Background Image
Previous Page  45 / 72 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 45 / 72 Next Page
Page Background

138 LA FONTAINE (Jean de). Fables.

Paris, H. Fournier aîné, 1838.

2 volumes in-8, demi-maroquin rouge, dos lisse

orné de filets et de fers dorés, non rogné (

Reliure de l'époque

).

200/300

Illustration de Grandville comprenant 132 planches hors texte et plusieurs petites figures dans le texte.

Fine reliure de l’époque.

Légères rousseurs. Tranches piquées, petits frottements à la reliure.

139 LORRAIN, Jean. (Paul Duval dit). Deux lettres autographessignées de J. Lorrain.

100/150

- Lettre à Henry Houssaye. (1889). Carton in-32, recto verso avec enveloppe. “(10 lignes). … Cher Monsieur et cher

Maître … Merci … de votre superbe ouvrage sur Aspasie, Cléopâtre et Théodora. Cela me remet de la Bête Humaine

de Zola”.

- Lettre à une correspondante non identifiée. In-16. 10 lignes.

“Ci-joint chère Madame et âme les deux … little things dédicacées plus une loge valable jusqu’à dimanche soir

inclusivement pour aller rougir à mes obscénités…

140 LORRAIN, Jean. (Paul Duval dit). “Les Bras”. Poème autographe en 14 alexandrins, signé et daté de

Paris, 7

octobre 1905

.

200/300

“Bras nus, vivant collier, aux nuques asservies Des hommes ; gestes lents au rythme des douceurs …”

Poème publié dans le n° de Noël 1905 de la revue Femina.

141 [3247] LORRAIN, Jean. (Paul Duval dit). Deux l.a.s ; sur deux cartons.

100/150

- “Nice ce 14 Mars. Alors plus de Niké la Belle. Suis désolé car c’était la seule chose qui me passionnait dans votre

journal. Oh! la pruderie de ce public sans pudeur!

Du Lorrain chaste? Nous trouverons peut-être en bousculant le fond de mes tiroirs, mais ne me demandez rien sur le livre

de Mr d’A…” (16 lignes).

- “Auteuil, ce dimanche 20 Mai. N’oubliez pas, mon cher ami, de m’envoyer ou de me faire remettre au plus tôt le

costume du Dante vert à cagoule ; j’en ai besoin pour jeudi soir …Je viens de lire dans l’Ermitage un évangile ésotérique

qui m’a enchanté, réjoui et ravi. je suis je crois enfin délivré des larves (?) et des absurdes bêtes spectrales”.

142 LORRAIN, Jean. (Paul Duval dit). L.a.s, sur papier in-8 à en tête de l’Hôtel Suisse, à Genève, datée du 28 août 1892.

Adressée à un des deux frères Nathanson, fondateurs de la Revue Blanche, probablement Thadée Nathanson, dont

l’épouse Maria Godebska, dite Misia, a servi de modèle à quelques couvertures de cette revue. (24 lignes)

150/200

“En route pour les châteaux du Roi de Bavière, Les Châteaux!? Je ne puis rien vous envoyer car mon appartement est

fermé et mon personnel (un valet de chambre, le seul garde!) en congé pour deux mois…Mais je peux écrire à une amie

qui a un exemplaire du Conte… S’il vous plaît, j’ai de quoi compléter, mais cette Princesse sous Verre est à mon avis

(je ne mouche pas du pied) la Perle de l’Ecrin. Si fade et si veau froid que soit la Suisse qui fait sa cuisse (c’est du

Montesquiou) oh combien je préfère les lacs aux falaises et aux galets des glaciers.

Voulez-vous mettre aux pieds de Madame Nathanson votre Jean Lorrain”.

143 LORRAIN, Jean. (Paul Duval dit). L.a.s adressée à Maurice Talmeyr, écrivain et journaliste. In-12, 16 lignes. Datée

du 20 novembre (1891).

80/100

“C’est la guigne noire, mon cher Talmeyr, vous prenez la peine de me venir voir en mon lointain Auteuil, et vous tombez

sur la répétition de la Mégère Apprivoisée … C’est ma mère qui a eu la rare aubaine de vous recevoir… Je vais tâcher

d’organiser occasion mangeatoire de vous retrouver avec vos amis Forain

et Chevassu…”

M. Talmeyr (1850-1931) était membre de la Société des Gens de Lettres, et … de la Ligue Française anti-maçonnique

144 LORRAIN, Jean. (Paul Duval dit). Lettre autographe datée mardi 27 X, au marchand d’art asiatique de Toulouse

Armand Logé. 4 pages 150 x 111 mm.

100/150

“Je ne vous oublie pas. Mais une telle vie, de tels tracas. Je passe maintenant la moitié de l’année à l’étranger, car Paris

et les Dreyfusards me dégoûtent tellement. Je n’aime plus la France, je ne m’y plais plus. J’ai passé tout l’automne à

Venise et en Allemagne…”

Cette maison, qu’il appelait son « tourne-bride de sous-lieutenant », située dans le septième arrondissement, fut la

dernière demeure de Barbey d’Aurevilly. Il y écrivit Les Œuvres et les hommes. Il réunissait chaque dimanche quelques

auteurs débutants, dont François Coppée, Paul Bourget, Huysmans, Péladan et Jean Richepin. Son ami Léon Bloy, autre

rebelle, résidait en face de chez lui, au n° 24.

43