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Samedi [printemps 1921]
. « J’ai toujours aimé votre visage et votre allure. Depuis le soir où nous avons causé, chez Roger, où j’ai
connu ce qui mine votre vie, je me suis mis à penser à vous. Hier, vous m’avez profondément touché. [...] Rien de ce que vous disiez
ne passait à côté de mon âme. Quand vous m’avez répété vos paroles à
M
aurras
: que tout ce que vous faisiez c’était pour le service
du Roi ; quand vous avez parlé de
D
upouey
, je me suis mis à vous aimer d’un sentiment qui ne s’effacera plus. Un soldat comme
vous est une des belles images de l’homme à laquelle un cœur d’homme puisse s’attacher. J’ai toujours aimé les vrais soldats [...]
j’ai toujours cherché l’héroïsme »...
Saint-Clair
juillet 1921
. Il lui plaît de l’appeler commandant : « Il y a si peu d’hommes qui
portent sur eux cette majesté dont parle le vieux Kent (dans
Lear
) “qui donne envie de servir”. Fernet je regrette que nos relations
ne remontent pas plus loin dans le temps. Nous aurions pu, je le crois, faire une belle amitié. Mais ne désespérons de rien »...
Paris
6 mars 1924
: « l’éloignement de Paris n’est pas pour moi un obstacle, [...] la région méditerranéenne est celle qui conviendrait le
mieux à la réalisation de mon projet »...
15 novembre 1939.
Il indique les déplacements prévus en province et à l’étranger dans les
prochains mois, et son projet de continuer à écrire pour
Le Figaro
et la
Nacion
de Buenos Aires, et exprime sa frustration de ne pas
avoir obtenu un sauf-conduit permanent du Haut-commissariat de l’Information. « Quand la guerre a éclaté, j’ai longtemps hésité
à solliciter du service. Je suis pourtant de ceux qui ont les mains propres, comme vous le disiez de
G
iraudoux
»... Mais ne pouvant
rendre de vrais services que dans une position de commandement, il a accepté « diverses propositions de la propagande à l’étranger
[...] Si je demande la faculté de circuler dans la zone des armées, cela n’est pas par simple curiosité, ni besoin d’alimenter de la
copie. Je voudrais avoir l’occasion de fréquenter ce qu’il y a sans doute de mieux dans le pays en ce moment, les chefs militaires et
les hommes de troupe »...
22 novembre 1939
. Il a obtenu un laisser-passer pour la zone des armées...
10.
DANSE. Valentine HUGO
(1890-1968) peintre. 36
dessins
au crayon gras bleu ou rouge, un à la mine de plomb,
certains avec notes autographes, [vers 1914] ; sur 23 feuillets in-12 (la plupart 14 x 11,5 cm).
400/500
Notations rapides de danseuses (probablement Tamara
K
arsavina
) et de mouvements de danse, prises lors de répétitions ou de
représentations, avec indications de couleurs.
O
n
joint
un extrait de livre ou de revue avec un texte de Jean-Louis Vaudoyer, « Les
dernières créations de Madame Karsavina », illustré par Valentine Gross (1914).
11.
DANSE. Valentine HUGO.
5
dessins
au crayon bleu, dont 2 avec notes autographes ; 5 feuillets d’un carnet
18,5 x 13,5 cm.
400/500
Études prises sur le vif d’une danseuse, avec notes : « coiffure noir et argent », « jupe et voile rose violet ».
10
11




