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BRISSE (le baron).
Le calendrier gastronomique pour l’année 1867. Les 365 menus du baron Brisse. Un menu par jour.
Paris, Bureaux de la Liberté, 1867 ; in-12, demi-chagrin vert, nerfs, filet doré, tranches jaspées (Reliure de l’époque)
300 / 400 €
384 pp. ÉDITION ORIGINALE qui ne fut pas mise dans le commerce. L’ouvrage était réservé aux abonnés de La Liberté. C’est le premier livre du célèbre baron
Brisse, importante figure de la corporation des gourmands du XIXe siècle. Il est né à Géménos (Bouches-du-Rhône) en 1813 et mort à Paris en 1876. Il attira
l’attention en publiant chaque jour dans le journal La Liberté le menu du repas qu’il proposait au lecteur de réaliser le lendemain. Ses menus occupèrent la
curiosité du public, jusqu’au jour où un restaurateur eut l’idée de les servir au jour le jour dans son établissement. Brisse devint alors une célébrité parisienne. Cette
même année 1867, il proposa aux gourmets émérites d’assister à une série de dîners organisés chaque fois dans un lieu différent et dont le premier eut lieu à la
Maison dorée. Brisse fut souvent caricaturé dans la presse, avec sa tête entourée de truffes et de foie gras. Vicaire 121 - Jean Leo 3. Coupure de presse collée au
verso du faux-titre.
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BUC’HOZ (J. P.)
Manuel alimentaire des plantes tant indigènes qu’exotiques, qui peuvent servir de nourriture et de boisson
aux différens peuples de la terre. Contant leurs noms triviaux et botanique (...) les différentes manières de les préparer pour la
cuisine, l’office, la distillation. Paris, Costard, 1771 ; in-12, veau fauve marbré, dos orné, tranches rouges. (Reliure de l’époque)
200 / 300 €
Titre, pp. V à VIII, 663 pp., 1 f. Sous forme de dictionnaire, toutes les plantes, herbes, fruits, légumes qui servent dans l’alimentation. Nombreuses recettes de
cuisine. Né à Metz en 1731, l’auteur fut reçu médecin à Nancy en 1759 et obtint le titre de médecin du roi Stanislas.
Quérard signale une édition de 1770 titrée Manuel élémentaire et usuel tant des plantes exotiques...- Vicaire 128. Cachet de P. Lacam sur la page de titre et sur le
dernier feuillet.
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BURNET.
Dictionnaire de cuisine et d’économie ménagère. A l’usage des maîtres et maîtresses de maison, fermiers, maîtres
d’hôtel, chefs de cuisine, chefs d’office, restaurateurs, pâtissiers, marchands de comestibles, confiseurs, distillateurs, etc. Paris,
Librairie usuelle, 1836 ; in-8, demi-percaline rouge, tr. jaspées. (Relié vers 1880)
150 / 200 €
2 ff., III pp., 788 pp (texte sur 2 colonnes) 10 planches hors-texte, vignettes dans le texte. ÉDITION ORIGINALE de cette remarquable encyclopédie culinaire de
l’époque romantique. Elle donne des milliers de recettes, certaines inédites. Important article sur la boulangerie.
Vicaire 132 (qui ne signale que 8 planches) - Cagle 110 (qui indique 11 planches) - Simon 270.
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[CADET DE GASSICOURT (Ch. L.)
]
Cours gastronomique, ou les Dîners de Manant-Ville. Ouvrage anecdotique,
philosophique et littéraire. Seconde édition dédiée à la Société Épicurienne du Caveau moderne. Paris, Capelle et Renand,
1809 ; in-8, demi-toile verte, fin XIXe s., avec le nom de P. Lacam frappé en or sur le plat.
500 / 600 €
XX pp., et 348 pp. chiffrées 364 (après les XX pp. chiffrées en romain, la numérotation commence à 17) - Planche dépliante. ÉDITION ORIGINALE. La mention de
seconde édition sur le titre est abusive, car le volume n’a jamais paru auparavant. Seuls quelques chapitres avaient été donnés dans le journal L’Épicurien français.
Les éditeurs s’en expliquent dans un avertissement placé en tête du volume. Dans le même avertissement, ils essaient de faire croire que l’auteur du livre est mort.
