Background Image
Previous Page  8 / 172 Next Page
Basic version Information
Show Menu
Previous Page 8 / 172 Next Page
Page Background

6

12.

danse.

9 L.A.S. et 6 photos dédicacées ou signées.

300/400

Photos signées de Genia Casaligna (dédic.), Lycette Darsonval (2), Élise Dévère, Cléo de Mérode, Statia Napierkowska. Lettres

de M. Krasinska, Anna Ludmilova (à propos de son contrat avec la compagnie de Mme Rubinstein), Blanche Mante, Antonine

Meunier, Jeanne Ronsay (invitation à voir des danses à l’atelier), Emma Sandrini (« entrée à l’opéra en 1881 âgée de 8 ans et n’en

étant jamais sortie »), Geneviève Vix (pour jouer Cléopâtre sous le nom de Narischkine), Carlotta Zambelli (2).

O

n

joint

un ensemble de 5 photographies (Argentina, Cléo de Mérode, Pavlova…), 2 lithographies (dont la Taglioni), des

cartons d’invitation (dont un signé par Léonide

M

assine

), prospectus et coupures de presse sur la danse et les Ballets Russes ; plus

2 catalogues :

Les Ballets Russes de Serge de Diaghilev

(Strasbourg 1969), et

Ballets Suédois

(Paris, Bruxelles 1971).

13.

Charles DEBURAU

(1829-1873) mime. L.A.S., Caen 28 décembre 1860, à un ami docteur ; 1 page et demie in-8.

250/300

« Vous devez nous traiter d’ingrats. Que voulez-vous notre chère enfant nous ferait oublier le bon Dieu s’il ne se représentait

tous les jours dans notre ange »… Il souhaite pour le nouvel an de son ami le bonheur auguré lors de son départ. « Si cela se passe

comme j’en ai l’espoir heureux mortel, vous ferez comme moi, vous donnerez des étrennes à votre compagne ce que j’ai fait à

madame Deburau. Oui cher Docteur nous nous sommes donnés notre cadeau et au terme voulu par la nature nous aurons deux

héritiers, les écus ne valent plus que moitié »…

O

n

joint

une belle L.A.S. de Julia

B

artet

A

urel

], 30 novembre 1907, et une carte de visite autogr. de la même.

14.

Léo DELIBES

(1836-1891). 16 L.A.S. (une signature découpée), [1876-1891 ?] et s.d., à l’éditeur musical Henri

H

eugel

 ; 60 pages la plupart in-8.

1 500/2 000

B

elle

correspondance musicale

sur

ses

ballets

et

opéras

.

Samedi [1876 ?]

, au sujet de son ballet

Sylvia ou la Nymphe de Diane.

Il ne bouge pas de sa table de travail et est « effrayé de la tâche

que je me suis imposée, d’orchestrer en 2 mois ½, 3 gros actes ! Mais, à aucun prix, je ne veux être la cause d’une heure de retard »...

Le lendemain a lieu la double audition de

L

auwers

et de Mlle

F

auvelle

, « à laquelle on songe pour le rôle de Diane […] Votre opinion

aurait un grand poids sur la mienne, toujours si indécise ; et il s’agit là d’une question capitale ! »...

2 janvier [1880 ?]

, à propos de

Jean de Nivelle

. Il a vu

C

arvalho

, « toujours très chaud pour notre affaire ». Il aimerait dès à présent se mettre en relation avec Mlle

V

auchelet

. « J’ai dîné avec

F

aure

qui nous attendra M.

T

askin

et moi samedi matin pour lui faire dire le rôle. J’ai été enchanté à tous

égards de M. Taskin, mais... c’est un peu trop haut ! »... – « toute la 1

ère

moitié du 2

nd

acte est arrangée autrement. Notre personnage

principal n’arrive plus que pour la scène : “Voici un mois que je vous cherche”. Le rôle du comte de Charolais prend beaucoup plus

d’importance et est plus musical »...

Lundi soir :

« Cette vocalise m’inquiète. Si nous prenions quelques consultations à cet effet d’un

professeur de chant émérite – Bax, par exemple ? Peut-être en une ou deux séances sur ce

seul

passage arriverait-il à faire exécuter

agréablement ce

casse-cou

à notre jeune Arlette bruxelloise – qu’en pensez-vous ? Tout ce qui est

diction, expression, goût, style

, je

m’en charge à merveille. Mais, à propos de cette diable de vocalise, je en sais que faire pour obtenir un résultat »....

