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92.
Guglielmo FERRERO
(1871-1942) écrivain italien. Manuscrit autographe signé, Turin 1
er
novembre 1903, et L.A.S.,
Genève 15 juin 1932, au Président Édouard Herriot ; 3 pages et demie in-8 et 2 pages et demie in-8 (deuil).
400/500
Lettre ouverte en italien en réponse à une enquête sur le patriotisme et l’amour de l’humanité, destinée à être publiée
dans
La Revue
(l’ancienne
Revue des revues
) en 1904…
Dans « la veulerie universelle », il a trouvé refuge à l’Université de la « petite république » de Genève, où il enseigne
l’histoire moderne. « Je n’ai point oublié l’aimable accueil que vous avez fait à moi et à Mme Ferrero en 1930 quand nous
sommes venus à Lyon, à notre première sortie de la geôle »... Il n’ose espérer le voir pendant les deux conférences, mais il
envoie ses vœux de succès : « L’Europe passe le plus mauvais moment qu’elle a connu, après la terrible période de 1810-1815 ;
et cette fois le monde entier est malade avec elle »…
On joint un manuscrit a.s. du socialiste et criminologue italien Enrico Ferri (1856-1929),
Patriotisme et internationalisme
,
article destiné lui aussi à
La Revue
en 1904 (6 pp. et demie in-8 à en-tête
Camera dei Deputati
).
93.
Jules FERRY
(1832-1893) avocat et homme politique. L.A.S.,
Paris
19 juin 1888, à un concitoyen [le Dr Fleury
Rebatel] ; 3 pages in-8 à en-tête
Chambre des députés
(fente réparée).
300/400
Belle lettre politique. La prochaine élection législative du Rhône le préoccupe. « Une élection qui ferait apparaître
[…] la haute raison et la clairvoyance dont la démocratie lyonnaise a donné, depuis dix ans, tant de preuves, une élection qui
montrerait la faiblesse du mouvement césarien dans le peuple de travailleurs, et qui serait en même temps une leçon pour
les brouillons de l’intransigeance, révisionnistes à contre-temps, réformateurs sans idées, politiqueurs sans espoir de suite et
sans bon sens, une telle élection aurait sur la direction de nos affaires intérieures, et sur notre situation européenne, hélas ! si
compromise par nos divisions, nos fantaisies et nos incohérences, l’influence la plus décisive »... La République peut compter
sur cette élection si Rebatel accepte de se sacrifier pour le parti républicain et de se porter candidat : «Votre popularité, votre
crédit, votre autorité […] marquent pour vous en ce moment l’heure décisive où “l’homme nécessaire” ne peut se dérober »…
On joint une L.A.S. à Gustave Larroumet, 26 mai 1889, recommandant le tableau d’un « vieux et vaillant lutteur. Tanguy
est un modèle de courage et de persévérance »…
94.
Léopold FLAMENG
(1831-1911) peintre et graveur. L.A.S. avec 2 dessins à la plume, [5 juillet 1864, à Philippe
Burty] ; 1 page in-8.
300/400
« J’ai promis à Maître Fricou [son fils François] de le mener à S
t
Cloud en bateau. […] le jeune drôle ne
veut
pas ajourner
ce
voyage
»… Sous sa signature, deux autoportraits légendés : Flameng faisant le baise-main (« Je fais ceci à votre femme »),
puis embrassant une fillette (« ceci à Nérine »). « À papa Tic je donne une raclée au dominos (en imagination) ».
Anciennes collections Benjamin Fillon (n° 2065) puis Alfred Bovet (n° 1695).
Reproduction page 31
95.
Ferdinand FOCH
(1851-1929) maréchal. 3 L.A.S., 1924-1927, au Président Édouard Herriot ; 4 pages et demie in-8
à son en-tête.
120/150
8 octobre 1924 
: « Au moment où se prépare un mouvement diplomatique d’une certaine ampleur, je vous demande
la permission de recommander à toute votre bienveillance M. Charles Roux Conseiller à l’ambassade de Rome. J’ai pu à
différentes reprises apprécier et utiliser ses grandes qualités diplomatiques »…
17 et 18 juin 1927
, au sujet d’« une dispense
d’âge de
6 jours
pour le baccalauréat II » à Mlle Andrée Malartic… Plus une carte de visite a.s.
96.
Jean-Louis FORAIN
(1852-1931) dessinateur et peintre. L.A.S., 30 janvier 1928, à Édouard Herriot, ministre de
l’Instruction publique et des Beaux-arts ; 1 page petit in-4.
150/200
Il accuse réception de « la lettre par laquelle vous me faites connaître que sur votre proposition, M
r
le Président de la
République m’a nommé commandeur de l’Ordre national de la Légion d’Honneur »…
97.
Auguste de FORBIN
(1777-1841) peintre, officier et écrivain, directeur des Musées royaux. L.S.,
Paris
11 juillet
1821, à Monseigneur ; 2 pages et demie in-4, en-tête
Le Comte de Forbin, Directeur Général des Musées Royaux
,
vignette de Lafitte gravée par Ribault aux effigies de François I
er
et Louis XVIII.
400/500
Il demande la Légion d’honneur pour le peintre Pierre Prévost : cet artiste termine « un Panorama d’Athènes, qui me
semble un chef-d’œuvre ; jamais l’illusion pittoresque n’a été portée à un plus haut degré »… Puis il soumet la proposition
du marquis de Lauriston de former dans l’Hôtel des Invalides « un troisième Musée Royal » composé de tableaux français
« consacrés à rappeler des victoires ou des faits d’armes de la dernière guerre ». Malgré ses soins, la
Bataille d’Austerlitz
de
Gérard, celle d’Eylau et la
Peste de Jaffa
de Gros, la
Bataille de Marengo
de Vernet, etc., « souffrent et se détériorent dans
les magasins du Louvre. La mort de Bonaparte permettrait à présent de mettre sous la garde des Invalides un dépôt précieux
dont les étrangers pourraient jouir »…