministre de l’Intérieur [Chaptal], « j’ai eu le plaisir de lui entendre rendre le temoignage le plus
flatteur à votre école centrale […] et il m’a bien assuré que Chambery ne devait pas craindre sa suppression »…
25.
Paul Jérémie BITAUBÉ
(1732-1808) pasteur, poète et traducteur d’Homère. L.A.S., Paris 21 septembre ; 1 page
in-8.
200/250
« Je vous remercie et de votre portrait qui est très ressemblant, et de la galanterie de vos vers dont vous embellissez
votre présent. Ils sont trop flateurs pour moi, mais je sens le prix de votre estime et de votre amitié. Mon patriotisme se trouve
loué par un patriote qui s’est distingué par ses sacrifices […]. Je n’ai point aspiré aux honneurs du burin ; c’est M. Cochin qui
m’a persuadé de lui laisser copier mon visage ; mon apologie est foible ; mais j’ai eu un séducteur. Je voudrois pouvoir vous
envoier des vers en échange ; mais en ce moment mon Apollon est sourd »…
26.
Louis BLANC
(1811-1882) historien et homme politique. 2 L.A.S., Brighton juillet-août 1867 ; 2 pages et demie in-8,
enveloppes.
200/250
22 juillet
, à Edward Ancourt. Il l’autorise à publier dans
Le Bouffon
son « portrait-charge », mais s’étonne qu’une
autorisation soit nécessaire : « Comment se fait-il que, dans un pays tel que la France, on n’ait pas la liberté d’avoir de
l’esprit ? »…
15 août
, à Lucien d’Hura, rédacteur en chef du
Bouffon
. La poste ayant renvoyé sa lettre à Ancourt, Blanc prie de
la faire parvenir à son collaborateur…
27.
Jacques-Émile BLANCHE
(1861-1942) peintre. 2 L.A.S., Paris 29 février et 8 avril 1908, [à M. Nolot, secrétaire du
Palais des Arts, à Lyon] ; 3 pages et demie in-8 (deuil).
250/300
Il attache un certain prix au portrait du peintre Walter Sickert : « je ne pouvais songer à le vendre que s’il s’agissait de le
faire entrer dans un musée ». Puisque c’est le cas, il l’invite à lui faire savoir la somme disponible, et propose, en cas d’achat,
« à faire don, aussitôt, d’une toile de ce bel artiste, afin que plus tard, on pût savoir ce que faisait le peintre dont le portrait se
trouverait, par hazard, à Lyon »… – Envoi de pièces « en vue du règlement de votre achat »…
28.
Jacques-Émile BLANCHE
(1861-1942) peintre. 2 L.A.S., Paris 1927-1928, à Édouard Herriot (alors ministre de
l’Instruction publique et des Beaux-arts) ; 3 pages et demie in-8 et 2 pages in-4 à son adresse.
250/300
14 janvier 1927
, plaidoyer en faveur de son ancien élève Félicien Cacan, « homme plein de talent, doué d’une sorte de
génie pour éduquer la jeunesse », très apprécié comme professeur à l’École des Arts décoratifs de Limoges, poste auquel il a
dû renoncer, pauvre, et dans une situation familiale « pathétique » : « nous ambitionnons pour Cacan un professorat important,
à Paris si possible, car il doit peindre pour gagner sa vie »…
11 avril 1928 
: il remercie pour l’envoi d’un livre, et promet l’envoi des
siens :
De Gauguin à la Revue nègre
, son roman
Émilienne et la maternité
, « qu’aucune revue n’a osé publier sans coupures »,
et le tome I de
Mes Modèles 
: Barrès, Proust, Gide, Hardy, James, Moore… Puis il attire l’attention du ministre sur la situation
des musées : la « nouvelle coutume » très dangereuse de « prêter des tableaux pour des expositions à l’étranger » ; pire encore,
en Allemagne, les musées «
vendent
à des particuliers. […] Imaginez ce que seront, d’ici vingt ans, les collections publiques,
si le “goût du jour”, en général changeant et capricieux, décide de tenir les galeries nationales en accord avec les esthètes et
les comités d’experts »…
29.
Auguste BLANQUI
(1805-1881) socialiste et révolutionnaire. L.A.S., Marseille 6 octobre 1879, à un citoyen ; 1 page
in-8.
250/300
Passant par Lyon à son retour, « je me ferai une fête de voir les amis si dévoués à la démocratie, si nombreux et si vaillants,
que votre grande ville renferme dans son sein. Je ne pourrais encore fixer la date de mon arrivée. Mais je vous la ferai
connaître deux jours d’avance au moins, en désignant le train et l’heure de son entrée en gare »…
On joint la copie de 2 importantes lettres à un jeune disciple, 1875.
30.
Vicente BLASCO IBÁÑEZ
(1867-1928) romancier espagnol. L.A.S.,
Paris
4 août 1927, à son « illustre ami » [Édouard
Herriot] ; 3 pages in-8, en-tête
Hôtel Claridge
.
200/250
Il désire avoir son discours sur la musique prononcé en Allemagne, et celui prononcé au Bois de Vincennes, devant
le monument à Beethoven. « Où trouver ces deux belles œuvres de les quelles je connais seulement quelques fragments
publiés dans les journaux ? J’écris en ce moment un roman sur la Paix, dans lequel je parle de la
Neuvième Symphonie
,
simbole de l’avenir humain doux et tranquille »…