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98 URBAIN VIII. Epistolae et evangelia totius anni, ex praescripto Missalis Romani, sacrosancti Concilii Tridentini

decreto restituti.

Anvers, Ex Architypographia Plantiniana, 1750.

In-folio, maroquin rouge, bordure dorée constituée

de filets, d'une petite et d'une grosse roulette, bordure dans le même genre dessinant un panneau central, fleuron

aux angles, cartouche octogonal de forme concave mosaïqué de maroquin vert au milieu avec ses bords et ses angles

rehaussés de filets et petits fers dorés, dos orné, pièce de titre verte, roulette intérieure, tranches dorées (

Reliure de

l'époque

).

500/600

R

ARISSIME ÉDITION ANVERSOISE DE CE MISSEL ROMAIN

, ornée d'un frontispice gravé en taille-douce représentant la

Crucifixion et d'une vignette sur le titre montrant la Cène.

Texte imprimé en rouge et noir et encadré de deux filets.

Exemplaire auquel on a ajouté 2 planches de scènes religieuses gravées en taille-douce, découpées au trait carré et

montées.

Séduisante reliure en maroquin mosaïqué, sortant sans doute d'un atelier flamand.

Frontispice doublé. Il manquerait cinq feuillets à la fin du volume, contenant un

Kalendarium festorum sanctorum

et des

Rubricae particulares.

Frottements à la reliure, usure à un coin et petit accroc en queue.

99 VALERIANO BOLZANI (Giovanni Pierio). Les Hieroglyphiques. Autrement Commentaires des lettres et figures

sacrées des Aegyptiens & autres Nations.

Lyon, Paul Frellon, 1615

. 2 parties en un volume in-folio, basane marbrée,

chiffre PS doré dans les angles, dos orné de caissons portant le même chiffre, pièce de titre rouge, tranches marbrées

(

Reliure de l'époque

).

1 000/1 500

Landwehr,

Romanic

, n°765. — Praz, 521.

Édition originale de la traduction française de Jean de Montlyart de l'un des plus célèbres et des plus importants livres

d'emblèmes de la Renaissance. Elle succède à la traduction de Gabriel Chappuis publiée en 1576 à Lyon également.

Le

Hieroglyphica

de Valeriano (1477-1560), dit Pierius, imprimé pour la première fois en 1556, eut un succès

considérable et fut traduit dans plusieurs langues. C'est un vaste commentaire ordonné et savant sur les emblèmes et les

symboles que l'on trouve dans les hiéroglyphes égyptiens, et l'occasion pour l'auteur de détailler les connaissances des

Anciens concernant l'histoire naturelle, la physique et les phénomènes de la nature représentés dans ces figures

emblématiques.

Très beau titre-frontispice architectural, gravé en taille-douce par

Léonard Gaultier,

richement ornementé et

compartimenté de scènes historiées, avec le portrait de l'auteur dans le haut de la composition, et 310 emblèmes gravés

sur bois dans le texte, identiques à ceux de l'édition latine donnée par Frellon en 1602.

E

XEMPLAIRE AU CHIFFRE DU COLLÈGE DE

P

LESSIS

-S

ORBONNE

. Il provient de la bibliothèque de Jean-Baptiste Huzard (1755

1838), avec sa griffe imprimée au verso du frontispice. Membre de l’Académie des Sciences, vétérinaire et directeur de

l’École vétérinaire d’Alfort, celui-ci avait rassemblé une impressionnante collection de près de 40 000 volumes sur la

littérature agronomique, les sciences naturelles, l’équitation, la chasse et la médecine vétérinaire.

Manque le dernier feuillet (blanc ou marque ?). Mouillure plus ou moins importante dans les fonds des cahiers. Coiffes

et un coin accidentés avec manques.

100 VALTURIN (Robert). Les Douze livres touchant la discipline

Militaire.

Paris, Charles Perier, 1555.

In-folio, vélin ivoire à

recouvrement (

Reliure moderne

).

2 000/3 000

Brun, p. 307. — Cockle, n°501.

Édition originale française de ce superbe livre sur l’art militaire,

traduite par Louis Meigret.

L’illustration est remarquable, exécutée au trait avec précision et

élégance. Elle comprend 86 beaux bois dans le texte, les mêmes que

ceux gravés par

Mercure Jollat

pour l’édition latine de Paris, 1532,

eux-mêmes copiés sur les figures de l’édition donnée à Vérone en

1483 par Boninus de Boninis.

La grande marque typographique de Charles Perier, qui se trouve sur

le titre (Renouard, n°871), est vraisemblablement l’œuvre de

Jean

Cousin.

Deux cachets du XIX

e

siècle de deux écoles militaires, dont l’un

répété.

Traces de mouillure brune sur le titre. Petite galerie de ver dans le

blanc du titre et dans la marge inférieure de quelques feuillets,

comblée sur le titre et à certains feuillets.

33

100