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Mercredi 23 avril 2014
144 - Henri de LACRETELLE.
1815-1899. Ecrivain,
homme politique ami de Lamartine.
7 L.A.S. et 2 poèmes aut.
Château de Cormatin, Paris,
1831-1882. Format in-8 et in-4 dont avec en-tête de la
Chambre des députés.
200 / 250
1831 : il recommande une personne dans le besoin
auprès de Panisse, secrétaire perpétuel de l’Académie ;
Nous ne nous voyons plus, et c’est pour nous un grand
regret. Il nous faut donc rester sur les regrets du
passé, nous rappeller combien vous êtes heureux de
soulager tout ce qui souffre, ce que votre vie entière
est un continuel dévouement (…) ; 1859-1860 :
correspondance à son imprimeur, Bourdillat ; il lui
envoie par le chemin de fer son manuscrit de La Patrie ;
Je crois que le remaniement sur l’exemplaire de la
Patrie serait très difficile. Et si le volume ne vous
paraissait pas assez compact, je vous enverrais une
nouvelle pour le compléter (…). Il règle les problèmes
de corrections avec lui et attend les épreuves ; 1872-
1882 : lettres de recommandation comme député à la
chambre.
Joint
2 poèmes autographes « Aux
Captives ».
145 - Jean-Gérard LACUEE.
1752-1841. Général de la
Révolution, comte de Cessac, ministre.
L.A.S. à l’adjudant-général Marbot.
Toulouse, 27
février 1793. 1 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso,
franchise du général de l’Armée des Pyrénées.
150 / 200
Instructions concernant les mouvements des troupes
dans les Pyrénées, dirigeant plusieurs colonnes par le
port d’Orla vers Notre-Dame de Mongarra ; (…)
Occupez vous avec soin de cet objet, ne revenez pas
si vous le pouvez sans être instruit à fond. Occupez-
vous aussi du passage sur Puicerda ; sachez sur quel
front on peut passer. J’ai reçu les curiosités que Mayer
m’a envoiées ; je ne lui écris point particulièrement
aujourd’hui parce que je n’en ai pas le tems ; mais
cette lettre vous est commune (…). Il demande s’il
peut marcher avec 500 bons soldats.
146 - Alphonse de LAMARTINE.
1790-1869. Ecrivain,
homme politique.
L.A.S. « Alfonse de Lamartine » à Madame **.
St-
Point, 6 avril 1825. 4 pp. bi-feuillet in-8, petite déchirure
au 2
e
feuillet.
300 / 400
Belle lettre dans laquelle Lamartine fait part de ces
dernières compositions. Il remercie d’avoir pensé à lui
à l’occasion du dernier choix académique, mais lui-
même n’y pense déjà plus : (…) Je ne tiens nullement
à cette palme un peu flétrie par toutes les mains qui la
décernent (…). C’était une œuvre de circonstance, la
circonstance passée, cela n’a plus de prix (…).
L’écrivain la réconforte dans sa douleur. Ce monde
monde-ci n’est pas un mot vide de sens, il faut le
chercher (…). A l’exception de cette lettre, il lui est
impossible d’écrire en raison d’une fièvre qui dure
depuis plus de cinq mois ; il ne peut lui envoyer de
méchants vers, ils ne vous apprendront rien ; c’est un
son qui caresse l’oreille et voilà tout. Il a simplement
réussi à copier une petite plaisanterie poétique intitulée
le dernier Chant de Childe Harold qu’il a remis à un
libraire et qu’il lui adressera. J’envoye aussi un petit
fragment composé pour le Sacre, mais j’y fais
abnégation d’amour propre ; c’est une œuvre de
conscience pour montrer que je ne suis ni libéral ni
ingrat. Ainsi ne la lisez pas. J’irai peut-être ces tems-ci
passer huit jours à Paris pour corriger ces horribles
épreuves qui dégouteraient du métier (…). Il partira
ensuite pour la Suisse et la Savoie avec Mme de
Lamartine, mais n’est pas sûr de revenir à Paris en
raison de sa fortune « trop exiguë ».
147 - Alphonse de LAMARTINE.
1790-1869. Ecrivain,
homme politique.
L.A.S. à un imprimeur.
Macôn 1826. 2 pp. bi-feuillet
in-8.
400 / 450
Relative à la publication de ses poèmes. L’écrivain
reproche à son correspondant malgré ses bonnes
intentions, d’avoir publié un de ses poèmes dédiés à
M. de Lavigne ; (…) Cependant, j’en suis fâché et
honteux. Je ne l’avais écrite qu’à lui et pour lui à
l’échappée. Ne trouvez donc pas mauvais que j’écrive
aujourd’hui dans l’Etoile pour me laver de toute
participation à cette indiscrette publicité donnée à une
chose trop familière ; et ce devoir rempli, recevez mes
remerciements du zèle que vous avez mis à me
présenter plus décemment aux yeux d’un public mal
disposé (…). A propos des Méditations : J’ai été bien
enchanté d’apprendre que vous vous tiriez d’affaire
avec mes Méditations et que vous en préparez une
autre édition. Vous avez eu un tort pour vous et pour
moi. Celui de n’avoir pas mis nouvelle édition à chaque
mille. Le livre aurait l’air plus couru (…) Corrigez vous
à l’avenir (…). Cependant, Lamartine lui promet de
contribuer plus tard à sa fortune par un meilleur
ouvrage.
148 - Alphonse de LAMARTINE.
1790-1869. Ecrivain,
homme politique.
Manuscrit aut.
Macon, août 1838. Un vol. in-4, 21-1 ff.
manuscrites, chiffre « AL » en coins, nombreuses
ratures et corrections ; relié pleine basane aubergine,
dos lisse orné, filet doré encadrant les plats, pièce
rapportée de maroquin violine au centre, de forme
rectangulaire biseauté en coin, encadré d’un filet doré,
guirlandes dorées sur les coupes et en bordures int.,
tranches dorées, gardes papier gaufré rose (reliure