ADER. Paris. Femmes de lettres et manuscrits autographes - page 89

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142.
Élisabeth de B
OURBON
-V
ENDÔME
, duchesse de NEMOURS
(1614-1664) petite-fille d’Henri IV et Gabrielle
d’Estrées, fille de César de Bourbon duc de Vendôme et de Françoise de Lorraine, épouse (1643) de Charles-Amédée
de Savoie-Nemours (1624-1652), tué en duel par son beau-frère le duc de Beaufort.
Pièce signée « E d V duchesse de Nemours », Paris 21 avril 1657 ; contresignée par de B
ORDEAUX
; vélin in-plano avec
queue pendante.
200/250
« Elizabeth de Vandosme, Duchesse de Nemours, de Genevois & d’Aumalle, Comtesse de Gisors, Baronne des Essards & de
Rye », veuve et ayant la garde noble de ses filles mineures, délivre le brevet de courtier et aulnier de draps en la ville de G
ISORS
,
ci-devant tenu par feu Jean Desplanches, à « Gervais Dehors à cause de Barbe Desplanches sa femme, fille et heritiere dudit
Desplanches, dernier pourveu d’iceluy »…
Librairie de l’Abbaye
.
143.
LOUISE DE GUZMAN
(1613-1666) Reine de P
ORTUGAL
; femme (1633) de Jean IV de Portugal (1604-1656), elle
assura la Régence pendant la minorité de leur fils Alphonse VI ; elle est la première Reine de la dynastie de Bragance.
Lettre signée avec compliment autographe « Vosso bom Irmão e Primo La Raynha », Lisbonne 27 septembre 1657,
à L
OUIS
XIV ; 1 page oblong in-fol., adresse au verso avec sceau aux armes sous papier, et traduction partielle de
l’époque ; en portugais.
2 000/2 500
I
MPORTANTE
LETTRE
À
L
OUIS
XIV
SUR
LA
SITUATION
CRITIQUE
DU
P
ORTUGAL
.
Elle répond aux lettres de créance de M. de C
OMENGE
, ambassadeur de France à Lisbonne, et expose la situation très affaiblie
du royaume, attaqué par deux puissances armées, l’une dans la province d’Entre Douro et Minho, l’autre dans celle d’Alentejo.
Pendant ce temps, les Hollandais, aidés du Roi de Candie, ont pris après un long siège la cité de Columbo, une des plus importantes
de l’Inde, et ils viennent avec une armée navale pour seconder les desseins du Roi d’Espagne [P
HILIPPE
IV] contre elle... Quant à
la proposition de M. de Comenge qui « avoit ouvert le chemin de la ligue offensive et defensive entre nos deux Couronnes », elle
en souhaite « passionnément la conclusion », mais ne peut offrir plus de deux millions d’écus, alors que son pays est exposé à la
ruine... Elle proclame sa volonté de rester bons amis et alliés de la France…
Vente 24-25 mars 1876
(Étienne Charavay, n° 195).
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