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42.
Camille BORGHESE
(1775-1832) mari de Pauline Bonaparte. L.A.S. « Camille », Turin 20 avril 1809, à Eugène de
Beauharnais, Vice-Roi d’Italie ; demi-page in-4.
200/250
« Vous commendez une armée dont les succès vont vous couvrir de gloire. Je suis destiné au repos, je respecte la volonté
de S.M. l’Empereur. Vous devez sentir combien j’attache de prix à connoitre à Turin ce qui regard nos armées »…
43.
[Antoine BOURDELLE
(1861-1929) sculpteur]. 3 photographies d’amateur originales, 1920 ; 4,3 x 6,5 cm chaque,
annotées au dos au crayon.
200/300
Deux photographies, prises à Versailles le 14 juillet 1920, rassemblent Bourdelle, son beau-frère le docteur Paul-Louis
Couchoud, et Anatole France ; l’autre montre Bourdelle assis dans une barque à Étables-sur-Mer le 26 août 1920. On
joint 2 photographies rassemblant 4 dessins de Bourdelle, légendées au verso : « Croquis d’après Anatole France par E. A.
Bourdelle. Ces croquis ont été faits en 1919 par Bourdelle qui préparait le buste d’A. France. Ils sont dans la collection du
Dr Couchoud, beau-frère de Bourdelle. J.B-S le 18 avril 1921 » ; plus 3 photographies de la première épreuve en plâtre du buste
de France par Bourdelle.
44.
Guillaume BRUNE
(1763-1815) maréchal de France. L.A.S., Q.G. à Vérone 19 brumaire VI (9 novembre 1797), au
Directeur Barras ; sur 1 page in-fol., en-tête
Armée d’Italie. Brune Général Divisionnaire
, et belle vignette gravée
[par Cagnoni, Boppe & Bonnet n° 125].
400/500
Après la paix de Campo Formio (18 octobre 1797). « Mon cher Barras la paix est donc conclue et bientôt sans doute je
jouirai du plaisir de t’embrasser au Luxembourg et courir avec toi à Sûrene. Sois persuadé que l’espoir de revenir près de toi
et digne de ton amitié a constament dirigé ma conduite »…
45.
Guillaume BRUNE
. L.A.S., Q.G. de Milan 27 germinal VI (16 avril 1798), au Directeur Barras ; 2 pages grand in-fol.,
en-tête
Armée d’Italie. Brune, Général en Chef
, belle vignette gravée [par Weselberg].
800/1.000
Importante lettre du nouveau commandant en chef de l’Armée d’Italie.
Brune remercie Barras de la confiance que lui témoigne le Directoire et de son « amitié Républicaine », qui l’encouragent.
« Il a été fait bien des sottises en Italie depuis le départ de Bonaparte. L’avidité a fait tout le mal et éteint bien des vertus.
De là la réaction italienne non pas contre la République françoise mais les françois avides et oppresseurs. C’est en vérité la
partie honteuse de la glorieuse armée d’Italie qu’il faut dérober aux yeux en la couvrant d’un voile impénétrable. Je ne vois
que l’avenir et j’ai l’espérance flatteuse de faire aimer et respecter le Directoire […]. L’empereur fait mouvoir ses troupes dans
le Tyrol leur nombre est de 70 M. Elles sont sur pié de guerre. Le Roi de Naples continue son armement et il n’est pas jusques
au grand duc de Toscane qui ne veuille s’en méler. Je ne sais quels sont les projets du Directoire confiés à Bona-parte mais je
crains bien que l’expédition de mer n’entraîne une guerre en Italie. En tout état de cause envoyez moi trois demi brigades et
deux regiments de cavallerie et nos ennemis s’appercevront que nous nous rappellons de nos victoires passées »… Il demande
si le Directoire tient à l’exécution de ses arrêtés relatifs aux troubles de Rome ou s’il se fiera à la prudence du général Saint-
Cyr : « on a étalé beaucoup de foiblesse et d’avidité mais rien d’honorable n’a été tenté », et il défend la conduite de la
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e
 demi-brigade d’infanterie légère qui « n’a trempé en rien dans la révolte »… Il explique pourquoi il ne s’est pas encore rendu
à Rome : « L’embarquement de Gênes n’alloit pas, Milan étoit desordonné, et les finances en desarroi. J’ai cru devoir aussi
auparavant changer tous les corps de l’armée de Rome afin d’agir surement et de ranimer l’esprit de la discipline […] J’ai craint
aussi de faire à S
t
Cir quelque peine en ne lui donnant pas le temps de se rendre digne de votre confiance »…
Reproduction page 15
46.
Guillaume BRUNE
. L.A.S., Saint-Just 7 octobre 1812, à son cher Laumond ; 1 page petit in-4.
150/200
« La fête avoit été remise du vendredi au dimanche et ainsi tous vos envois sont arrivés à tems. Vous nous manquiez
pourtant vous-même, mais nous vous tenions bon compte de cette privation car nous savons combien vous la sentiez et le
désir que vous aviez d’être des notres. Lolotte a été fort gaie »…
47.
Thomas-Robert BUGEAUD
(1784-1849), maréchal de France, duc d’Isly, gouverneur de l’Algérie. L.A.S., Alger
3 juillet 1845, au maréchal Soult, ministre de la Guerre
; 2 pages et demie in fol.
250/300
Au sujet de la réduction des effectifs des troupes indigènes pour réaliser des économies. Bugeaud et Lamoricière
considèrent « l’infanterie indigène actuelle comme une force réelle, et proposent de transformer les trois bataillons de
tirailleurs en un régiment de zouaves à trois bataillons : « Ces bataillons resteraient chacun à sa place jusqu’à ce que les
indigènes se fussent éteints, ce qui ne serait pas long, après quoi le régiment serait rallié dans la province de Constantine qui
n’a aucun corps spécial et d’élite, en infanterie », mais il faut que ce soit un corps d’élite… (minute de réponse jointe). On joint
la copie de la traduction d’une lettre des Marabouts, Sheiks et paysans de la tribu kabyle de Flissa, 17 avril 1844, à Bugeaud,
lui reprochant d’avoir changé son attitude à leur égard, parlant longuement d’Abd el Kader, et menaçant de reprendre les
hostilités.