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31.
François-Antoine de BOISSY D’ANGLAS
(1756-1826) homme politique et littérateur. L.A.S., Paris 25 juillet 1823,
à Guilbert de Pixerécourt ; 2 pages et demie in-8, adresse.
120/150
Sur Florian… « Je n’ai rien de Florian dont vous avés le projet de publier les œuvres complettes ; je ne possede de lui
que les lettres qu’il m’a ecrites dans les dernieres années de sa vie », et que Renouard a publiées. Il regrette de ne pouvoir
participer « au monument que vous voulés elever à la mémoire de l’ecrivain si digne d’intérêt dont le souvenir me sera toujours
cher »…
32.
Pauline BONAPARTE
(1780-1825) sœur de Napoléon, princesse Borghese. L.S. « Pauline », La Mignarde 16 août
1813, au Grand-Juge Charles-Ambroise Regnier, duc de Massa ; 1 page in-4.
200/250
Elle recommande M. Alfred d’Albertas, qui désire être nommé auditeur à la cour impériale d’Aix. « Sa famille est une des
plus considérables de la Provence ; mais ses qualités personnelles le rendent digne de l’intérêt que je réclame pour lui, et que
je vous prie de lui accorder. Je suis persuadée monsieur le duc qu’il vous devra le succès de ses démarches »…
33.
Pierre BONNARD
(1867-1947) peintre. L.A.S., 48 boulevard des Batignolles, à Édouard Herriot ; 1 page in-8.
300/400
« En rentrant à Paris je trouve ce petit croquis de Lyon de Jongkind dont je vous avais parlé. Cela me ferait le plus grand
plaisir que vous vouliez l’accepter en souvenir de cette si belle journée passée avec vous »… Il ajoute en post-scriptum : « J’en
ai encore »…
34.
Stanislas-Jean, chevalier de BOUFFLERS
(1738-1815) poète et militaire, gouverneur du Sénégal. L.A.S., 7 avril
1795, à l’abbé de Bonnevie à Berlin ; 1 page et demie in-8, adresse, cachet cire rouge aux armes (brisé). 150/200
Il a reçu sa lettre : « ce n’étoit point des remercimens qu’il me falloit, mais des felicitations d’avoir pu vous etre de quelque
utilité. M
r
le C
te
Sokorzenski demeure à la Ville de Rome […] vous voudrés bien lui faire sçavoir votre arrivée, ou l’en informer
à Hambourg si par hasard il n’etoit point revenu de son voyage. Je prends en même tems la liberté de vous addresser à M
r
de
Moulin mon ami particulier, qui sera charmé de faire connoissance avec vous, et qui sous les deux titres d’homme de bien
et d’homme de lettres qu’il réunit au premier dégré, s’empressera à vous rendre tous les services qui dépendront de lui »…
35.
Louis BOUILHET
(1822-1869) poète, ami de Flaubert. Poème autographe signé,
Les Larmes de la vigne 
; 2 pages
in-8 à l’encre bleue.
200/300
Belle pièce de 5 quatrains, recueillie dans
Festons et Astragales
(1859).
« Mars est venu – la vigne pleure ;
Le vent du Nord, passant brutal,
Fait, sur les branches qu’il effleure,
Rouler des perles de cristal »…
36.
Antoine BOURDELLE
(1861-1929) sculpteur. L.A.S., 6 juillet 1927, à Édouard Herriot, ministre de l’Instruction
publique et des Beaux-arts ; 1 page in-4.
300/400
« Infiniment touché de votre accueil à ce désir que j’ai de pouvoir confier toute mon œuvre à notre Nation, je sollicite ici de
vous, Monsieur le Président, afin de bien vous exposer l’ordre du don que je désire faire, […] quelques instants d’audience »…
37.
René BOYLESVE
(1867-1926) écrivain. 2 L.A.S., Paris 1919-1920, à J. Bury à Lyon ; 4 pages in-4, une enveloppe.
200/250
Intéressante correspondance à un collaborateur du
French Quarterly
. La première lettre suit de 6 jours la réception
de Boylesve à l’Académie française.
26 mars 1919
. Ce que Boylesve voit de plus intéressant dans son œuvre, « c’est une
réaction contre toute notre littérature depuis le XVII
e
siècle ». Pur Français, ayant toutes ses sources entre Vendôme et
Angers, ses livres ont été classés comme « particulièrement français » et même « classiques », et lui-même y retrouve un « goût
extrêmement marqué pour l’unité », unité qui n’est pas dans la nature mais une convention imposée à l’œuvre littéraire…
Il examine le monde avec impartialité et sincérité : « Je ne peux ni me masquer ni mentir, même dans l’intention la plus louable.
Une force irrésistible me ramène non à la réalité mais aux différentes faces de la réalité que présente à mes yeux le monde »…
11 janvier 1920
, remerciant pour son bel article : « Il me plaît particulièrement que vous ayiez discerné l’unité sous la diversité
[…] Vous êtes enfin celui qui a le mieux compris
Tu n’es plus rien
, ce qui m’a particulièrement touché. J’ai la faiblesse de croire
que ce livre contient beaucoup de choses et c’est volontairement qu’il est dépouillé – écrit en pleine période de guerre – de
la coquetterie qui consiste à s’interdire les réflexions directes, les considérations morales, etc. »…