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28.
musique
. P.S. par Maurice
D
uruflé
, Olivier
M
essiaen
et Robert
P
lanel
; 1 page in-fol.
100/150
Pétition dactylographiée du Comité de la Société nationale de Musique, en faveur de changements touchant à la durée du mandat
de ses membres, à leur nombre et au déroulement des élections. On joint 2 autres exemplaires du texte, dont un avec corrections
manuscrites, et un exemplaire des
Statuts
(1920).
29.
Pierre-Louis Dubus, dit PRÉVILLE
(1721-1799) acteur, sociétaire et doyen de la Comédie-Française, il créa Figaro
du
Barbier de Séville
. P.A.S.,
Résumé des avis de la Comédie assemblée sur la tragédie de Cromwel
, 7 mai 1763 ; 1 page
petit in-4 (cachet de l’Académie de Mâcon, petites effrang. et rouss.).
150/200
Jugement de la tragédie
Cromwell
de
M
aillet du
C
lairon
: « On trouve en general la pièce bien faite mais trop froide. La vigueur
mâle qu’exige le caractère de Cromwel semble altérée par la sagesse que l’auteur a mis dans son ouvrage ». On voudrait plus de
mouvement, une Sophie plus attendrissante. « Le rôle de Montrose parait monotone [...] et on voudroit que son amour pour Sophie
parut plus vite dans toute sa vivacité »…
30.
Jules Muraire, dit RAIMU
(1883-1946) acteur. L.A.S., Jeudi [30 juin 1938] « deuxième édition mondaine », à son
ami le producteur Raoul
P
loquin
; 2 pages in-4 (trous de classeur).
200/250
Il prie son correspondant de l’excuser à propos d’une erreur de versement : « Je me croyais déjà en juillet. C’est la chaleur. Pour
le pays, il y a un pays très pittoresque – à 10 minutes de Cannes, Cagne le Vieux – avec son vieux château et on peut habiter ou
à Cannes ou à Antibes ou à Juan les Pins. C’est très Hich Life »... Il le prie de faire attention au rôle de sa fille [Paulette] : « Belle,
élégante et gaie ». Pour la jeune fille, il suggère Yvette
L
ebon
: « elle fait sportive, elle est jolie »...
31.
Pierre RENOIR
(1885-1952) comédien. L.A.S., juin 1932, à Louis
J
ouvet
;
1 page in-12 au dos d’une
photographie
de son père Auguste
R
enoir
(16,5 x 12 cm, tirage gélatino-argentique).
120/150
B
elle
photographie
d
’A
uguste
R
enoir
âgé
, coiffé d’une casquette, avec cet envoi au dos par son fils : « Mon petit Louis. C’est
mieux que le sentiment de la collaboration ou l’amitié c’est l’esprit de fraternité qui me lie à toi. Alors voici le portrait du père
Renoir »...
Reproductions page précédente
32.
Ernest REYER
(1823-1909) compositeur. L.A.S., Paris [4 janvier 1922, à Mme Geneviève
S
traus
(veuve de Bizet)] ;
1 page in-12, enveloppe.
60/80
« Ah ! je suis un affreux lâcheur !! – Vous verrez ça à mon retour de Nice. Préparez la chambre d’ami et permettez-moi en
attendant de vous embrasser »...
33.
Gioacchino ROSSINI
(1792-1868). L.S., Passy 8 octobre [1858], à Torribio
C
alzado
,
directeur du Théâtre Impérial
Italien ; la lettre est écrite par Olympe
R
ossini
; 1 page in-4, adresse (coin sup. gauche manquant sans toucher le texte,
quelques légères fentes).
1 000/1 200
Au sujet de la cantatrice Mme
G
ambardi
, qui refuse de chanter dans son
L’Italienne à Alger
. Si elle a effectivement créé « le rôle
de primo soprano dans
L’Italienne à Alger
» et si son engagement actuel est dans les mêmes termes que celui qu’elle avait signé lors
de la création de ce rôle, alors « elle ne peut pas se refuser à prendre un rôle qu’elle auroit créé avec beaucoup de succès comme
vous l’affirmez. La Conprimaria n’est autre chose qu’une Seconda Donna renforcée. Le mot conprimaria n’a été inventé (dans notre
siècle de prétendu progrès) que pour anoblir un tant soit peu l’emploi de seconde Donna. Si Mad. Gambardi depuis la création
de ce rôle a fait de tels progrès, qu’ils la placent dans la sphère de prima donna, vous lui direz de ma part qu’il n’y a pas de petits
rôles pour les grandes artistes. Qu’elle soit donc complaisante envers son directeur et obligera aussi l’auteur de la musique »...
34.
Camille saint-saëns
(1835-1921).
L.A.S.,
22 juin 1909, à l’éditeur musical Henri
H
eugel
; 2 pages et demie in-4
(petites fentes réparées).
500/600
Saint-Saëns souhaite apporter une rectification à un article du
Ménestrel
au sujet de l’édition des œuvres de
G
luck
, commencée
par Mlle
P
elletan
avec le concours de B.
D
amcke
: ce « savant musicien étant mort avant que l’œuvre laborieuse fût achevée, M
lle
Pelletan me fit l’honneur de me demander mon concours, et plus tard, je restai seul à porter ce lourd fardeau. Ce fut ainsi que
je terminai
Armide
et fis entièrement
Orphée
», en s’appuyant pour cette dernière édition sur des parties d’orchestre conservées
à l’Opéra de Paris, et non utilisées par les précédents éditeurs de Leipzig… Il reste à faire
Écho et Narcisse
,
Orfeo
,
Alceste
,
Elene
e Paride
, « et tous les ouvrages de la première manière de l’auteur. Dans mon livre
Harmonie et Mélodie
, j’ai raconté l’histoire de
mes relations artistiques avec l’admirable femme qui fut M
lle
Fanny Pelletan. J’ai collaboré pendant plus de dix ans à l’édition qui
porte son nom et il me serait pénible que le mien fût oublié quand on parle de cette œuvre impérissable, à laquelle a présidé la
conscience la plus scrupuleuse et le seul amour de l’art »… [Cette lettre a été insérée dans
Le Ménestrel
du 26 juin 1909.]