Jeudi matin 

:

« notre air-fabliau va être bien criblé de traits, de variantes, de facilités et je crains que cette orgie de lignes supplémentaires et de

versions diverses ne fasse un bien vilain effet ! » ; et il donne le détail des corrections à faire, en indiquant bien les variantes de

facilité

, et mettant en d’autres endroits « la mention

variante

(ou version)

de M

lle

Bilbaut-Vauchelet

[…] Autrement, comme les autres

variantes sont indiquées comme étant du choix de M

lle

V

auchelet

et exécutées par elle, on croira que celles-ci sont aussi faites par

M

lle

Vauchelet et on les fera de préférence – ce que je voudrais éviter à tout prix ! Cette version en triolets est seulement à l’usage des

mazettes »...

Jeudi

. Il a pris rendez-vous avec

C

arvalho

pour lui faire entendre son 1

er

acte : « Il insiste absolument pour passer

cette

saison-ci

. Il a pour cela une raison qu’il ne m’a pas dite […] Quant à moi, je suis bien décidé à ne pas m’occuper de mes confrères, ni de

leurs collaborateurs et à faire tous mes efforts pour tâcher de produire une bonne chose. C’est certainement là le principal »...

Mercredi

soir

. Il est très attelé à ce « diable de final » qu’il lui envoie « pour le mettre bien d’accord comme texte, notes, nuances, indications de

scène et autres, sans compter mes modifications à l’arrangement de piano »...

Mercredi soir

. Envoi de son travail achevé : « Si vous êtes

aussi satisfait de le recevoir que moi de l’avoir fini, ce n’est pas peu dire ! J’ai dû réécrire plusieurs passages du dernier acte. J’avais fait

dans les dernières répétitions des modifications d’instruments qui ne figurent pas dans la partition de l’opéra. [...] J’ai fait intercaler

dans le 2

e

acte les morceaux coupés, parce que je désire qu’on les joue »...

Choisy-au-Bac dimanche soir [1888 ?]

. Il vient de composer

un petit morceau « à deux temps, très rythmé et d’un mouvement assez animé ! », pour l’album du

Gaulois

 : « Le seul titre qui lui

convienne – et à moi aussi – est

Rigaudon

. Je tiens donc particulièrement à ce qu’on réserve ce titre. [...] Tous les autres titres de danses

anciennes sont à 3 temps – et ce que j’ai fait est à 2 temps ; je ne puis donc changer »...

Sorrente 9 avril

[1891]

, pour la publication de ses

deux Sérénades : « Ces 2 morceaux ont été improvisés dans des conditions identiques, ils font suffisamment contraste et les 2 grands

noms de Musset et d’Hugo sont deux magnifiques pendants »... Quant aux Lavandières de

Ruy Blas

, il a remis une « partitionnette »

à

P

errin

, « contenant le chant et l’orchestre minuscule que je désirais (un double quatuor jouant pizzicato, 2 flûtes et un tambour de

basque). J’y ai joint, je crois en être sûr,

le chant, avec un accompagnement de piano

. C’est cela qu’il faudrait prendre pour la publication.

[...] Il est bien entendu qu’il faut publier la chose pour une

voix seule

 ». Il donne les instructions à suivre en ce sens (avec 3

citations

musicales

) : supprimer les notes chantées par le chœur sur la ritournelle, répéter le mot

l’amour

qui termine le morceau, etc. Quant à

la deuxième sérénade, « inutile d’ajouter que le chant doit être écrit en clé de sol » ; il donne 3 citations musicales pour la ritournelle…

Il relate son voyage en Italie, et se réjouit du succès du

Roi l’a dit

... Il a trouvé les œuvres d’Ambroise

T

homas

« triomphantes dans

toutes les grandes villes de l’Italie : Florence, Rome, Naples ! »... D’autres lettres concernent une audition avec Mlle

M

erguiller

; le

comportement de

C

arvalho

 ; une conversation avec le directeur de l’Opéra

V

aucorbeil

; une représentation à l’Hippodrome… Etc.