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NAPOLEON
Apostille signée « Np » avec le mot « Approuvé »
autographe, daté du 24 février 1811 [de Paris] sur un
rapport (1 ½ p in-fol avec en-tête et grand filigrane à
l’effigie de l’Empereur) du Duc de Feltre présentant les
officiers, sous-officiers et soldats du 123
ème
Régiment pour
être Porte Aigles.
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NAPOLEON
LS « Napol », à « Mon cousin » [le Major Général de l’armée
d’Espagne Berthier], ½ p petit in-fol, Trianon, 24 août 1811.
Il lui demande d’écrire au Général Dorsenne et au Baron
Dudon pour avoir le compte de l’administration du Général
Bonnet dans les Asturies.
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NAPOLEON - CAMPAGNE D’AUTRICHE
LS « Np », écrite par le Baron Fain, ½ p petit in-4,
Schönbrunn, 12 septembre 1809, à « Mon fils » [le
Prince Eugène Napoléon]. Il lui demande de donner le
commandement de la division de Dragons du Général Pully
au Général de brigade Broc [Armand Louis Debroc, que
Napoléon avait nommé général en mars et qui trouvera la
mort en mars 1810 en servant à Milan].
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NAPOLEON
LS « Nap », avec un ajout autographe dans le texte, écrite
par le Baron Fain, Rambouillet, 11 juillet 1810, au Duc
de Feltre. Il demande à son correspondant de donner
l’ordre au 9
ème
bataillon d’équipages militaires de rentrer à
Plaisance, qu’il soit désarmé, les voitures rentrées au dépôt
et les chevaux répartis chez l’habitant. Ordre doit être
donné aux compagnies d’artillerie - Napoléon a précisé de
sa main « du 8
ème
R[égiment] » - qui sont à l’armée d’Italie
de rentrer à leur régiment. Ordre aux trois bataillons du
train à être employés à la navigation du Po et aux transports
d’artillerie, « de manière que cela ne coûte rien ». Il doit
faire de plus rentrer toutes les compagnies régimentaires et
leur artillerie à l’arsenal d’Alexandrie.
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NAPOLEON
LS « Nap », 2 ½ petit in-4, Fontainebleau, 20 octobre 1810,
à « Mon fils » [le Prince Eugène Napoléon]. Le Prince doit
prendre sur le champ un décret qui applique le tarif donné
le 5 août par Napoléon à toutes les denrées coloniales
entreposées aussi bien dans les entrepôts que dans les
magasins des négociants et cela dans toute l’étendue du
Royaume [d’Italie]. En effet, « le peuple payant ce tarif, il
faut aussi que les particuliers le payent, sans quoi certains
individus auraient tout le bénéfice ». Cependant il ne faut
pas vexer les citoyens, « le droit pourra être acquitté en
lettres de change à 2 et 6 mois de date ». Ces mesures
doivent rendre des sommes considérables et il faudra
en tenir un compte séparé sous le titre « extraordinaire
des douanes ». Il compte employer ces fonds au budget
de la Marine et à l’amélioration des ports du Royaume.
Il précise qu’il a donné d’autre part un décret imposant
les soies à la sortie du Royaume, mais « du côté de la
France elles peuvent sortir et venir jusqu’à Lyon sans rien
payer ». Il détaille toutes les mesures qu’il a prises au
sujet de l’imposition du négoce de la soie entre l’Italie, la
France, l’Autriche etc., dirigées à faire de Lyon le centre
de ce commerce, « ce qui sera utile pour tout le monde ».
Par ailleurs il a accordé aux négociants italiens ce qu’ils
demandaient au sujet de leurs exportations d’outils de
Brescia, de laines de Rome, de draps de Bologne etc. En
final, il vient de charger une commission de faire un tarif qui
réglera et augmentera les droits des douanes d’Italie.
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