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ARN
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ARONNE
. 9 lettres.
9 lettres adressées à Pierre Paul Boudet (1738/1813) directeur des Postes à Caussade (1774-1791) par l’abbé de Pomeroff, Lafreté,
Lastic Saint Jal, le marquis de Tullier, l’abbé de Malartic, etc.
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AUCLUSE
. 66 lettres et 3 pièces manuscrites.
34 lettres à la famille Olivier (l’un chanoine àAvignon, un autre docteur en droit et avocat àAvignon, un troisième notaire apostolique
à Carpentras) par Sibour, Couston consul de Valréas, Fare, Renouard, Boudon, Léotard, Silvestre vicaire, Giraudy, abbé de Malaret
archidiacre de Paris, Beaumont de Capellis, Ceccarelli prêtre, etc., 1692-1786). 6 lettres à Pezet prêtre à Malemort (1732). 4 lettres
à Bonnet notaire apostolique à l’Isle-Comtat (1790). 2 lettres au marquis de St Sauveur à Sarrians (1736-1753). 2 lettres au marquis
de Campredon à l’Isle (1776) ; 18 lettres diverses (une de Rome d’Ange Biancini au comte Desinars à Carpentras, une de Claude
Pintat secrétaire de la ville d’Avignon aux consuls de Cavaillon, une de Cosme de Beaufort à M. de Saint-Cosme, etc. 1693-1789)
+ 3 documents divers.
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IVERS DÉPARTEMENTS
. 11 lettres.
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IRONDE
: 4 lettres à Schyler négociant à Bordeaux (1783, dont deux du curé de Salignac). H
AUTES
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YRÉNÉES
: 1 lettre à Duboé
procureur du roi de la sénéchaussée de Tarbes (1771). D
RÔME
: 3 lettres à la marquise de Saint-Sylvestre à Valence (1735-1736).
3 lettres à Maubée docteur et avocat à Rivière (1711-1777).
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DRIENNE
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HARLOTTE
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ARONNE
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OUZET
(1772/1853)
première surintendante de la Maison Impériale Napoléon de Saint-Denis.
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AMPAN
. L.A.S. à la baronne Du Bouzet « ma chère enfant ». 3 pp. in-4. 26 mars 1811. Rousseurs. Adresse au dos.
Après la nomination de la baronne Du Bouzet à la tête de la Maison de Saint-Denis
[Mme Campan, qui dirigeait déjà la Maison
d’Ecouen, en fut très jalouse]. « Comme la réunion du Conseil n’est qu’une forme, ma chère enfant,
je crois que votre ouvrage
est terminé, cependant vous avez très bien fait de prendre l’avis de Son Excellence
. Hâtez votre travail, car nous sommes tout à
fait dérangées ici par le nombre des dames qui manquent et le grand chancelier ne paraît vouloir les remplacer que lorsque la reine
[Hortense] aura fait son travail.
J’écris à M. Després pour qu’il hâte la signature de la Reine que nous avons attendu pour
Ecouen plus d’un mois
. J’étais bien persuadée que Mme Adhot serait votre dame de première classe pour la musique d’autant que le
choix est très bon et qu’elle est en état de faire marcher vos messes et le chant des élèves. J’ai à vous proposer pour la remplacer un
talent des plus distingués qui j’espère sera décidé par la duchesse d’Elchingen qui la protège […] ». Elle évoque ses soucis de santé
et ceux de son fils, et ajoute : « […]. On sait à présent ce que l’on demande ce que l’on a droit d’espérer en venant dans nos maisons,
et moi j’ai eu la première bouffée de prétentions sans bornes, d’indépendance, que chaque année du règne glorieux de notre
Empereur fera disparaître de la tête des Français
, et cela pour leur bonheur car il faut savoir avoir des chefs de divers ordres et
un chef suprême pour la tranquillité des Empires. J’ai donc essuyé les plâtres au physique et au moral […] ».
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AMPAN
. L.A.S. à la baronne Du Bouzet. 2 pp. ½ in-4. Ecouen, 19 mai 1812. Adresse au dos.
Elle prend et donne des nouvelles après une chute dans « ce vilain escalier » et lui témoigne de son amitié. « Croyez, ma chère
enfant, que
je crois à votre sentiment personnel pour moi
et que je juge souvent votre position entrainante quand elle ne répond
pas entièrement à ce que vous étiez disposée à être pour moi. Mille tendres tendresses sont donc très sincères et je vous en réitère
l’assurance avec bien du plaisir […] ».
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AMPAN
. L.A.S. à la baronne Du Bouzet. 2 pp. in-4. Paris, 20 juillet 1812. Adresse au dos.
Défense de son action et de ses méthodes à la maison d’Ecouen
. « Ne prenez, je vous prie, aucune inquiétude sur ce que je puis
éprouver dans la maison confiée à mes soins,
le mérite d’avoir organisé ne peut m’être contesté
, que l’on imite ou que l’on blâme
quelques parties de cette organisation,
cela ne peut en rien troubler ma tranquillité, et ne porte aucune atteinte à mon amour-
propre ; l’organisation d’Ecouen est une des choses qui jouera un rôle honorable dans la vie d’une particulière
, et cette
position se mêlera seulement à d’autres situations où j’ai eu de même le bonheur de rendre beaucoup de services. J’élève des filles
qui feront honneur à mes soins,
je serai plus chérie par mes élèves qu’aimée par leurs mères parce que je ne gâterai pas leurs
filles
, mais il y a longtemps que j’ai sçu faire ce choix, et la tendresse de toutes mes élèves me prouve que j’ai bien choisi. N’ayez
jamais, ma chère enfant, la moindre inquiétude sur les sentiments que je vous ai voués, nous avons passé près de quatre ans ensemble
et je rends toute la justice due à votre bonté […] ».
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