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220.
Léon BLOY
. P.A.S., Kolding (Danemark) 10 novembre 1899 ; 1 page in‑8, avec enveloppe autographe.
400/500
«
Mon Testament
 » : « Je soussigné, Léon Bloy, actuellement domicilié à Kolding (Danemark) 8, Rendebanen,
déclare laisser l’entière propriété de tout ce que je possède (meubles, livres & papiers), ou possèderai à l’heure de ma
mort, à ma femme Johanne Bloy, née Molbech »… Bloy a barré au crayon rouge la précision : « (meubles, livres &
papiers) ».
221.
Léon BLOY
. 2 L.A.S. et 3 brouillons autographes de lettres, Lagny 1900-1901 ; 5 pages et demie in‑8.
250/300
Bloy à Lagny (Cochons-sur-Marne)
. L.A.S. à M. Barroin, 7 décembre 1900, lui annonçant qu’il va porter
plainte en mauvaise foi contre lui ; au receveur de la Poste de Lagny, 18 février 1901, au sujet d’un mandat. Brouillons
de lettres à Mme Levasseur, commerçante qui attend d’être payée (16 janvier 1901), avec 2 projets de dédicaces à
Gustave de Malherbe ; à Paul Jury (13 avril 1901), le remerciant de son secours ; à un ami (disant ses souffrances
et son chagrin), à une dame, et à un médecin de Lagny, « compagnon de ma solitude, en ce pays de boutiquiers &
de bourgeois où des gens de notre sorte ne peuvent être que détestés. Ancien combattant de 70, je ne cesse de crier
aujourd’hui comme il y a 32 ans, qu’il ne faut jamais se rendre, jamais s’estimer vaincu. Les lâches sont trop heureux
de voir tomber les hommes de courage »…
On joint
les relevés de comptes de Mathon, marchand de vin à Thorigny-
Lagny, avec un brouillon de réponse de Bloy sur une enveloppe.
222.
Léon BLOY
. L.A. (brouillon), [Lagny, 1
er
février 1901], à Edmond
Picard
(avocat et mécène belge,
rédacteur de
L’Art moderne
) ; 1 page in‑12, au dos de l’enveloppe de Picard à Léon Bloy à Pomponne par
Lagny.
150/200
À la suite du regret d’Edmond Picard de ne pouvoir l’aider (l.a.s. jointe du 31 janvier 1901), Bloy reprend sa
proposition de lui dédier la suite du
Mendiant ingrat
[
Mon Journal
] : « Cette proposition vous déplairait-elle ? […]
Que pensez-vous de ceci : ma lettre du 24 janvier & votre réponse publiées en tête du livre, à la place ordinaire des
dédicaces. J’avoue que cette idée me ravit. Ce serait l’occasion de promulguer une fois de plus la mendicité dont je suis
si fier & de déclarer publiquement ce que je vous dois »…
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