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606 p., demi-basane prune, dos lisses, auteur, titre, tomaison

et filets dorés, couv. cons., non rogné (dos éclaircis). L’ou-

vrage obtint le Grand Prix Gobert en 1893 et 1894 décerné

par l’Académie française, destiné à récompenser « le mor-

ceau le plus éloquent d’histoire de France, ou celui dont le

mérite en approchera le plus ». – Est. 25/50

HISTOIRE GÉNÉRALE, VOYAGES

192 « 1914 illustré ».

Revue hebdomadaire illustrée des

Actualités universelles. Du n° 1 (août 1914) au n° 183 (mars

1918). Brux., 1914-1918, 181 fasc. 4°, 8 p., nombr. ill. in-

texte. (il manque les n

os

121 et 173). – Est. 30/60

193 Affaire Dreyfus. – Lettre de faire-part mortuaire

humoristique

sur la fin de l’Affaire, suite au Conseil de

Guerre de Rennes. Namur, Imprimerie à vapeur Louis

Roman, s.d. [1899], 1 feuillet de 42 × 24 cm. Texte imprimé

dans un large cadre noir (traces de pliures, tout petit trou avec

perte d’une lettre). Document de toute rareté. « Vous êtes

prié d’assister aux convoi, service et enfouissement (enfin !)

de la fameuse Affaire Dreyfus, décédée devant le Conseil de

guerre de Rennes, en sa cinquième année, à la suite d’une

longue et LABORI... euse campagne qui ne marcha pas

précisément sur DÉROULÈDE [...] Vu la durée de la

cérémonie, on se réunira dès L’Aurore. Le texte est suivi du

Testament olographe et définitif [de] L’Affaire Dreyfus

[...] »./

AMAND. Caricature en couleurs de Zola

caressant

un cochon, ses livres disséminés sur le sol. Brux., Lyon-

Claesen, s.d. (vers 1890), 40,5 × 33 cm (petites déchirures

marginales)./

« Le Petit Journal ».

Supplément illustré. 7

numéros relatifs à l’Affaire Dreyfus (état moyen, dos

fendus)./ Ens. 9 pièces. – Est. 100/150

194 Annuaire de la noblesse de France.

140

e

et 143

e

année

(2 vol.)./

Le Petit Gotha illustré

(1968, 1 vol.)./

Royalty

Peerage and Nobility of the World

(vol. 90 et 91)./ Ens. 5

vol. 8°, rel. édit. – Est. 30/60

195 BABEUF (Émile). Procès des ex-ministres,

précédé de

notices historiques, contenant des faits inédits sur MM. de

Polignac, de Peyronnet, Chantelauze et de Guernon de

Ranville. Paris, A. Hocquart jeune, 1830 et 1831 (vol. 3), 5 t.

reliés en 2 vol. 8°, portr., 216 p. ; portr. 216 p. ; portr., 215

p. ; portr., 216 p., et 193 p., demi-chagrin bordeaux de

l’époque, dos à nerfs ornés de fleurons dorés (rel. lég. salies,

mors fendillés, rousseurs). Édit. orig. (?). Le procès de quatre

anciens ministres de Charles X, accusés d’avoir participé au

coup de force constitutionnel du 25 juillet 1830 qui a

déclenché la révolution de Juillet, se tient devant la Chambre

des pairs du 15 au 21 décembre 1830. Il constitue la première

grande épreuve politique que doit affronter la monarchie de

Juillet, qui en sort victorieuse et affermie. En août 1830,

quatre ministres du dernier ministère du règne de Charles X,

sont arrêtés alors qu’ils tentaient de fuir à l’étranger. Il s’agit

du président du conseil, le prince de Polignac, du garde des

sceaux, Jean de Chantelauze, du ministre de l’Intérieur, le

comte de Peyronnet, et du ministre de l’Instruction publique,

le comte de Guernon-Ranville. Dans la nuit du 26 au 27 août,

ils sont internés au fort de Vincennes. Ouvrage écrit par

Émile Babeuf, fils du révolutionnaire Gracchus Babeuf. –

Est. 50/75

196 BONTE (P.) et IZARD (M.). Dictionnaire de l’eth-

nologie et de l’anthropologie.

P., P.U.F., 1991, fort 8°,

pleine toile édit., jaq. – Est. 25/50

197 BRAUDEL (Fernand). Grammaire des civilisations.

P., Arthaud/Flammarion, 1987, grand 8°, 608 p., demi-

basane brune à coins, dos à 4 nerfs, pièces de titre, filets et

pointillés dorés, couv. cons./

BARRADAS DE CAR-

VALHO (J.). À la recherche de la spécificité de la renais-

sance portugaise.

