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NAPOLEON - LES CENT JOURS
LS « NP », 1p petit in-4, Paris, 27 mai 1815, à « Mon
Cousin », le Major Général Maréchal Soult. Importante
lettre militaire inédite sur les préparatifs de la Campagne de
Belgique. « Notre armée n’étant plus de la même force que
ces années dernières, il est probable que je ne me trouverai
que dans une direction. Vous pourrez donc organiser vos
équipages en conséquence et n’avoir que le tiers ou le
quart de ce qu’avait le Prince de Neufchâtel [Berthier]. J’en
ai fait de même pour le mien ». Il a donné ordre au Ministre
de la Guerre [Davout] de mettre à la disposition de son
correspondant une somme de 50.000 f pour les dépenses
secrètes. Soult enverra sur ces fonds des sommes aux
généraux de division qui seront dans le cas d’utiliser ces
dépenses [A trois semaines de Waterloo, l’Empereur est
bien obligé d’admettre l’affaiblissement de ses troupes :
l’Armée du Nord qu’il préparait à entrer en campagne
était réduite à un effectif de 125.000 hommes - Ancienne
Collection Pierre Bertrand].
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NAPOLEON - LES CENT JOURS
LS « Napole », écrite par le Baron Fain, Paris, 20 avril 1815,
au Général Curial. « Des circonstances m’ont décidé à
donner au Général Morand le commandement de mes
chasseurs à pieds, mais sans que rien n’altère l’opinion que
je conserve des services que vous m’avez rendus depuis
tant d’années ». Il lui en donne la preuve en le nommant
au Gouvernement de son Palais de Rambouillet, en
recommandant au Ministre de la Guerre de le placer d’une
manière convenable au rang qu’il occupait dans l’armée.
« Croyez constamment sur mon attachement ».
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