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NAPOLEON A VARSOVIE
LS « NP », écrite par Méneval, 2p in-4, Varsovie, 16 janvier
1807, à « Mon fils » [le Prince Eugène Napoléon]. Il a
reçu les états de situation de l’armée au 15 décembre et
critique la manière dont elle est établie, car il convient
de réunir les effectifs des dépôts aux régiments. Il lui
revient que des régiments ont subi de grandes pertes et
veux connaître l’état de ceux du Royaume de Naples. Il
n’est pas étonné que le 106
ème
corps n’aille pas mieux :
« c’est la faute du colonel, il y a longtemps qu’il donne
lieu à des plaintes, je vais m’en occuper ». Il demande des
fournitures extraordinaires pour le 56
ème
, l’état de caisse
de ce qui est dû aux corps car il parait qu’il leur serait dû
beaucoup, « mais il faut prendre garde qu’ils ne réclament
pas plus qu’il ne leur revient ». D’autre part, « comme il faut
beaucoup d’argent pour faire venir des effets de France,
faites les fournir en gratification des magasins d’Italie ». Il lui
demande de donner le commandement de ses quartiers au
Général Duhesme et de réserver le Général Mermet pour la
cavalerie et termine : « Je donne ordre au Général Pérignon
et aux Généraux Menou et Montchoisy de m’adresser leurs
états de situation tous les quinze jours, indépendamment
de ceux qu’ils envoient à Paris ».
1000 / 1200
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NAPOLEON APRES EYLAU
LS « Napol », Liebstadt, 21 février 1807 [la bataille d’Eylau
a eu lieu le 8], au Général Clarke. Il a reçu sa note et a
donné les ordres de paiement des pensions et traitements
selon sa demande. « Je désirerai que vous en revinssiez au
projet que vous m’avez proposé d’avoir une commission du
Gouvernement qui payerait tout, et de lui abandonner tout
le reste ».
800 / 1000
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NAPOLEON
LS « Nap », 5p petit in-4, Osterode, 25 mars 1807, à « Mon
fils [le Prince Eugène Napoléon]. Il a reçu de lui l’état des
places d’Italie et dans une longue missive, aux détails
très précis, Napoléon va analyser les stocks de poudre,
pièces de canon, cartouches, mortiers etc. de chaque site
(Mantoue, Venise, Osoppo, Peschia, Lguano, Pizzighettone,
Vérone etc.) pour les rééquilibrer, de façon à ce que toutes
les munitions en Italie soient divisées en cinq parties, afin
que, dans le cas où la communication viendrait à être
successivement interrompue avec la première, il reste
encore de quoi armer et approvisionner la dernière partie.
« Méditez ces idées, conformez-vous-y mais exécutez
vos dispositions graduellement et sans précipitation ».
Belle leçon de stratégie logistique [Lettre éditée dans la
correspondance de Napoléon].
1500 / 1800
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NAPOLEON - CAMP DE BOULOGNE
LS « Nap », 1p petit in-4, au Camp de Boulogne (Pont-de-
Brique), 10 août 1805, à « Mon Cousin » [le Prince Eugène].
« J’apprends que Vernègre retourne en Italie. Mon intention
est que vous preniez des mesures pour le faire arrêter, s’il
y a possibilité et s’il passe dans nos postes » [Lettre éditée
dans la correspondance de Napoléon]. Joint : portrait gravé.
800 / 1000
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NAPOLEON
LS « Nap » (belle et grande signature affirmée) sur papier
avec filigrane pleine page (Napoléon Empereur avec
effigie), 1p petit in-4, St Cloud, 21 septembre 1806, à Mr
Bignon, demandant l’envoi au Général Clarke, d’un état
militaire de Hesse Cassel, « avec le nom des régiments,
leur composition, leur force, leurs cantonnements et leurs
positions actuelles ». Il doit lui envoyer d’autre part « les
meilleures cartes qu’on peut avoir, ainsi que les plans le
plus exacts ».
800 / 1000
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NAPOLEON A BERLIN
LS « Nap », écrite par Méneval, 1p petit in-4, Berlin, 10
novembre 1806, à « Mon fils » [le Prince Eugène Napoléon].
Il ne voit pas d’inconvénient à ce qu’il fasse imprimer
désormais en italien les bulletins [de la guerre] à mesure
qu’ils paraissent.
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