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246.
Pierre BERTHEZÈNE
(1775-1847) général. M
ANUSCRIT
autographe (fragment) pour ses
Souvenirs militaires de la
République et de l’Empire
; cahier in-4 de 23 pages paginées 183 à 205, avec béquets et 2 pages in-fol. intercalaires.
1.000/1.200
C
AMPAGNE DE
R
USSIE
. Fragment du manuscrit original corrigé des
Souvenirs militaires
publiés par le fils du général en 1855 (J.
Dumaine, 2 vol.). Ce cahier « 9
e
» correspond au texte remanié des pages 67-95 du tome II. Il traite de deux épisodes de la Campagne
de Russie de 1812 :
L
’
ENTRÉE
DES
F
RANÇAIS
DANS
M
OSCOU
(causes et conséquences de l’incendie de la ville, pillages, responsabilité
de Rostopchine, contre-vérités qu’on a propagées, ouvertures de paix faites par Napoléon), puis la
BATAILLE
DE
P
OLOTSK
des 18 et
19 octobre (offensive de Wittgenstein et Steingel, blessure de Saint-Cyr, commandement passé à Merle, paralysie de la division
Grandjean). Berthezène voit dans ce combat un épisode fatal pour la campagne : « je demanderai […] si un général aussi expérimenté
que Macdonald, n’auroit pas dû interpréter les intentions de Nap. qui ne pouvoient être douteuses dans cette circonstance ; s’il ne
devoit pas venir au secours de cette position de l’armée prête à succomber sous des forces si supérieures […], la Division Loison
étoit à Wilna et le 9
e
corps à Smolensk. Ces deux points n’étoient point menacés et pouvoient être découverts sans danger ; on
auroit donc pû et dû employer contre Wittgenstein et faire agir ainsi contre lui au moins 40,000 hommes de plus. Avec de telles
forces, non seulement on eut fait échouer tous les projets de ce général, mais on l’eût écrasé lui-même et tout étoit sauvé. […]
Cet éparpillement de nos forces au moment où elles auroient dû être concentrées ; leur inaction, quand elles devoient frapper de
grands coups, étoient bien un malheur attaché à l’éloignement de Napoléon »…
Reproduction page 94
247.
Alexandre BERTHIER
(1753-1815) maréchal et ministre de la Guerre. L.S., Q.G. de Rivoli 25 nivose V (14 janvier
1797), au général C
ERVONI
à Vérone ; 1 page in-fol. à en-tête de l’
Armée d’Italie
, adresse, cachet de cire rouge brisé.
300/400
A
NNONCE
DE
LA
VICTOIRE
DE
R
IVOLI
.
« Nous venons de remporter une victoire complète sur les Autrichiens après nous être battus toute la journée. Nous avons
fait trois mille prisonniers, dans lesquels se trouvent plusieurs majors ou colonnels, pris 6 pièces de canon et deux drapeaux. Les
Autrichiens se sont encore une fois dispersés. Demain nous espérons les ramasser. Les Généraux L
EBLEY
, M
AYER
et S
ANDOZ
ont été
blessés, nous avons à regretter très peu de nos braves – l’ennemi au contraire a beaucoup perdu en tués et blessés ».
Reproduction page 94
248.
Alexandre BERTHIER
. P.S. comme « Général en chef de l’armée française en Italie », [Rome début février 1798] ;
1 page in-4.
200/300
P
ROCLAMATION
AU
SUJET
DES
PASSEPORTS
DES
F
RANÇAIS
À
R
OME
. « Tout Français qui se trouve à Rome ou qui pourra y arriver
pendant le séjour de l’armée française, sera tenu de présenter son passeport ou l’ordre qui l’emploie au général L
ECLERC
[…] qui
le visera et y apposera le cachet de l’état major g
al
. Tous ceux qui n’auraient pas remplies ces formalités seront arrêtés […]. Toutes
les distributions étant faites aux troupes dans les lieux de leur cantonnement ou bivouacs, aucun militaire n’a le droit d’exiger
qu’il lui soit fourni des rations autres que celles distribuées à son corps […]. Les gardes des postes visiteront particulièrement les
passeports des français qui seront arrêtés et conduits au général C
ERVONI
s’ils ne sont pas en règle ». Une garde sera mise au « pont
Mole » (ponte Milvio ou Mollo) qui ne laissera passer que les Français en règle « soit par la route de la porte du peuple, soit par
celle du Castello ».
Reproduction page 94
249.
Alexandre BERTHIER
.
L.S., Paris 14 ventôse VIII (5 mars 1800), au général de S
AINT
-R
ÉMY
; 2 pages et demie
in-fol., vignette et en-tête
Le Ministre de la Guerre
(traces de ruban adhésif).
150/200
Il l’informe, selon les dispositions du Premier Consul, qu’il sera chargé de commander l’artillerie d’un corps de troupes
d’environ 50 000 hommes dont une partie est déjà en route pour Dijon, où se tiendra le quartier général. Le parc d’artillerie se
situera à Auxonne et sera commandé par le chef de brigade G
ASSENDI
. Le général V
IGNOLLE
, qui fait provisoirement office de chef
d’État-major, lui indiquera les troupes qui le composent... Il devra veiller à ce que cette armée de réserve soit pourvue « de tout ce
qui est nécessaire pour entrer en campagne »... O
N
JOINT
le manuscrit d’un
Projet de formation d’un équipage d’artillerie de campagne
pour un corps de réserve de cinquante mille hommes, d’après les ordres du Ministre de la guerre
(3 pages in-fol.).
250.
Alexandre BERTHIER
. P.S. comme Ministre de la Guerre, Paris 22 brumaire X (13 novembre 1801) ; 1 page grand
in-fol. en partie impr.,
GRANDE
VIGNETTE
gravée de B. Roger au nom du
Gouvernement Français
(Boppe & Bonnet
n° 231).
200/250
C
OMMISSION
D
’
AIDE
DE
CAMP
. Nomination du citoyen S
IRODOT
, capitaine d’artillerie, comme aide de camp auprès du général
de brigade D
ULAULOY
.