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Mercredi 23 avril 2014
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186 - Guy de MAUPASSANT.
1850-1893. Ecrivain.
C.A.S.
S.l.n.d. Carte in-16 r/v à son chiffre et adresse ;
forte moisissure avec léger manque affectant la
signature.
200 / 250
Recommandation de Maupassant pour le jeune Camille
Oudinot : il envoie son domestique concernant une
réservation qui doit être faite au nom du journal, pour
la Compagnie desWagons lits et recommande « un de
ces bons amis. » Il a débuté avec éclat en publiant dans
le Gil-Blas un roman très remarqué « Filles du monde »
ainsi que « Adultère sentimental » qu’il trouve plein de
qualités ; Je dis à mon ami Camille Oudinot d’aller vous
voir. Cette recommandation est très intentionnelle et
n’a rien de la lettre banale qu’on est souvent obligé de
donner (…).
187 - François MAURIAC.
1885-1970. Ecrivain.
Poème aut. signé « Ganymède ».
s.d. 1 pp. in-8.
250 / 300
Un des premiers poèmes de Mauriac, écrit entre 1912
et 1923, publié dans un recueil en 1925 ; texte
révélateur des penchants de l’écrivain, avec légère
variante à la 6
e
, 7
e
et 19
e
strophe. (…) Je savoure, parmi
les délices du monde, / L’Indigence d’un cœur en qui
la grâce abonde (…). Serf d’un plaisir si fort qu’il
m’arrache des plaintes, / Et du fond de ma chair, cet
abîme de joie / Je demeure jaloux de vos blessures
saintes, / Ganymède, sur qui fondit le Dieu de proie !
188 - François MAURIAC.
1885-1970. Ecrivain.
Tapuscrit signé avec corrections autographes.
Janvier 1948. 18 ff. in-4, nbses corrections et ajouts.
400 / 500
Le manuscrit original du discours de conférence,
prononcé le 23 janvier 1948, intitulé « Pourquoi j’ai écrit
Passage du Malin », dans lequel il défend la conception
de sa pièce. Passage du Malin avait été créé en
décembre 1947 au théâtre de la Madeleine dans une
mise en scène de Meyer ; mais les critiques
particulièrement dures, affectèrent durablement
l’écrivain qui organisa cette conférence. (…) Il est bien
délicat pour moi de parler d’une pièce aussi
enguirlandée que l’a été Passage du Malin ; car
lorsqu’un auteur commence à défendre son ouvrage
contre les critiques, le ridicule Oronte n’est pas loin (…
). Pourtant, je n’y puis rien, ma pièce aujourd’hui, est
inséparable de l’accueil qu’elle a reçu. Les gens ne
m’abordent pas en disant : « Quelle pièce ! » mais
bien : « Quelle presse ! » (…).
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