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NAPOLEON - CAMPAGNE DE RUSSIE
Apostille S « Np » avec le mot autographe « accordé » datée
de Witepsk le 7 août 1812 sur un rapport du 8 juillet signé
du Duc de Feltre (1p in-fol avec en-tête et filigrane à l’effigie
de l’Empereur) demandant la décoration de la Légion
d’Honneur pour le Capitaine Klein du 26
ème
Régiment de
Dragons, dont il rappelle la carrière et les actions.
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NAPOLEON - CAMPAGNE D’ALLEMAGNE
LS « Napol », avec 2 ajouts autographes dans le texte, 2p
petit in-4, Dresde, 18 mai 1813 au matin, au Major Général
Alexandre Berthier. Superbe texte de stratégie militaire en
plein cœur de la Campagne d’Allemagne. Il lui demande
de faire connaître au Prince de la Moscowa [Ney], « par un
officier intelligent et par un écrit en chiffre » [cet ajout est de
la main de l’Empereur] qu’ils sont à portée de canon de la
petite ville de Bautzen, que l’ennemi occupe comme tête de
« position » [mot de la main de l’Empereur en correction] et
où il a fait des retranchements, que sur la droite sont placés
les Prussiens et sur la gauche les Russes. Napoléon désire que
Ney, avec le Général Lauriston et toutes ses forces réunies,
en marche militaire, se dirige sur Dressa, après avoir dépassé
la Sprée. Alors, « il se trouvera avoir tourné la position de
l’ennemi, il prendra là une bonne position ». Il devra arriver
« bien entièrement » le 19 à Hoyerswerda, s’approchant ainsi
de lui [L’empereur a biffé un mot dans le passage de cette
partie]. Le 21, il pourra se porter sur la position, « ce qui aura
l’effet : ou que l’ennemi évacue pour se retirer plus loin ou
de nous mettre à même de l’attaquer avec avantage » [Cette
lettre à Ney est citée dans le premier volume du « Spectateur
militaire » paru chez Anselin & Pochard en 1826].
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BATAILLE DE LEIPZIG - François FOURNIER-
SARLOVEZE
- [1773-1827] - Général de cavalerie
Superbe lettre écrite le 3
ème
jour de la bataille de Leipzig,
quelques heures avant que l’Empereur ordonne la retraite,
à un Duc [vraisemblablement le Général Arrighi, Duc de
Padoue, commandant le 3
ème
corps de la Cavalerie en
1813, dont Fournier-Sarlovèze commandait la cavalerie
légère] . LAS, 2p in-4, Leipzig, 18 [octobre 1813] à 2 h ½
de l’après-midi. « Les ordres et instructions ont été envoyés
au Général Beurmann. Ma troupe s’établira ce soir, d’après
vos instructions à hauteur de Wogwitz. On ne perdra pas
de vue l’ennemi ; on s’informera s’il a marché par divers
détachements et quelle est la direction que chacun d’eux
aura prise. On saura si la Luppe peut être passée à Wogwitz,
à Herburg ou sur tout autre point, et enfin où l’ennemi a
passé… Le Général Beurmann est prévenu que le Général Piré
occupe Habr et Landsberg. Cette nuit je rejoindrai à Wogwitz,
mon indisposition n’étant que passagère. Je suis en meilleur
état que ce matin ». Il va lui envoyer le rapport demandé et
lui annonce qu’un grand nombre de ses cavaliers ont, sans
ses ordres et pendant la nuit, rejoint leurs cantonnements, la
plupart pour conduire et cacher des chevaux de prix. « Cela
affaiblit ma colonne en cavalerie et c’est de cette arme dont
j’aurais le plus besoin. Je n’ai pas au-delà de 400 chevaux ». Il
le supplie de lui donner encore deux ou trois cent chevaux et
de les faire diriger le soir même sur Wogowitz.
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