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LITTÉRATURE
- LIVRES ANCIENS ET DU XIX
E
55
8011 - 8
139. [MICHAULT (Pierre)].
La Dance aux aveugles, Et autres Poësies du XV Siécle extraites De la Bibliothèque des Ducs de Bourgogne.
Lille : André Joseph Panckoucke, 1748.
— In-12, (6 ff.), 332 pp., (18 ff.). Maroquin rouge, double filet à froid en
encadrement et armes dorées au centre sur les plats, dos à nerfs orné de chiffres dorés, dentelle dorée intérieure, tranches
dorées sur marbrure (
H. Duru
).
500 / 600 €
Tchémerzine, IV, p. 743. - Quérard, VI, p. 110. - Brunet, III, col. 1702.
Édition la plus belle et la plus correcte de ce poème, publiée par Lambert Doux fils.
“
LaDancedesaveugles
estunouvragesingulierdontlesujetdupoèmeestladansedeshumainsencemonde
sous la conduite de l’Amour, de la Fortune et de la Mort. Il est en vers et en prose” (Tchémerzine).
Son auteur est Pierre Michault, considéré comme l’un des poètes les plus remarquables du XV
e
siècle. Il fut notamment le secrétaire de Charles, comte de Charolais, futur Charles le Téméraire.
La Dance aux aveugles
est suivie d’autres pièces poétiques, dont 2 complaintes de Michault,
Le
Testament de Pierre de Nesson, Le Miroir des dames par Claude Bouton,
et diverses pièces anonymes :
La confession de la belle fille, le Débat de Lomme mondain et du religieux,
etc. L’ouvrage s’achève par
un
Vocabulaire pour L’intelligence des Mots hors d’usage, contenus dans ce Recueil.
Exemplaire aux armes et au chiffre du marquis de Coislin (1801-1873), ancien page de Louis XVIII,
officier de cavalerie et titulaire de la Médaille militaire.
Très bel exemplaire malgré de discrètes taches sombres sur les plats. Rousseurs éparses.
Provenance : marquis de Coislin, avec ses armes et son chiffre. - G. Chartener, avec ex-libris. -
Cachet PHP sur la première garde blanche.
8011 - 12
140. MOLIÈRE.
Le Festin de Pierre, comédie. Édition nouvelle & toute différente de celle qui a paru jusqu’à présent.
Brusselles : George de Backer, 1694.
— In-12, 72 pp. Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos
à nerfs orné, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure (
Joly
).
600 / 800 €
Guibert, I, pp. 415-416.
Seconde édition du texte intégral de Dom Juan, après celle d’Amsterdam imprimée par Wetstein en 1683. Elle est illustrée d’un
frontispice signé de Jacobus Harrewijn.
Comme le précise Guibert : « ce tirage fait également partie du tome II de l’édition en 4 volumes publiée par G. de Backer sous la date
générale de 1694 à Bruxelles ».
Très bel exemplaire provenant de la bibliothèque du Comte de Salverte.
Provenance : Comte de Salverte (cat. 11 juin 1998). – Cachet PHP sur la première garde blanche.
7879 - 23
141.
MOLIÈRE.
Œuvres. Nouvelle édition.
Paris, 1734.
— 6 volumes in-4, portrait, (3 ff.), lxviij pp. mal chiffrée lxx, 330 pp., 4 planches ; (3 ff.), 446 pp., 6
planches ; (3 ff.), 442 pp., 6 planches ; (3 ff.), 420 pp., 6 planches ; (4 ff. premier blanc), 618 pp., 5 planches ; (4 ff.
premier blanc), 554 pp., 6 planches. Demi-maroquin marron à coins, filets à froid, dos à nerfs orné en tête d’une pièce
d’armes dorée, tranches rouges (
reliure anglaise du XIX
e
siècle
).
2000
/
3000 €
“Le chef-d’œuvre de Boucher comme illustrations : c’est l’un des plus beaux livres de la première partie du XVIII
e
siècle” (Cohen).
Cette édition est illustrée d’un portrait de Molière gravé par Lépicte d’après Coypel, de plus de 300 vignettes, lettrines et culs-de-
lampe par Boucher, Blondel et Oppenord, dont plusieurs répétés, et de 33 planches gravées par Laurent Cars d’après Boucher.
Exemplaire de premier tirage avec la faute “comteesse” au volume 6 page 360, en reliure anglaise du XIX
e
siècle et provenant de la
bibliothèque de l’historien Sir Henry Edward Bunbury (1778-1860), 7
e
baronet, second fils du célèbre caricaturiste anglais Henry
William Bunbury (1750-1811). Il avait épousé en première noce Louisa Emilie, fille du général Fox en 1807 puis en seconde noce
Emily Louisa Augusta, fille du colonel George Napier en 1830. Il avait formé une importante et prestigieuse bibliothèque qui fut
dispersée par Sotheby’s en décembre 1894, juillet 1896, février 1916 et avril 1932.
Dans la lignée de cette prestigieuse famille figurait Lydia Bunbury (1798-1862) qui épousera Alfred de Vigny en 1825.
Charnières refaites, coins émoussés. Frottements d’usage. Rousseurs et quelques feuillets brunis.
Provenance : Henry Edward Bunbury, avec ex-libris portant ses armes accolées à celles de sa seconde épouse Émily Louisa Augusta
Napier, et pièce d’armes sur le dos représentant une tête de léopard devant deux épées en sautoir. - Ex-libris au chiffre FAR (XIX
e
siècle).