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131.
NAPOLÉON
I
er
(1769-1821).
L.S.
« Bonaparte », [mars-avril 1797 ?], à un
général d’artillerie ; demi-page in-fol.,
en-tête
Bonaparte Général en Chef de l’Armée
d’Italie
, belle
vignette
gravée (Boppe & Bonnet n°
117).
1.500/1.800
« Le fort La Chiusa depend de la division du g
al
J
oubert
faites y passer dans la journée 2 pieces de 3 il n’y
aura ni chevaux, ni caissons. Les munitions se mettront
dans un petit magasin qui sera pratiqué au fort ».
La lettre est écrite par le général L
eclerc
, le mari de
Pauline Bonaparte.
132.
NAPOLÉON I
er
(1769-1821). A
postille
autographe
signée « BP » (2 lignes) en marge d’un « Rapport au
premier Consul » signé par le Ministre de la Guerre
Alexandre B
erthier
, 3 frimaire XI (24 novembre
1802) ; 1 page et demie in-fol.
500/600
Le ministre de la Guerre propose d’élever au grade
de chef de bataillon le citoyen W
autré
, capitaine adjoint
à l’état-major des troupes françaises dans la République
Italienne, ayant déjà été promu provisoirement à ce
grade... « Il est entré au service en 1792. Il a été nommé
capitaine au 7
e
Bat
on
de Paris [...] Il a été blessé d’un
coup de feu au Quesnoy, où il a été fait prisonnier »...
Bonaparte a approuvé la demande, écrivant
de
sa
main
 :
« des quil y aura une place vacante BP ».
133.
NAPOLÉON I
er
(1769-1821). A
postille
autographe signée « Nap » (2 lignes), Varsovie 4 janvier 1807, en tête d’une
L.A.S. de Louis de FONTANES (1757-1821), Paris 10 décembre 1806 ; 3 pages in-fol.
1.200/1.500
F
ontanes
, Président du Corps législatif, rappelle que ses fonctions législatives expirent le 31 décembre, le laissant dans
une situation équivoque pour ses collègues et le public : « On ne peut tout-à-fait rester indifférent dans le monde à la destinée
d’un homme placé trois fois par vous à la tête du second corps de l’état, et qui s’en est trouvé président à deux grandes époques :
celle du rétablissement de la Monarchie, et celle du Sacre de Vôtre Majesté... Je suis le moindre de vos ouvrages, mais enfin je
le suis »... Il est candidat au Corps législatif et au Sénat, mais les élections peuvent être retardées ; il se demande s’il doit rester
président jusqu’à la session prochaine, comme semble l’indiquer un article du sénatus-consulte. Honteux d’entretenir Napoléon
de « pareilles misères », il termine par cette phrase où l’adulation le dispute à la courtisanerie : « Mais celui qu’on regardait avant
vous comme le premier des conquerans, et qui n’est plus que le second, Alexandre, des extrémités de la Perse où il méditait de
nouvelles conquêtes veillait, dit Plutarque, au sort des moindres de ses serviteurs qui l’admiraient et faisaient pour lui des vœux
dans le fond de la Macédoine »...
Napoléon, qui est alors à Varsovie, a noté en tête de la lettre : « il restera president jusqu’à l’ouverture de la session Nap ».
134. [
NAPOLÉON I
er
]. L.A.S. par ACHARD, Providence (Rhode Island) 14 juin 1819, [à J
oseph
B
onaparte
] ; 2 pages
in-fol.
300/400
P
rojet
d
enlèvement
de
N
apoléon
à
S
ainte
-H
élène
par
un
ancien
corsaire
de
la
R
épublique
.
« Un grand homme dans le malheur a des droits que n’ont pas le commun des hommes, et cependant rien ne paraît avoir été
tenté en faveur de votre auguste frere. Les affaires de l’Amerique meridionale presentent cependant bien des moyens de l’arracher
des griffes des requinés illotes qui l’oppriment »… Il propose d’armer un corsaire sous le pavillon d’Artigas, en guerre contre les
Portugais, de conduire les prises à Sainte-Hélène et d’enlever le prisonnier… Achard rappelle son rôle et sa bravoure au siège de
Toulon et invite Joseph à l’honorer de la même confiance qu’en 1792-1802 : « vous verrez ce que peut un homme qui en marine
sait coudre la peau du Lyon à celle du Renard »…
131