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février, Worms va chez le doreur ; la Maison Dutocq fera une facture détaillée le 3 mai 1885 : 399,50 francs pour un « travail
très soigné », plus frais... La date de l’envoi des tableaux au Salon est plusieurs fois reculée... Début juillet 1885, Worms avertit
Eudel d’un accident arrivé au Salon : il regrette cette « balafre » mais reste à sa disposition pour restaurer le tableau... Ludovic
Baschet sollicite communication du dessin de David pour sa reproduction dans le
Salon de 1885
... En août 1887 commence la
correspondance de l’avoué J. Chavreau et de l’avocat Maxime Lacaze : un procès se profile contre la Veuve Dutocq et Cézard,
qui n’ont pas respecté le prix convenu de 150 francs ; le client voyant dans l’affaire « une question de principe », l’affaire est
plaidée le 9 mai 1888, et le tribunal nomme comme expert M. Dangleterre, encadreur... Eudel fournit une relation de l’affaire...
Une transaction à l’amiable ayant été écartée, l’expert dépose son rapport (copie jointe) : « il estime le cadre
280 frs
», rapporte
l’avoué ; le 20 septembre 1888, Eudel est condamné à payer 349,50 F à la partie adverse ; etc. Enfin l’Exposition universelle crée
l’occasion de montrer à nouveau le portrait ; en juin 1889, l’artiste regrette les avaries subies par le cadre, mais assure Eudel qu’il
approuve son placement... On joint 2 L.S., dont une d’Eugène Raguet, secrétaire général de la Société nationale des beaux-arts,
déclinant l’offre d’Eudel de prêter son portrait à une rétrospective (1908).
445.
Émile ZOLA
(1840-1902).
L’Œuvre
(Paris, G. Charpentier et C
ie
, 1886) ; in-8, rel. demi-percaline vieux rose, couv.
conservée (rel. défraîchie et usagée, coiffe et coins émoussés, pages de garde et faux-titre en partie détachées).
200/300
Exemplaire portant la mention « Quarante-septième mille ».
Envoi autographe signé sur le faux-titre au médecin et poète Henry Cazalis, dit Jean Lahor : « Au docteur Henry Cazalis /
Son dévoué confrère / Émile Zola ».
Ex-libris gravé de Jean Lahor en page de garde.
446.
Émile ZOLA
(1840-1902). Note autographe en tête d’une L.S. à lui adressée par L. Favaron, président du Conseil
d’administration de l’Orphelinat de la Coopération de production,
Paris
22 novembre 1901 ; 1 page in-4, en-tête
Orphelinat de la Coopération de production
.
100/150
S’autorisant de l’intérêt et de la sympathie que le « publiciste » a témoignés au travail, Favaron sollicite une collection
des œuvres de Zola pour une tombola au bénéfice de l’orphelinat... Zola a noté en tête, au crayon, ces trois titres :
Germinal
,
Fécondité
,
Travail
.
On joint une L.A.S. de son fils, le Dr Jacques Émile-Zola, à Charles Fasquelle (1924).
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