65 LOYOLA (Ignace de). Esercitii spirituali […].
Rome, Nella Stamperia del Varese, 1667
. In-8, basane fauve, dos orné,
tranches mouchetées (
Reliure de l'époque
).
200/300
€
De Backer-Sommervogel, V, 71.
Rare édition de la traduction italienne des
Exercices spirituels
du père jésuite Ignace de Loyola, ornée d'un frontispice
et de 25 jolies figures à pleine page gravées sur cuivre. Certaines d'entre elles sont saisissantes.
Mouillure touchant la plupart des cahiers et des planches. Éraflures sur le second plat, petit manque à la coiffe de tête.
66 LUSUS IMAGINIS IOCOSAE sive Echus a variis Poètis, variis linguis & numeris exculti.
Utrecht, Gilles Roman,
1638.
2 parties en un volume in-8, vélin souple, tranches mouchetées de rouge (
Reliure de l'époque
).
300/400
€
Très curieux recueil de poèmes échotiques en plusieurs langues, orné d'une figure gravé en taille-douce par
J. G. Bron
montrant un jeune berger faisant parler les rochers.
Il s'ouvre sur le célèbre Echo de Janus Dousa, qui avait paru en 1604, et contient, entre autres, le traité sur la nature du
son et de l'écho de Martin Schookius, le
De natura soni et echus.
Ce dernier paraît ici pour la première fois.
Premier cahier désolidarisé.
67 [MACÉ (René)]. L'Abbé en belle humeur.
Cologne, Pierre Marteau, 1734.
Petit in-12, veau fauve, filet noir et
roulette à froid autour des plats, petite pastille dorée aux angles, dos orné, pièce de titre rouge, roulette intérieure,
tranches dorées (
Reliure vers 1820
).
150/200
€
Nouvelle édition de ce curieux roman galant, publié pour la première fois en 1700 sous le titre
Le Prosélite en belle
humeur.
Selon Gay-Lemonnyer (I, 4),
malgré de nombreuses réimpressions, ce livre est devenu rare.
Ex-libris gravé avec les initiales LM, non identifié.
Agréable exemplaire.
68 MANUSCRIT.—G
UILLAUME
P
ERRAULT
,
T
RAITÉ DES VICES ET DES VERTUS
.
─
L
OTHAIRE
,
D
E LA MISÈRE DE LA CONDITION
HUMAINE
.
─
B
ONAVENTURE
,
C
OMMENTAIRE SUR LES SENTENCES DE
P
IERRE
L
OMBARD
.
─
S
AINT
P
AUL
,
É
PITRES AUX
R
OMAINS ET AUX
C
ORINTHIENS
. — Manuscrit latin des XIV
e
et XV
e
siècles.
Papier. 221 ff. (298 x 214 mm), non foliotés, 2 colonnes par page ; réglure à l’encre brune. Á l’origine, ce manuscrit
a été monté sur 4 nerfs fendus, ce qui montre l’ancienneté de la sa constitution ; tranchefiles constituées d’un fil
brodé sur une âme simple. La reliure a été refaite au début de l’époque moderne par l’addition d’un simple carton
recouvert d’un défet tiré d’un ouvrage en allemand.
2 000/3 000
€
C
OMPOSITION
. 19 cahiers de 12 ff. - Les titres et initiales manquent. – Les feuillets extrêmes manquent, ce qui rend vaine
l’étude historique du manuscrit.
Ce volume se présente comme un recueil bien établi mais, en y regarder de près, il existe de nombreuses disparités. Il y
a 3 ensembles distincts : 1) sur le premier figure le traité
des Vices et des vertus
de Guillaume Perrault ; 2) en fin de
volume, est relié un commentaire des Sentences de Pierre Lombard attribué à Bonaventure, dont les derniers feuillets
ont été utilisés pour porter les épîtres de saint Paul aux Romains et aux Corinthiens. 3) entre ces deux piliers, on a glissé
deux cahiers portant divers traités, dont le
De miseria conditionis humanae
de Lothaire, futur pape Innocent III.
L’ensemble du volume est écrit sur papier et sur deux colonnes. Il n’y aucun titre autre que ceux qui ont été portés dans
les marges par un annotateur plus tardif (XV
e
s.) ; aucune initiale n’a été dessinée ou peintes bien que l’espace pour les
recevoir ait été réservé.
Mais chaque ensemble — voire chaque œuvre — a reçu une mise en page un peu différente, et une écriture très typée :
1) I
9(12—3)
les 3 premiers fol. manquent engendrant une lacune textuelle (f. 1-9), II
12
-XI
12
(f. 10-129), XII
9(12—3)
les 3
derniers fol., inutilisés, ont été coupés (f. 130-138). Deux systèmes de signatures se suivent, les premiers cahiers
signés « Primus », II-III signés « Secundus et Tercius » à gauche dans la marge sup. du 1
er
fol ; puis l’on passe à une
signature en chiffres romains au centre de la marge sup. du 1er fol. du cahier (« VI », puis « VIII » à « XII »).
L’écriture est sur 2 colonnes (228 x 70/72 mm) de 42/43 lignes ; entrecolonnes de 15 mm. Écriture très épaisse ; titres
d’une encre plus pâle portés dans les marges d’une autre main (XV
e
s.).
2) XIII
12
-XIV
12
, soit 2 cahiers non signés (f. 139-162) : 40 lignes par colonnes (68 et 72 x 240 mm) ; entrecolonnes de
18 mm. ; deux mains, l’une fine et déliée, l’autre plus relâchée, ont écrit le traité de Lothaire ; annotations marginales
également de plusieurs mains. Le traité suivant est d’une main plus épaisse. Le dernier traité est écrit sur des colonnes
de 54 lignes, d’une encre très claire, presque jaunissante : écriture bien formée portée sur un encadrement légèrement
oblique.
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