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192.
PROTESTANTISME - DU PUY Jean-Charles, sieur de Roquetaillade
A très haut et puissant Prynce Bernard de Saxe duc de Weymar ode, manuscrit en vers français sur papier, deux pleines
pages petit in-folio (quelques taches) ; Ode pour le victoryeux et Serenissime Prynce Gustave Adolf Roy des Süedoys
Gots et Wandales, manuscrit en vers français sur papier, 4 pp. in-folio, la dernière blanche (taches et trous, ceux-ci sans
atteinte du texte), avant 1632.
Par le même auteur que la traduction de la
Jérusalem Délivrée
, deux éloges autographes inédits, dithyrambiques, des grands princes
protestants du Nord (le roi Gustave-Adolphe, 1594-1632) et Bernard de Saxe-Weimar (1604-1639), mêlés cependant d’éloges de
Richelieu dans le premier texte.
100 / 200€
193.
PROTESTANTISME
Attestatoyre de la religion que professent Jean-Charles du Puy sieur de Roquetaillade et Anne du Puy maryés. Sorèze,
9 juin 1635. Manuscrit en français sur papier, 1 page in-folio, restes de sceau plaqué sous papier, signé par les consuls
de la ville de Sorèze (douze signatures), attestant non seulement de la religion mais aussi de sa pratique, le sieur de
Roquetaillad étant à cette date ancien du consistoire.
100 / 150€
194.
PROTESTANTISME - Scipion du Puy, sieur de Roquetaillade et de
Scalibert
Recueil de poèmes. Manuscrit en français sur papier, 26 ff. petit in-4, les
quatre derniers blancs (de nombreux feuillets ont été enlevés soit entre les
feuillets subsistants sans lacune apparente dans le texte, soit à la suite), reliés
à l’époque dans un fragment d’acte notarié de 1606 sur parchemin, reste
de lacets. Poèmes du même auteur (un ami très proche de Paul Pellisson-
Fontanier) que le recueil sur la théologie qui suit, mais datant probablement
de la jeunesse de l’écrivain, donc des années 1630 à 1650.
Apparemment inédits, les textes s’inscrivent dans la tradition du baroque précieux
dont se moquait Molière : élégie sur une absence ; l’inconstant, eclogue (sic pour
églogue), Filidor, Amarante et Damon ; A Mademoiselle d.d. au nom d’une petite fille
qui sortoit de naître ; ode à Sapho ; A Climène sur une absence ; stances ; madrigaux ;
dialogue entre le berger Thircis à la fontaine de Camarez ; dialogue de la plaine et de
la montagne, etc. Le volume se termine par une pièce plus politique « le renard chassé
- A M. le Cardinal (sans doute Richelieu ou Mazarin). Certains vers ne sont pas sans
mérite :
Triste et craintif près de l’aimable Aminte
Je sens un mal que je n’ose exprimer
A quoi te sert, Thircis, dit-elle, cette crainte
L’amant qui ne dit mot ne se fait guère aimer
400 / 600€
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