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40 LA FONTAINE. – Les Amours de Psyché et de Cupi-

don, avec le poëme d’Adonis, par La Fontaine.

Édition

ornée de figures dessinées par Moreau le Jeune, et gravées

sous sa direction. Paris, Saugrain, An V – 1797, 2 vol. in-12,

221-1 blanche p., 1 portr. et 3 figures h. t. et 284 p., 5 figures

h. t., plein maroquin rouge à longs grains lég. postérieur, dos

lisses ornés de filets et pointillés dorés, plats encadrés d’une

roulette dorée, petite roulette dorée sur les coupes, petite

roulette dorée intérieure (qq. usures, qq. taches, très lég. bru-

niss.). Charmant ex. orné d’un portrait de La Fontaine

d’après Rigaud et de 8 figures de Moreau (Cohen, 584). –

Est. 50/100

41 LA PORTE ([Mathieu]

DE

). La Science des négocians

et teneurs de livres,

ou instruction générale pour tout ce qui

se pratique dans les comptoirs des négocians, tant pour les

affaires de banque, que pour les marchandises, et chez les

financiers pour les comptes. Nouvelle édition, revue et cor-

rigée avec la dernière exactitude, augmentée d’un Traité des

changes étrangers, réduits par fractions, factures, ordres,

commissions, arbitrages de banque et de commerce, négo-

ciations, traites, remises et roulemens de lettres dans les prin-

cipales places de l’Europe, par des méthodes courtes et ai-

sées ; d’un Traité des usances et jours de grace ou de faveur

que l’on accorde dans toutes les principales places de

commerce de l’Europe ; et de l’Édit du Roi du mois de mars

1673, servant de règlement pour le commerce des négocians

et marchands, tant en gros qu’en détail. Amsterdam, Aux

dépens de la compagnie, 1770, in-12 oblong (13 × 20 cm),

XVI-760 p., 1 pl. h. t. (entre les pp. 594 et 595), pleine

basane brune de l’époque, dos à nerfs décoré (traces d’usure,

coiffes arasées, mors fendus, mors avant en partie détaché,

lég. bruniss.). Annotations au crayon aux 1

ers

f. blancs sur les

anciens propriétaires du livre. « L’ouvrage de de La Porte

[remarquable pour l’époque] fut traduit en plusieurs langues

et eut de nombreuses éditions. Avec de La Porte, disait M.H.

Deschamps en 1900, la comptabilité prend la forme classique

que nous lui connaissons, son traité datant de plus de deux

siècles ne fait pas trop mauvaise figure au milieu des pro-

ductions modernes » (Reymondin). – Est. 50/75

42 [LA ROCHEFOUCAULD (François

DE

)]. – Mémoires

de M. D. L. R. Sur les Brigues à la mort de Louys XIII. Les

Guerres de Paris et de Guyenne, et la Prison des Princes.

Apologie pour Monsieur de Beaufort. Mémoires de Monsieur

de la Chastre. Articles dont sont convenus Son Altesse

Royalle et Monsieur le Prince pour l’expulsion du Cardinal

Mazarin. Lettre de ce Cardinal à Monsieur de Brienne.

