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H
ENRI D
’A
NGOULÊME
(1551/1586 en duel), fils naturel d’Henri II, grand prieur de France, amiral des mers du Levant.
Lettre signée à Germigny « ambassadeur pour sa majesté à Constantinople ». Salon, 10 décembre 1582. 1 p. in-folio
(mouillure). Adresse au dos.
Les pirates barbaresques et l’exécution du capitaine d’Anselme
. Henri d’Angoulême remercie chaleureusement Germigny de sa
lettre d’octobre qui lui annonçait la défaite navale des Turcs. « […] ayant prins grand plaisir au discours y contenu, et
de congoistre
de Dassan Bassa
[Hassan Vénéziano, régent d’Alger, soutenu par le sultan de Constantinople, qui revenant au pouvoir en 1582,
redonna un nouvel élan à la piraterie]
aye receu le loyer de son mérite
, dont je me suis d’autant plus conjouy que la dissimulation et
conivence ainsi que je croy causoit la liberté et license
que se donnent journellement les corsaires de Barbarie d’envahir et voller
les subjects du Roy du long de ses costes
[...]. Il évoque les actes de pirateries envers une galiotte de Calabre chargée d’huile que
les pirates barbaresques « ont prinse et amenée dung cap de Sicile vers Alger […] ».
La seconde partie de la lettre est consacrée à
l’assassinat du capitaine Pierre d’Anselme
[capitaine provençal (1537/1582), ami de Brantôme, assassiné au château d’If sur les
ordres d’Henri III] ; il raconte son épopée, son arrestation, et les circonstances de sa mort [il fut tué par un forçat turc qui l’étrangla
et qui jeta sa dépouille par la fenêtre, dans la mer. Le grand prieur, Henri d’Angoulême, déclara tout d’abord qu’Anselme avait été
tué au cours d’une tentative d’évasion ; mais lorsque le parlement de Provence eut protesté contre cet assassinat, il déclara avoir agi
par ordre exprès du roi]. Dans cette lettre il s’en tient encore à la première version, car après avoir été « faict mener prisonnier ledit
Danselme à Castel dif lez Marseille », il dit avoir tenté de se sauver « et se faisant est tombé des murailles en bois et tué […] ».
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HARLES CARDINAL DE
B
OURBON
(1523/1590), prince de sang, l’une des plus grandes fortunes d’Europe, considéré comme
l’héritier du trône de France par les Ligueurs [le duc de Mayenne le proclama roi de France, en 1589, sous le nom de
Charles X, après l’assassinat d’Henri III]. L.A.S. à Germigny, 1 p. in-folio. Paris, 23 août [1585]. Adresse au dos.
Lettre écrite dans le contexte des guerres de religion
[en 1584, les Ligueurs le considérèrent comme l’héritier du trône de France].
Il veut s’assurer de son amitié et de sa loyauté, « si jamais vous avez volonté de faire quelque chose pour moy ». « Il y a longtemps
que je vous avoys projet de
m’entretenir des chouans turcs
et que vous me l’avez promis qui est cause que je vous ay voulu
despécher ce laquais exprès […] ».
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E
C
OLLECTION DE LETTRES ANCIENNES
(XVII
e
-XVIII
e
),
SCELLÉES
,
CLASSÉES PAR DÉPARTEMENT
.
Elles ont été sélectionnées pour la qualité d’empreintes et de conservation des cachets de cire.
Certaines lettres comportent aussi d’intéressants textes.
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A
RDÈCHE
. 4 lettres.
2 lettres au chevalier de l’Espinasse au Bourg-Saint-Andéol (1771), une lettre de M. de Saint-Priest à Deydier négociant à Aubenas
(1764), une lettre à Peyret seigneur de Valgorge (1757).
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B
OUCHES
-
DU
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HÔNE
. 17 lettres et une pièce manuscrite.
6 lettres adressées à la marquise de Brégançon à Aix (par Isnard, Chery, etc., 1745-1792). 4 lettres à Jean-Baptiste et Honoré Roux
négociants à Marseille (1736-1745). 3 lettres à Raymond Bruni seigneur d’Entrecastel à Marseille (par Silvain, Allut et Bourlat,
1728). 4 lettres diverses à un officier de marine à Arles, un prêtre du Saint-Esprit à Aix, etc. (1700-1788) et un testament d’un
négociant marseillais.
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G
ARD
. 21 lettres et 2 pièces manuscrites.
3 lettres de M. de Calvière à Guilhon procureur au sénéchal de Nîmes (1696-1697). 13 lettres à M. Palisse, juge, bourgeois puis
maire de Montfrin (par les consuls de Beaucaire, Trinquier, l’abbé de Raousset, Chazel, Pigniol, de Monfrin, de Clausonnette,
Duplissis, Bousquet, Roustan, de Beaulieu, dont une sur la chasse aux perdrix, 1707-1759). 2 lettres à M. de St Come colonel
d’infanterie à Nîmes (1700). 2 lettres au marquis de Calvisson à Aujargues(1743-1751). 1 lettre à M. de Miramont à Saint-Ambroix
+ 2 procurations faites à Montfrin.
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AUTE
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ARONNE
. 20 lettres.
5 lettres à l’abbé et au marquis de Castelbajac (par la marquise de Castelbajac, Montgaillard de Saint Amans, etc., 1737-1746).
14 lettres au marquis de Fourquevaux en son château de Fourquevaux (par Du Bouzet, Fourquevaux, la marquise de Pavie de
Fourquevaux, d’Auzielle, etc., 1678-1784) + 1 autre lettre à M. de Foucard président au parlement de Toulouse (1704).
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