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732 DYPRÉAU (Jean). Inventaire de l’Arche.

P., La Sirè-

ne, 1953, in-12, br., non coupé. Édit. orig. tirée à 305

ex.num. 1/275 vélin./

IDEM. La Verberie.

Brux., Phan-

tomas, mai 1970, plaquette 8°, agrafée./

IDEM. Le Présent

imaginaire.

Dison, Le Plomb qui fond, 1954, plaquette 4°,

br., non coupé. Édit. orig. tirée à 130 ex. num. sur Hollande./

IDEM. Chemin des proverbes.

P., L’Arche, 1951, 4°, br.,

non coupé. Édit. orig. tirée à 170 ex. num./ Ens. 4 vol. – Est.

40/60

733 DYPRÉAU (Jean). Notes sur la noix.

Illustration de

Félix De Boeck. Brux., L’Arche, 1952, 4°, br. Édit. orig. tirée

à 55 ex. num. Envoi au galeriste Richard Lucas./

IDEM.

Centre de gravité.

[Brux.], À l’Enseigne de la Sirène, 1954,

4°, br. Édit. orig. tirée à 130 ex. num. sur Hollande (ex. n° 1).

Envoi au même./

IDEM. Le Présent imaginaire.

Brux., À

l’Enseigne du Plomb qui fond, 1954, 4°, br. Édit. orig. tirée à

130 ex. num. sur Hollande. 1/30 H.C. Envoi au même./

IDEM. Chemin des proverbes

. Brux., L’Arche, 1951, 4°,

br. Édit. orig. tirée à 170 ex. num.sur vélin du Marais. 1/20

H.C. Envoi au même./ Ens. 4 vol. – Est. 25/50

ÉDITION ORIGINALE

734 EL LISSITZKY (Lazar MARKOVITCH, dit). Russ-

land.

Die Rekonstruktion der Architektur in der Sowjet-

union. Mit 104 Abbildungen. Wien, Anton Schroll und Co.,

« Neues Bauen in der Welt », 1, 1930, 4°, 103 p., br. couv.

illustr. par El Lissitzky (manque au dos et au 2

e

plat de

couv.). Édit. orig. de cette célèbre publication reproduisant

les œuvres ou les projets architecturaux de El Lisstizky, M.

Ginsburg, Tatlin, N. Ladowski, les frères Wjesnin, B.

Welokowski, G. Barchin, and Mjelnikow... (Sharp, pp. 75 et

175 ; The Russian Avant-Garde Book 1910-1934, pp. 228 et

275 ; Avant-Garde Page Design 1900-1950, p. 228). – Est.

150/200

735 ÉLUARD (Paul). Doubles d’ombre.

Poèmes. Dessins

d’André Beaudin (1913-1943). P., NRF, 1945, petit 4°, demi-

chagrin vert à coins, dos à 4 nerfs, auteur et titre dorés, filet

doré de séparation sur les plats, tête dorée, couv. et dos cons.

(petits frottis). Édit. orig. tirée à 991 ex. num. 1/960 hélio mat

supérieur. – Est. 100/150

736 ÉLUARD (Paul). Souvenirs de la maison des fous.

P.,

Vrille, 1945 (achevé d’imprimer 31 janvier 1946), plaquette

4°, br. (couv. légèrement jaunie, pied de dos recollé). Édit.

orig. tirée à 786 ex. num. sur vélin pur fil. Ce recueil

comprend 8 textes de Paul Éluard illustrés de 8 reproductions

de dessins du peintre Gérard Vulliamy – futur gendre

d’Éluard – à partir de portraits d’aliénés que l’artiste avait

dessinés en Lozère pendant la guerre. – Est. 25/50

737 « L’Enragé ».

N

os

1, 2, 3, 4. P., Jean-Jacques Pauvert,

1968, 4 fasc. 4°, agrafés, couv. illustrées (par Siné, Willem et

Bosc). Hebdomadaire fondé le 24 mai 1968 par Jean-Jacques

Pauvert et Siné, vendu à la criée puis en kiosques. « Ce jour-

nal est un pavé. Il peut servir de mèche pour cocktail

Molotov. Il peut servir de mouchoir anti-gaz ». – Est. 50/75

EX. AVEC SUITE

738 ENSOR. – CUYPERS (F.). Aspects et propos de

James Ensor.

Bruges, Stainforth, 1946, 8°, 92 p., front., 7

ill. in-t., fac-similés de lettres, br., couv. rempliée, ex-libris.

