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PÉRIGORD (A. B. de) [pseudonyme de H. RAISSON]
. Nouvel almanach des gourmands servant de guide dans les
moyens de faire excellente chère. Dédié au Ventre. Première année, deuxième année, troisième année. Paris, Baudouin, 1825-
1826-1827 ; 3 volumes in-16, reliés en demi-basane fauve, rose et marbrée avec ornements. (Relié vers 1880)
500 / 600 €
1) 2 ff., XXIV pp., 238 pp.- frontispice. Deuxième édition de la première année (avec 238 pp., la première n’en comptait que 224). Sans la carte dépliante.
2) 10 ff. n. ch., 264 pp. - frontispice et carte gastronomique de France dépliante.
3) 9ff. n. ch., 246 pp. - frontispice. Sans la carte dépliante.
TRÈS RARE COLLECTION COMPLÈTE DE CES TROIS ALMANACHS. Rédigé par H. Raisson et Léon Thiessé marchant sur les traces de Grimod, ce bel almanach
romantique ne vécut que trois années. Les auteurs s’arrêtèrent lorsque Grimod annonça vouloir continuer sa série. Mais la 9e année resta à l’état de projet.
Ces 3 almanachs sont des guides gastronomiques de Paris : les Halles, les confiseurs, les cafés, les restaurants, les pâtisseries, etc. À la p. 236 du tome 2 on trouve
une notice très défavorable sur la Physiologie du goût de Brillat-Savarin qui venait de paraître.
Vicaire 673 - Oberlé 200 (1ère année seule). Qq. rousseurs sans gravité.
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[PERIGORD (A. B. de) pseudonyme d’H. RAISSON]
. Le Manuel du gastronome, ou Nouvel Almanach des gourmands,
servant de guide dans les moyens de faire excellente chère. Paris, Lebigre, 1830 ; petit in-12, cartonnage papier marbré beige,
pièce de titre rouge, non rogné. (Reliure de l’époque)
100 / 200 €
2 ff., 246 pp. - Frontispice montrant la promenade du gourmand devant un étal de victuailles. ÉDITION ORIGINALE. Ce manuel a paru sans nom d’auteur, mais
la dédicace “aux gourmands de tous les partis” est signée A. B. de Périgord, qui fut un des pseudonymes d’Horace Raisson. DEUX CHAPITRES TRAITENT DE LA
TRUFFE (pp. 78 à 127). Donne aussi les adresses des boulangers, volaillers, poissonniers, traiteurs, épiciers, restaurants, cafés, marchands de chocolat, distillateurs
de Paris. Vicaire 674.
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PETIT (Alphonse)
. Traité de la cuisine russe... suivi d’un vocabulaire des mots les plus usités (tels qu’ils se prononcent en
russe) concernant les provisions de bouche, les termes culinaires techniques, les noms des ustensiles et accessoires de cuisine,
etc. Seconde édition revue et corrigée. Paris, chez Dupont, s. d. (1890) ; in-8, demi-basane rose, fleurons dorés. (Reliure de
l’époque)
120 / 150 €
230 pp. 3 ff. de publicité. Deuxième édition revue et corrigée d’un livre qui avait paru en 1860 sous le titre La Gastronomie en Russie. L’auteur était le chef de
cuisine du comte Panine, ministre de la Justice en Russie. C’est le premier livre en français sur la table russe. Petit a exercé 12 années à Saint-Petersbourg et son
livre a pour but d’aider les confrères susceptibles d’entrer aux service d’une famille russe, et les chefs d’hôtels fréquentés par des sujets du tsar. Bel exemplaire.
Cachet de J. Dupont et Malgat 1 rue Coquillière sur le faux-titre.
Dupont était l’éditeur du volume.