Cologne, Pierre van Dyck (à la sphère) [Bruxelles, François

Foppens], 1662, petit in-12, [4]-400-[1 (errata)-1 blanche] p.,

plein maroquin brun clair, dos à nerfs décoré de filets dorés

et de filets noircis, titre en noir, triple filet doré d’enca-

drement sur les plats, guilloché doré sur les coupes, triple

filet doré d’encadrement intérieur, tranches dorées (reliure

signée Vogel) (rel. en partie lég. assombrie, traces de mani-

pulation, ex. peut-être lavé, taches brunes très claires). Con-

trefaçon (?) de l’édition qui a été longtemps considérée

comme l’édition originale et qui garde ce titre après une

« première édition originale » parue la même année, avec le

même tirage, mais de 387 p., l’impression étant continuée

jusqu’à la p. 400 (La Rochebilière, 436 ; Tchemerzine-Schel-

ler, IV, 26 ; Willems, 1997). « Ces Mémoires, qui sont les

plus importants, après ceux du cardinal de Retz, pour la pé-

riode de la Fronde et qui vont de 1624 à 1652, ont été com-

posés à deux reprises différentes. De 1654 à 1659, l’auteur

fixe sur le papier ses souvenirs relatifs aux années les plus

agitées et conduit son récit depuis les commencements de la

Fronde (1649) jusqu’à la rentrée du roi à Paris (octobre

1652). Plus tard seulement, il fera un retour en arrière et

écrira ce qui concerne sa vie jusqu’en 1649 » (Bourgeois et

André). – Est. 250/350

43 LE MIERRE. La Peinture.

Poëme en trois chants. Paris,

Le Jay, sans date [1769], 4°, [4]-VII-1 blanche-94 p., portrait

de Corneille en médaillon au titre, et 3 figures sur papier fort

d’après Cochin, et gravées par Prévost, Ponce et Saint-Aubin,

plein veau moucheté de l’époque, dos lisse richement décoré,

pièce de titre, en queue du dos la mention en caractères

dorés : «

FRANÇOIS / A ST OMER

» (qq. traces d’usage, lég.

bruniss.). Antoine-Marin Lemierre, né à Paris le 12 janvier

1733 et mort à Saint-Germain-en-Laye le 4 juillet 1793, est

un poète et dramaturge français. En son temps, il fut surtout

reconnu comme un maître de la poésie didactique. Ses

œuvres poétiques se composent d’odes, d’épîtres, de poésies

diverses et de deux grands poèmes descriptifs : La Peinture

(3 chants, 1769), imitation libre du poème latin de l’abbé de

Marsy, et Les Fastes, ou les usages de l’année (16 chants,

1779), inspiré du poème d’Ovide (Cohen, 620). Bel ex. – Est.

100/150

44 [LIGER (Louis)]. La Connoissance parfaite des che-

vaux,

contenant la manière de les gouverner, nourrir et en-

tretenir en bon corps, et de les conserver en santé dans les

voyages. [...] Et l’art de monter à cheval, et de dresser les

chevaux de manège, tiré non seulement des meilleurs auteurs

qui en on écrit, mais encore des mémoires manuscrits de feu

Monsieur Descampe [

sic

, lire Delcampe]. Paris, Vve Pierre

Ribou, 1730, front., [16]-546-[12] p., 7 figures h. t., pleine

basane brune de l’époque, dos à nerfs décoré (mors fendus en

leur début, traces d’usage, qq. pages brunies). Cet ouvrage

est une compilation dont Liger (1658-1717) a été le rédacteur

et dans lequel il a mis à contribution Jourdin, Solleysel et

Delcampe. Il possédait, parait-il, quelques papiers inédits de

ce dernier. – Est. 300/400

45 [LONGUS]. Les Amours pastorales de Daphnis et

Chloe.

Avec Figures. 1718 [Paris, 1745], in-12, frontispice

daté de 1718, sans le f. de titre portant la date de 1745 (voir

plus loin), [8] p., sans le f. blanc, 159-1 blanche-XX p., 1

front. de Coypel, 28 figures simples et doubles de Philippe

d’Orléans (sans la 29

e

dite aux petits pieds propre à l’édit. de

1745), 4 vignettes en-tête de Cochin, plein maroquin vert,

dos à nerfs finement décoré, plats encadrés d’un triple filet

doré, double filet doré sur les coupes, petite dentelle

intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure (reliure signée

David) (qq. minimes accrocs et traces de frottement, un pli

déchiré à une gravure sans perte de papier ni atteinte à la

figure). « Même figures que celles de l’édition de 1718, et

sur le frontispice gravé, on a laissé subsister cette date. Aussi

a-t-on cherché à faire passer cette réimpression pour l’édition

originale en supprimant le titre daté de 1745. Mais on

reconnaît facilement cette dernière aux culs-de-lampes [en

réalité des vignettes en-tête ?] de Cochin, gravés pour cette

édition. » Ainsi s’explique également l’absence de la dernière

figure propre à l’édition de 1745, toujours pour faire croire

que l’on se trouve devant l’édit. orig. Non seulement un beau

petit livre bien relié, mais un bel exemple des traficotages des

collectionneurs anciens... – Est. 250/300

46 LUCAIN. – La Pharsale de Lucain

ou les guerres civi-

les de Cesar et de Pompée. En vers françois par M. de Bre-

bœuf. Leide, Jean Elsevier, 1658, in-32, titre-front. gravé,

417-1 blanche p., plein maroquin rouge, dos à nerfs finement

décoré, triple filet doré encadrant les plats, double filet doré

sur les coupes, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur

marbrure (étiquette du relieur Lortic). Très bel ex. de cette

édit. elzevirienne au fleuron au « solitaire », « fort bien exé-

cutée » (Willems, 827). L’ouvrage parut de 1653 à 1655 en