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SAINTE HELENE
-
LES COMPAGNONS
- Gaspard
GOURGAUD
- [1783-1852] - Premier Aide de camp
de Napoléon à Ste Hélène durant 3 ans, des difficultés
survenues entre lui et Montholon amenèrent son retour en
Europe. Il fut l’un des 4 Mémorialistes. - Ensemble de 2
documents
a) LAS, Neuilly, 1835, à une duchesse, au sujet d’une
invitation.
b) LAS, Paris, 1847, sur papier à son chiffre couronné,
demandant à être compris dans les « généreuses
distributions d’arbres de la pépinière de Versailles »,
portrait joint.
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SAINTE HELENE
-
LES COMPAGNONS
-
LES LAS CASES
a) Emmanuel de LAS CASES - [1766-1842] - Historien, il fut
chambellan sous l’Empire et accompagna Napoléon à Ste
Hélène, y jouant un rôle informel de secrétaire particulier et
rédigeant sous sa dictée ses souvenirs. Lowe le fit expulser
de l’île fin 1816 pour une tentative de correspondance avec
Lucien Bonaparte. Il est le rédacteur du fameux « Mémorial
de Sainte Hélène » / LAS, Passy, 1831, à Montgolfier, au
sujet d’un échange qu’ils vont traiter. / LS, Passy, sd, au
Général Pelet, lui recommandant une prière du Général
Rostollant, « sous lequel je reçus le baptême à Anvers lors
de l’expédition de Flessing ». Portrait joint.
b) Emmanuel PONS de LAS CASES - [1800-
1854] - Embarqué à 15 ans avec son père à Ste Hélène, il
y fut Page de Napoléon. Il relia l’activité de son père en
écrivant sous la dictée de l’Empereur ses mémoires. Il fut
expulsé de l’île en même temps que son père. A la mort
de Napoléon, lorsque Lowe rentra à Londres, il alla le
cravacher publiquement. Il eut une carrière politique en
France par la suite. / LAS, Paris, juin 1842, à M. Dupuy à
Pontivy, au sujet d’une intervention.
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SAINTE-HELENE
-
LES COMPAGNONS
- Louis Joseph
MARCHAND
- [1791-1876] - Premier Valet de chambre de
L’Empereur, qu’il suivi à l’Ile d’Elbe et à Sainte-Hélène, un
des trois exécuteurs testamentaires de Napoléon, qui l’avait
fait comte.
Ensemble de 2 lettres et 2 pièces jointes
a) LAS, 1 ½ p petit in-4 plus page d’adresse, 17 mars
1828, à l’abbé Vignali à Bastia, relative au testament de
Napoléon et au legs fait à Vignali, aumônier de l’Empereur
à Ste Hélène. Montholon n’a pas versé le legs à Vignali :
« une sentence du tribunal, une prise de corps de plus ou
de moins n’est plus rien pour lui qui déjà en a plusieurs ».
Marchand a su chez le banquier Laffitte où les billets de
l’abbé sont protestés, qu’il ne s’en paye aucun et que les
affaires de Montholon vont au plus mal.
b) LAS, 1p in-8, Trouville, 28 novembre 1854, au fils du
Général Bertrand, le sénateur Henry, au sujet des fidèles
de l’Empereur qui se sont engagés à payer intégralement
les legs des serviteurs de l’Empereur. Marchand ne saurait
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SAINTE-HELENE
-
LES COMPAGNONS
- Le Général
BERTRAND
- Rare ensemble de 18 documents autour du
« clan » Bertrand qui resta fidèle à l’Empereur jusqu’à sa fin
a) Général BERTRAND / LAS, Paris, 6 janvier 1844, à son
fils Henry, donnant des nouvelles familiales, parlant du
Gal Gourgaud, se disant très occupé par l’impression des
« Campagnes d’Egypte » [Une de ses dernières lettre, il est
mort le 31]
b) Ensemble se rapportant au père du général, Henry
BERTRAND : 3 minutes de lettres aut. et 5 lettres à lui
adressées (1814-18), dont une de Lady Weth (au sujet des
cachemires de la Comtesse Bertrand), une du Colonial
Office de Londres, avec traduction jointe (sur la permission
d’envoyer à Ste Hélène un précepteur pour les enfants
du Comte Bertrand) et une de Mme Skelton (donnant des
nouvelles de Madame Bertrand, devenue « belle, avec de
l’embonpoint » depuis qu’elle a nourri son enfant [Arthur,
né à Ste Hélène]).
c) Fanny BERTRAND, née Dillon [la fille du général Dillon
et d’une créole de la Martinique, petite cousine de
Joséphine], son épouse qui suivit son mari à Ste Hélène /
LA
d) Napoléon BERTRAND, fils du général qui le suivit à 7 ans
à Ste Hélène / LAS de 1850 à sa sœur
e) Hortense THAYER, fille du général qui le suivit à 5 ans
à Ste Hélène / note aut., de ce qui devait être le titre
d’un dossier : « 1842 - Derniers jours et mort de mon fils
Napoléon ».
f) Henry BERTRAND, fils du général qui le suivit à 3 ans à
Ste Hélène / LAS de 1861 à sa soeur Hortense, donnant des
nouvelles.
g) Arthur BERTRAND, fils du général né à Ste Hélène,
« chouchou » de l’Empereur [il sera du voyage en 1840
pour ramener le corps de Napoléon] / LAS 1827 à son père
de l’Institution Morin (il a 10 ans)
h) Alphonse BERTAND, dernier fils du général, né au retour
de Ste Hélène / LAS, 1864 à sa sœur.
i) Maréchal SUCHET / Belle LAS, Paris, 24 juillet 1821,
au Général Bertrand, saluant son retour en Europe, se
remémorant le camp de Boulogne, et les campagnes qui
ont suivies, le félicitant de sa conduite exemplaire : « vous
avez rempli dignement une noble et douloureuse tâche,
vous avez consacré une belle partie de votre vie à un grand
homme malheureux ». Le Duc de Fitz-James lui a parlé de
lui et a affirmé qu’il venait de demander au Roi sa rentée
en France. Suchet a vu le Duc de Richelieu qui a été plein
d’espérances. « Voilà donc, mon cher général, les portes
de la France prêtes à s’ouvrir pour vous » [Bertrand avait
été condamné à mort par contumace en mai 1816 pour
trahison envers Louis XVIII. Amnistié, Bertrand fut de retour
en France en octobre 1821].
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