Tiré à 531 ex. num. 1/100 ex. sur Hollande Pannekoek

contenant une suite en sépia des 7 illustr. – Est. 50/75

739 ENSOR. – FONTEYNE (Édouard). La Provinciale.

Pièce en 3 actes. Illustrations de James Ensor (front., vi-

gnette, in- et h. t. en sanguine). Brux., Édit. du Jardin de

l’Inutile, 1921, in-12 carré, br. (décharge de la couv. sur le 1

er

et le dernier f.). Édit. orig. – Est. 25/50

740 Ensor.

Exposition. Brux., Musées royaux des Beaux-

Arts de Belgique, 1999, 4°, 344 p., nombr. ill. noir et coul.,

rel. édit., jaq./

TRICOT (X.). Léon Spilliaert.

Les Années

1900-1915. Anvers, Pandora, 1996, 4°, 213 p., nombr. ill.

noir et coul., rel. édit., jaq./ Ens. 2 vol. – Est. 25/50

741 ERNST. – Max Ernst.

Ses oiseaux, ses fleurs nouvelles,

ses forêts volantes, ses malédictions, son satanas... Catalogue

d’exposition avec un texte de René Crevel. P., Galerie

Georges Bernheim, 1928, plaquette 8° de 12 pages dont la

couverture (tachée). Très rare. – Est. 150/200

742 EVENEPOEL. – Henri Evenepoel,

1872-1899. Expo-

sition. Brux., Crédit Communal, 1994, 4°, 375 p., nombr. ill.

noir et coul., rel. édit., jaq. Importante étude. – Est. 20/40

RELIURE DE JEAN DE GONET, 1981

743 FAUTRIER. – GANZO (R.). Lespugue.

11 lithogra-

phies originales de Fautrier. [Paris, Les Auteurs], 1942, in-4°

oblong, reliure souple en peau de truie gaufrée se composant

de 30 rectangles (5 en longueur et 3 en hauteur) accolés les

uns aux autres, dos avec 4 pièces en beige attachées aux plats

par de petits rivets, contreplats en velours beige et gardes en

velours gris, couv. cons., chemise (dos en box vert pâle à

petites bandes doublées de velours gris clair, titre doré au

dos, étui bordé de même, petites rousseurs habituelles à tous

les exemplaires (reliure signée Jean de Gonet et datée 1981).

Édit. orig. tirée à 133 ex. num. 1/90 ex. sur Chine, signés par

Ganzo et Fautrier en dessous de la justification. Celui-ci

enrichi d’un dessin original signé par Fautrier. Premier livre

illustré par Fautrier (1898-1964), précédé par un projet qui ne

vit jamais le jour. Dans les années trente, Malraux, qui tra-

vaillait pour Gallimard, proposa au peintre d’illustrer un

ouvrage de son choix. Fautrier choisit Les Illuminations de

Rimbaud, puis y renonça pour se consacrer à L’Enfer de

Dante. L’ouvrage ne fut finalement jamais édité, seules les

lithographies firent l’objet d’une exposition à la galerie de la

NRF. L’année 1940 marqua le retour du peintre à Paris. Il se

lia alors avec Paulhan, Char, Ganzo, Ponge et Éluard dont il

illustra les œuvres. Dans ce premier livre, Ganzo (1898-

1995) et Fautrier établissent un dialogue sur le thème de la

femme, inspiré de la « Vénus de Lespugue » ou « Dame de

Lespugue », statuette féminine en ivoire de mammouth,

découverte en Haute-Garonne et aujourd’hui conservée au

musée de l’Homme. Pour accompagner ces poèmes, le

peintre dessina 11 lithographies en couleurs, la plupart repré-

sentant des nus allongés. Il en confia l’impression à Mourlot

(Rauch, Les Peintres et le livre, 186 ; Y. Peyré, Peinture et

Poésie, pp. 134 et 174 ; Mason, Cabinet des Estampes, Genè-

ve, 1986, pp. 74-84 ; Musée d’art moderne de la Ville de

Paris, Fautrier, p. 189).

Dans le domaine réservé mais de plus en plus international

qu’est celui de la reliure d’art, Jean de Gonet apparaît comme

la figure majeure des trente dernières années. En 1979,

l’exposition qui présentait à la Bibliothèque Nationale l’œu-

vre de Georges Leroux et de Monique Mathieu, dont la

réputation était alors bien établie, fit aussi découvrir Jean de

Gonet, dont l’activité créatrice n’avait alors que cinq ans

d’âge. Dès cette première apparition publique les productions

de ce jeune relieur manifestèrent avec éclat une différence

radicale. Jean de Gonet y affirmait en toute connaissance de

cause sa rupture avec les modalités et les décors de ce qui

constituait jusque-là la reliure de création. Par une approche

technique différente, fondée sur la mise à nu de ce qui, de-

puis des siècles, est couvert (la couture, les attaches), en

concentrant sur les points de fragilité (les coins, les mors) ses

interventions les plus personnelles, il a constamment associé,

au cours de la trentaine d’années qui suivirent, sa pratique

créative aux contraintes d’un art dont il a été à la fois le