Page 89 - cat-vent_maigret15-05-2013-cat

Version HTML de base

87
168. [
Léon BLOY
].
Paroissien romain très complet contenant les offices de tous les dimanches et de toutes les
fêtes de l’année qui peuvent se célébrer le dimanche
. Texte latin (Châtillon-sur-Seine, Ernest Cornillac,
s.d.) ; un volume in‑18 de 724 p., relié chagrin noir (qqs petits défauts intérieurs, 1
ers
ff. détachés, qqs ff.
salis).
800/1.000
Paroissien de Léon Bloy
.
En tête, sur un feuillet ajouté, Léon Bloy a inscrit
son nom et son adresse : « rue Rousselet 22 Fg St
Germain », puis « « septembre 1896. 2 cité Rondelet
Grand-Montrouge (Seine) » ; en regard, trace d’une petite
photographie décollée avec la date « 28 sept. 96 » (et en
haut le nom « Carreau James » [la mère de Bloy était née
Anne-Marie Carreau] au crayon). Sur le dernier feuillet
blanc, Léon Bloy a copié à l’encre une prière en latin :
« Ave. (trois fois) / Salve. / Oremus / Deus refugium
nostrum & virtus »…
Les pages de l’ordinaire de la Messe sont très brunies
par l’usage, et portent des traces de cire de cierge.
Quatre notes autographes ont été glissées dans
ce Paroissien. – Prière pour sa famille et ses proches :
« pro vivis …& amicorum in primis Johannæ, Veronicæ,
Magdalenæ, Theodoræ ; filoirum filiarumque mearum
spiritualium »… – Prière à « 
Joseph
. Fidelis servus &
prudens »…, et « 
Pro parentis defunctis
. Deus qui nos
patrem & matrem honorare præcepisti »… – « 
Præfatio
pro Defunctis
. Vere dignum & justum est, æquum &
salutare »… – Petit carton bordé de noir glissé à la fin
du livre, portant au recto une prière : « O Domine Jesu,
Redemptor meus, qui dixisti : Si non abiero, Paracletus
non veniet ad vos »…, et au verso copie d’une petite
écriture des 12 versets du chapitre
lxiv
d’
Isaïe
.
3 images ou prières imprimées ont en outre été
glissées entre les pages : programme et prières du Mois
de juin et neuvaine du Sacré-Cœur 1907 à la Basilique du
Sacré-Cœur, image pieuse de Notre-Dame de la Salette, et un Souvenir de la Verna (fleurs du jardin des Stigmates) ;
plus un feuillet plié portant l’adresse d’Auguste Calvat (parent de Mélanie, la bergère de la Salette).
169. [
Léon BLOY
].
Psautier de David en latin
. Nouvelle édition … par M. l’abbé Doubet (Paris, L. Hachette,
1868) ; in‑12, reliure de réemploi confectionnée par Léon Bloy, plats de basane brune, rabats et dos de
parchemin avec titre calligraphié à l’encre noire par Bloy :
Liber Psalmorum
, gardes de papier bleu (usagée,
un cahier dérelié, réparations intérieures faites par Bloy).
800/1.000
Psautier de Léon Bloy, relié par lui, et surchargé d’annotations autographes en latin
.
Sur les premiers feuillets, Léon Bloy a inscrit des citations de psaumes avec la mention « Épigraphe pour l’
Exégèse
de Lieux communs
», la liste du
Septenarium
, et des citations de Jérémie, d’épitres de Paul et Jacques, de l’Évangile de
Matthieu, ainsi que cette note au crayon bleu : « Dives vel creditor – misericordia. Pauper – Veritas ».
Le Psautier lui-même, dont Bloy a numéroté à la main tous les versets, est surchargé de notes à l’encre dans
les marges et dans les interlignes, ainsi qu’en haut et en bas des pages, souvent sur des languettes de papier collées,
ainsi que de signes et soulignures aux crayons rouge ou bleu : références et citations d’autres psaumes et des livres
de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui sont une véritable exégèse des Psaumes de David, mais aussi parfois des
références toutes personnelles : ainsi, en marge du Psaume 70 : « Magific. Salette », du 77 : « in sanguinem Christi »,
etc. Le Psaume 118 est ponctué par les 22 lettres de l’alphabet hébreu, tracées par Bloy et commentées sur de petites
languettes collées en marge : « Aleph Mille sive Doctrina. Beth Domus. Gimel Retributio vel Plenitudo »…
Au milieu du Psaume 87, Bloy a collé un feuillet cartonné sur lequel il a copié des citations des quatre Évangélistes
et de l’
Apocalypse
, et au verso sept citations des Psaumes rassemblées par le « Mendiant ingrat » sous le titre : « David
septies in Psalmis seipsum dicit pauperem ».
Exposition
L
éon
B
loy
(Jean Loize 1952, n° 136).
Reproduit en page 85