Page 30 - cat-vent_ader14-06-2012

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98.
Ugo FOSCOLO
(1778-1827) poète italien. P.A.S. ; demi-page in-8.
400/500
Rare envoi sur le faux-titre (seul conservé) de
Dell’origine e dell’ufficio della letteratura
(1809) : « A Costantino Naranzi
juniore N. U. Foscolo » avec une ligne en grec (souvenir d’amitié)… Costantino Naranzi, originaire de Zante, était un parent
de Foscolo.
On joint une P.A.S. de 3 lignes de Carlo Botta (au dos d’une pétition, 1800) ; plus deux notes bibliographiques en italien.
99.
Joseph FOUCHÉ
(1759-1820) conventionnel, puis ministre de la Police. P.S., cosignée par Jean-Nicolas Méaulle
(1757-1826) et Sébastien Laporte (1760-1823), Commune-Affranchie 10 pluviose II (Lyon 29 janvier 1794) ; 1 page
grand in-fol., vignette et en-tête
Les Représentants du Peuple, envoyés dans la Commune-Affranchie, pour y
assurer le bonheur du Peuple avec le triomphe de la République, dans tous les Départemens environnans, et près
l’Armée des Alpes
, cachet cire rouge.
400/500
« Informés de l’état de dégradation où se trouvent les routes du Département du Rhône, Considérant qu’il importe
de les réparer sans délai, pour faciliter la circulation et pour employer des ouvriers à des travaux utiles », ils requièrent les
administrateurs du Rhône de faire réparer sans retard les « parties dégradées des grandes routes »…
On joint 2 imprimés :
Réflexions de Fouché (de Nantes), sur les calomnies répandues contre lui
(prairial III), et
Un mot
de Fouché (de Nantes) sur la dénonciation déposée contre lui au Comité de législation 
; plus la copie d’époque de 2 pièces
relatives à l’administration de la campagne de Commune-Affranchie (1793-1794).
Reproduction page ci-contre
100. [
Joseph FOUCHÉ
]. L.S. par les membres du Comité de Salut public chargés de la correspondance : Jacques-
Nicolas Billaud-Varenne, Lazare Carnot, Jean-Marie Collot d’Herbois et Claude-Antoine Prieur (de la Côte
d’or), Paris 19 nivose II (8 janvier 1794), au citoyen Fouché, Représentant du peuple à Commune-Affranchie ;
2 pages in-fol. (cachet sec de la
Collection Justin Godart
).
400/500
Mission de Fouché à Lyon. Pour sauver la Révolution de la « torpeur » dans laquelle le fedéralisme l’avait plongée,
la Convention a « créé le gouvernement révolutionnaire », et le Comité de Salut public a désigné Fouché pour « l’établir
dans les départements du Rhône et de la Loire. […] Tes pouvoirs sont illimités […] C’est à toi seul que doivent recourir les
autorités constituées pour les solutions à donner sur le gouvernement revolutionnaire […]. Des intrigans t’assiegeront, tu dois
t’y attendre ; ils sont faciles à connaître ; ils sont marqués du cachet de la bassesse. L’intrigue rampe, le patriotisme marche
le front levé »… Etc.
101.
Joseph FOUCHÉ
. L.A.S.,
Milan
27 brumaire VII (17 novembre 1798), au Directeur Paul Barras ; 3 pages grand
in-fol., grande vignette gravée (Boppe & Bonnet n° 152), en-tête
L’Ambassadeur de la République Française près
la République Cisalpine
.
1.000/1.500
Longue et intéressante lettre sur la République Cisalpine.
Il n’a pas fait exécuter le dernier décret du Directoire, à cause des raisons déjà exposées par le général Joubert, qui
connaît l’esprit de l’armée, à cause de la certitude des déchirements à un moment où il faudrait serrer les rangs, et à cause
de l’assurance « que tous ces hommes ont juré de ne quitter leur poste que par la force qui les en chassera & de donner ainsi
un grand scandale »… Après avoir consulté les citoyens Faipoult et Amelot, ils ont adopté un projet de lettre au Directoire…
Il récapitule les conséquences de l’exécution de l’arrêté : « La Cisalpine se trouvera un instant sans Corps Législatif, sans
directoire ; nous serons obligés […] d’annoncer à l’Europe que c’est le directoire français qui gouverne ici & qu’il gouverne
contrairement à la volonté de la Nation Cisalpine », alors que la Constitution a été acceptée ; le Directoire gouvernerait non
par la persuasion, mais par la force… D’autre part, il ne sait à quel point est vrai le rapport selon lequel des enfants et des
étrangers ont voté la Constitution, mais le chiffre de 300 000 Milanais cité dans le décret est faux, et il trouve inutile de
convoquer à nouveau la population alors qu’on a obtenu le résultat favorable, l’acceptation de la Constitution : « pourquoi
censurer les formes quand personne ne réclame qu’une poignée d’intrigans desespérés ? »… On a dit que les opérations de
Brune ne permettent pas aux puissances étrangères de croire à l’indépendance de la Cisalpine : « j’ai blamé les opérations
qui m’ont parues aussi impolitiques qu’inutiles. Mais enfin les choix qu’il a faits sont, en quelque sorte, sanctionnés par
l’assentiment du peuple […] je n’ai qu’un parti à prendre : c’est de déclarer solemnellement au nom de mon gouvernement que
les opérations du g
l
Brune qui sont aussi contraires à sa volonté qu’outrageans pour l’indépendance cisalpine sont annullées,
ainsi que les choix des hommes en place ayant été approuvés par le peuple dans les assemblées primaires sont maintenus »…
Au nom de la patrie, que Barras détrompe le Directoire sur la situation de la Cisalpine : « detrompe le sur tous les rapports
faux que l’esprit de vengeance lui a mis sous les yeux. Qu’il nous entende pour la derniere fois, nous avons sa confiance le
général et moi, ce que nous lui disons mérite ce me semble, autant de considération que ce qu’il apprend par d’autres voies.
Quel interêt avons nous l’un et l’autre de nous passionner pour un parti ? N’avons-nous pas au contraire l’intérêt le plus
puissant de les dominer tous pour ne faire triompher que la volonté de notre gouvernement ? »…
Reproduction page ci-contre