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PONCELET (Polycarpe)
. Nouvelle chymie du goût et de l’odorat ou l’art de composer facilement, et à peu de frais, les
liqueurs à boire et les eaux de senteurs. Nouvelle édition, entièrement changée, considérablement augmentée et enrichie d’un
Procédé nouveau, pour composer des liqueurs fines, sans eau-de-vie, ni vin, ni esprit de vin... Paris, Delalain, an VIII (1800) ; 2
vol. in-8, veau brun marbré, dos lisses ornée, tr. rouges. (Reliure de l’époque)
300 / 400 €
LXXXII pp., 1 f., 251 pp. - X pp. (pp. 5 à 367), 1 p. - Frontispice et 6 planches hors-texte. La première édition, en un seul volume de 390 pp., avait paru en 1755.
Celle-ci est tellement augmentée qu’on peut dire que c’est un livre différent. Le Père Poncelet, religieux récollet et célèbre agronome est originaire de Verdun. On
ne sait rien de sa vie. Son livre est fort complet : vin et eau-de-vie, café et tous les fruits et condiments utilisés pour la fabrication des liqueurs, elixirs, marasquins,
vins parfumés, ratafias, fruits à l’eau-de-vie, sirops, dissertation sur l’odorat et les odeurs, parfums, huiles essentielles... avec aussi des observations sur l’usage
immodéré des spiritueux.
Vicaire 171 - Cole 1048.
L’exemplaire a été relié à l’époque par Grosclaude, un libraire et relieur de Metz, avec son étiquette imprimée sur les gardes. Tache brune dans la marge intér. du
frontispice et des 2 premières pp. du tome 1.
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PREFONTAINE (Chev. Bruletout de).
Maison rustique à l’usage des habitants de la partie de la France équinoxiale,
connue sous le nom de Cayenne. Paris, Bauche, 1763 ; in-8, basane fauve marbrée, tranches rouges. (Reliure de l’époque)
600 / 800 €
3 ff., 211 pp., 4 pp. n. ch., 5 planches dépl. - Titre, XVI pp., 24 pp., 126 pp. ÉDITION ORIGINALE de ce manuel à l’usage des colons de la Guyane. L’auteur était
commandant de cette colonie. Agriculture (surtout le manioc), chasse et pêche, boissons, diverses cultures et manufactures (coton, cacao, café, roucou, indigo,
sucre), des nègres, des indiens. La deuxième partie du volume est un dictionnaire galibi (français-galibi et galibi-français) précédé d’un essai de grammaire. Ce
dictionnaire est de Simon Philippe de LA SALLE DE L’ESTANG.
Bibliog. de la Guyane française p. 215 - Quérard VII p. 332 - Sabin 62038 - Leclerc 1538.
Exemplaire avec 5 planches (sur 7), auquel manquent les pl. 1 et 6. Reliure usagée. Le dernier feuillet qui était endommagé est en partie doublé. Taches brunes
dans la marge intérieure du dernier cahier et petit travail de ver dans la marge du 2e ouvrage.
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PRIVILÈGES ACCORDÉS AUX MAÎTRES PATTISSIERS-OUBLAYERS
de la Ville, Faubourgs et Banlieue de Paris. Imprimés
par les soins des Sieurs François Le Mercier, Pierre-Etienne Rousseau, Louis Fagard, Jean-Joseph Yvon, Tous quatre Jurés en
charge. M. Denis Le Roi Receveur. Paris, Delormel, 1757 ; in-8, veau fauve marbré, encadrement de filets dorés, dos orné,
tranches dorées. (Reliure de l’époque)
300 / 400 €
175 pp. Statuts, privilèges, sentences, ordonnances et arrêts concernant les pâtissiers depuis Charles IX, Henri III... jusqu’en 1755. Volume rare. Vicaire 710 :
“Les oublayers (oublieux) étaient des pâtissiers ambulants qui parcouraient les rues, à l’heure du souper, annonçant leurs marchandises à hauts cris. Sous le nom
d’oublie on désignait, une feuille très mince de pâtisserie analogue aux obélias des Grecs et que nous appelons aujourd’hui des plaisirs.” Cachet de P. Lacam sur la
page de titre et le dernier f.