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314.
Georges TCHITCHERINE
(1782-1936) diplomate soviétique, Commissaire du peuple aux Affaires étrangères.
4 L.A.S., 1922-1925, à Édouard Herriot ; 5 pages et demie in-4 ou in-8, une à son en-tête.
800/1.000
Intéressante correspondance sur le rapprochement franco-soviétique.
Moscou 8 novembre 1922
, au sujet d’échanges
pour des foires à Lyon et à Irbit en Sibérie ; il insiste sur la participation d’Herriot à la conférence sur le Proche-Orient.
« J’espère que l’idée
générale
du rôle immense que pourrait jouer le rétablissement de bonnes relations entre nous fait
aussi des progrès. C’est une grande œuvre historique à accomplir. Le but en est la
conciliation
dans le sens le plus général »…
[Lausanne] 5 février 1923 
: « La conférence de Lausanne a clairement démontré à quel point la vieille mentalité est stérile et
nuisible en face des problèmes nouveaux. […] Je ne doute point que dans un avenir très rapproché votre voix fera triompher
les idées que nous préconisons en commun »…
Moscou 16 mai 1924.
Félicitations sur le succès électoral du cartel des gauches :
« Je suis avec la plus grande attention tous vos discours et tous vos actes »…
Wiesbaden 26 octobre 1925
. Félicitations à
l’occasion de l’anniversaire « du grand événement dont vous fûtes l’artisan, quand le mur qui séparait nos pays s’écroula,
renversé par vous. Votre acte restera pour nos deux pays une étape historique »…
Reproduction ci-dessus
315.
THÉÂTRE
. 18 L.A.S. ou P.A.S., plusieurs à l’impresario Gustave Labruyère.
150/200
Albert-Lambert fils, Blanche Barretta, Julia Bartet, Augustine Brohan, Ernest Chebroux, Jane Hading (carte à Lugne-
Poe), Charles Le Bargy, Frédérick Lemaître (1868, autorisant
Le Bouffon
à publier sa charge), Louis Monrose, Paul Mounet,
Mounet-Sully (2, dont citation d’
Hernani
), Christian Ostrowski (sonnet
À Mad. Ad. Ristori
, 1855), Cora Pearl (1865, demande
d’officiers de paix pour maintenir l’ordre à son bal), Réjane (2), Caroline Segond-Weber (2, dont une recommandant sa
camarade Marie Leconte à Édouard Herriot, 1924).
316.
Adolphe THIERS
(1797-1877) homme d’État et historien. L.A.S. comme ministre des Affaires étrangères, Paris
5 mars 1836, au comte Maximilien de Rayneval, ambassadeur en Espagne ; 3 pages et demie in-8.
250/300
Écrivant de son banc à la Chambre, le nouveau ministre approuve sa manière de juger les événements d’Espagne :
« j’approuve votre marche et je m’en fie pour l’imprévu à votre prudence que je sais parfaite. J’ai toujours porté beaucoup
d’intérêt et de zèle à la cause de la reine, mais je me suis toujours beaucoup défié du résultat. Vous savez que je n’ai rien
négligé personnellement pour l’exécution loyale et même zélée du fameux traité de la quadruple alliance. Les Espagnols n’ont
point paru en être touchés. Mais peu importe, le Cabinet actuel persistera, et secondera en cela les vues du Roi »…
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