Cadet de Gassicourt (1769-1821) était fils unique de Louis-Claude, le célèbre pharmacien, et neveu de Cadet-de-Vaux. Il joua un rôle pendant la Révolution puis
fit la campagne d’Autriche comme pharmacien de Napoléon. Sous la Restauration il fut compromis dans plusieurs procès politiques. Son livre est un des meilleurs
recueils anecdotiques de l’époque. Il est rédigé sous forme de dialogues roulant tous sur le boire et le manger, dans tous les pays, à toutes les époques. Il est orné
d’une GRANDE CARTE GASTRONOMIQUE DE LA FRANCE. C’est ici la première de ce genre. Elle fut dessinée et gravée par Tourcaty. À côté des noms de villes,
sont représentés les produits qui s’y fabriquent ; c’est ainsi qu’à Bourg on voit une poularde, à Abbeville des pâtés de bécassines, des jambons à Bayonne, des
truffes à Périgueux, de la moutarde à Dijon, des huîtres à Cancale, des pieds de porc à Ste-Ménéhould et des asperges à Vendôme. C’est aussi une carte des vins
dont l’explication est donnée au chapitre 28.
Vicaire 137 - Bitting 71 - Oberlé 171.
En tête Pierre Lacam a fait relier une autre carte gastronomique de France parue dans Noël gourmand, numéro exceptionnel de L’Art culinaire de 1892.
Ex-libris manuscrit Pierre Lacam juillet 1894.
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CADET-DE-VAUX (A. A.)
Le Ménage ou l’emploi des fruits, dans l’économie domestique ; procédé à l’usage de la mère de
famille... Paris, Colas, 1810 ; in-12, broché, couverture muette rose marbrée, entièrement non rogné.
200 / 300 €
2 ff., XXIV pp., 288 pp. - 1 planche dépl. ÉDITION ORIGINALE fort rare de cet excellent livre de recettes de fruits, confitures, gelées, sirops, compotes, liqueurs,
ratafias, etc. Il contient aussi des conseils pour la maturation des fruits, le blanchiment, la dessication, les glaces et sorbets... Un chapitre concerne le vin,
vendanges, foulage, décuvage, petit vin, vin de paille.
Vicaire 138 - Oberlé 704 - Cagle 117. Exemplaire à toutes marges, déchirure avec manque de papier à l’angle du premier plat de couverture, déchirure sans
manque à la planche.
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CAILLAT (A.)
150 manières d’accommoder les sardines. Marseille, Impr. Colbert, 1898 ; in-8, broché, couverture jaune
illustrée.
1000 / 1200 €
XIV pp., 1 f. blanc, 87 pp., 1 f. de table des chapitres, VI pp. table alphabet. - Frontispice. ÉDITION ORIGINALE DE TOUTE RARETÉ. Superbe préface de Philéas
Gilbert. A. Caillat, grand cuisinier du Midi, fut avec ce dernier, un des collaborateurs du Guide culinaire d’Escoffier. Il donne ici 150 recettes traditionnelles,
régionales et d’autres personnelles pour accommoder la sardine : bouillabaisse, pâtés, terrines, tourtes, aspics, en cannellonis, en conserve, grillées, frites,
marinées, fumées, farcies... Les 5 derniers chapitres sont consacrés à l’Allache, au Nonnat, à la Poutine, au Pissalat, à l’anchois et aux sauces qui les accompagnent
: aïoli, huile d’écrevisses, purée d’oursins, rouille, etc.
Frontispice montrant une poissonnière de Marseille criant Qué soun bello ! Que soun vivo !! la même illustration se trouve sur la couverture, qq. illustrations et
ornements dans le texte. Inconnu de Bitting, Cagle, Oberlé Fastes et manquait aux collections connues, sauf U. Löchner, vente Poulain Le Fur 2000 n° 131).
Bel exemplaire broché.
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[CARACCIOLI (Louis-Antoine de)].
Lettre du Frère François cuisinier du pape Ganganelli, sur les Lettres de ce Pontife à
un Parisien de ses amis. Luques et Paris, Monory, 1776 ; plaquette in-12, cartonnage bradel beige du XIXe siècle.
100 / 120 €
48 pp. ÉDITION ORIGINALE. L’approbation est de Crébillon.
Facétieux pamphlet. En 1775 Caraccioli avait fait paraître un recueil de lettres du pape Clément XIV, données comme traduites de l’italien. Cette publication
suscita des controverses car personne n’avait eu connaissance de l’original italien. L’auteur de ces lettres, pour la plupart apocryphes, se cache ici derrière l’habit
de cuisinier du pape Clément XIV, pour évoquer cette publication et les critiques dont elle fit l’objet. Cachet de P. Lacam au titre et sur la dernière garde.