151
400.
Jean Charles PICHEGRU
(1761-1804) général. L.A.S., Q.G. de Mannheim 23 vendémiaire IV [15 octobre 1795], au
général M
ICHAUD
; 2 pages in-4, belle
VIGNETTE
gravée et en-tête de l’
Armée de Rhin et Moselle
(lég. mouillures avec
un coin abimé sans toucher le texte).
300/400
Q
UELQUES
SEMAINES
APRÈS
LA
CAPITULATION
DE
M
ANNHEIM
.
Il sait que le général Michaud doit reprendre le commandement de la 1
ère
division, mais il demandera à son prédécesseur,
le général D
ELABORDE
, de ne la quitter que « lorsque tu te seras essayé et que tu m’auras mandé que tu peux monter à cheval »…
L’armée a éprouvé quelques pertes « à l’affaire du 2 » mais cela n’a pas porté à conséquence… Depuis quelques années, les divisions
devant Mayence étaient passées sous le commandement du général J
OURDAN
, dont l’armée était sur le Meyn, et qui « restait ainsi
chargé de toute l’opération du siège de Mayence dont il avait confié la direction au général K
LÉBER
». De son côté, il se préparait à
attaquer l’ennemi dans le Bergstros, mais ce dernier ayant forcé la ligne de neutralisation du côté de Hanau et ayant fait passer un
corps assez considérable aux environs de Friedberg, le général Jourdan lui a annoncé qu’il allait se retirer derrière la Lahn dans la
nuit… Les choses sont revenues à la normale devant Mayence, mais il juge ce contretemps fâcheux car « la saison bien avancée ne
nous permettra plus de rien entreprendre sur Mayence en supposant que l’Armée de Sambre et Meuse revienne sur le Meyn »…
401.
POLITIQUE
. 10 lettres, la plupart L.S.
200/250
3 L.S. par B
ILLIOT
, consul à Stettin (an VI), et P.S. par T
ALLEYRAND
(« C.M.T. ») le concernant.
David B
EN
G
URION
(1970 à Mme B.P. Blum, sur sa visite à Sdeh-Boker et ses 34 ans), Mgr D
UPANLOUP
comme évêque de
Poitiers, Valéry G
ISCARD
D
’E
STAING
(1974), maréchal J
UIN
, Maurice Schumann, secrétariat d’Indira Gandhi. Plus 6 cartes en fac-
similé, dont Charles et Yvonne de Gaulle.
402. [
Charles André POZZO DI BORGO
(1764-1842)]. M
ANUSCRIT
,
Notice biographique sur le comte Charles
André Pozzo di Borgo ambassadeur de Russie etc.
, par M
r
A
RRIGHI
conseiller à la Cour Impériale de Bastia, [vers
1855] ; 44 pages in-fol.
150/200
Notice probablement destinée à un recueil de biographies de Corses ; elle est consacrée à l’époque où les vues de Pozzo di
Borgo « étaient bornées comme la sphère d’action dans laquelle il s’essayait au maniement des affaires et faisait, sous la direction
d’un autre Corse éminent, l’apprentissage de la vie publique », et ignore la vie du diplomate à partir de l’Empire : « Cette seconde
phase appartient à l’histoire générale de l’Europe ; la première, à celle de la Corse »… Il est question de sa famille (allusion à la
généalogie de G. de Gregory), son éducation (un goût prononcé pour l’histoire), son rôle à l’Assemblée législative, son patriotisme
qui souffrit de « l’agitation démagogique » et des « idées anarchiques » contraires au combat pour la liberté. Il est question aussi des
divisions de la Corse : sa constitution, sa législation, l’occupation anglaise, la rupture entre la France et la Corse, la contrerévolution
dans laquelle Pozzo et Paoli furent entraînés. Elle se termine par le rappel des dernières contributions patriotiques de Pozzo : des
éditions nouvelles de l’
Istoria di Corsica
de Filippini, et du « code national » de la Corse ; Arrighi lui-même aspire à commenter ce
dernier et à mettre « le complément à son œuvre »…
O
N
JOINT
8 documents, fin XIX
e
-début XX
e
siècle : photos, menus (un brodé), l.a.s. du sénateur Ch. Prévet.
400