L’« Esmeraldo de situ orbis » de Duarte

Pacheco Pereira et la littérature portugaise de voyages à

l’époque des grandes découvertes. Contribution à l’étude des

origines de la pensée moderne. P., Fondation Gulbenkian,

1983, 2 vol. grand 8°, 852 p., demi-basane brune à coins, dos

à 4 nerfs, pièces de titre et de tomaison, roulettes, filets et

fleurons dorés, couv. cons./

ORTALLI (G.). La Peinture

infamante du

XIII

e

au

XVI

e

siècle.

P., Monfort, 1994, grand

8°, 133 p., ill. h. t., br./

SISMONDI (J. SIMONDE

DE

). De

la littérature du midi de l’Europe.

Brux., Dumont, 1837, 2

vol. grand 8°, 583, 709 p., demi-basane moderne rouge à

coins, dos à 4 nerfs, auteur et titre dorés, roulettes et fleurons

dorés (rousseurs et mouillures)./

OLIVIER-MARTIN (Fr.).

Histoire du droit français

des origines à la Révolution. P.,

CNRS, 1992, grand 8°, 763 p., br./ Ens. 7 vol. – Est. 25/50

198 CANTO-SPERBER (M.). Dictionnaire d’éthique et

de philosophie morale.

P., P.U.F., 1997, fort 8°, toile édit.,

jaq. – Est. 25/50

199 [CARRIÈRE (Frédéric de]. Voyage au temps de la

douceur de vivre.

Présentation et notes de René Héron de

Villefosse avec trente-deux aquarelles représentant diverses

vues du Paris de Louis XVI par des artistes de l’époque. P.,

Les Publications techniques et artistiques, 1947, 4°, 58 p., 32

aquarelles, en feuilles sous double emboîtage velouté rouge

(défr. et frotté). Tiré à 699 ex. num. Ex. h.c. non num.

Ouvrage publié d’après un manuscrit trouvé dans sa maison

de campagne et transcrit par Héron de Villefosse. L’auteur,

ancêtre par alliance de ce dernier, fit partie de l’armée de

Condé, au régiment des Dragons commandé par le Duc

d’Enghien, fusillé à Vincennes en 1804. Intéressant témoi-

gnage sur le Paris d’avant la Révolution. – Est. 50/75

CHATEAUBRIAND ET LA PRESSE ROYALISTE

200 « Le Conservateur ».

N

os

1-78 (tout ce qui a été publié).

Paris, Le Normant Fils, oct. 1818 – mars 1820, reliés en 6

vol. 8°, plein papier marbré, dos lisses, pièces de titre, ex-

libris « Bourg-d’Iré » (garde arrière du t. 1 manquante). Créé

en opposition au journal libéral « La Minerve ». Jusque là le

parti ultra-royaliste s’était contenté de la « Correspondance

administrative » de Fiévée, sur laquelle encore il ne pouvait

compter sans réserve. En présence du prodigieux succès du

journal libéral, il ne voulut pas rester plus longtemps désar-

mé ; la création d’un recueil rival fut décidée, auquel on

donnerait le nom de « Conservateur ». Mais la fondation d’un

recueil nouveau présentait de grandes difficultés. Pour qu’il

parut avec éclat, il fallait que les hommes les plus consi-

dérables du parti s’y associassent ouvertement. Or, ces hom-

mes, appartenant pour la plupart à l’ancienne noblesse,

étaient en outre pairs de France ou députés, et il leur en coû-

tait de se faire journalistes. Chateaubriand lui-même parais-

sait y répugner. Néanmoins, l’intérêt commun triompha de

ces scrupules, et, dans une réunion qui eut lieu chez Matthieu

de Montmorency, la création du « Conservateur » fut résolue.

Aux premiers fondateurs, MM. de Bruges, de Talaru, de Poli-

gnac, de Vitrolles, s’adjoignirent bientôt MM. de Château-

briand, Fiévée, de Villèle et de Castelbajac, ce dernier au

refus de M. de Bonald. Ainsi fut fondé le journal, dont le 1

er

numéro parut le 8 octobre 1818. Ce numéro qui eut un grand

retentissement, contenait une lettre de l’éditeur, M. Lenor-

mand à Chateaubriand, et une réponse de celui-ci, dans la-

quelle il exposait, avec son talent ordinaire, le plan du nou-