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235. Gabriel FAURÉ . L.A.S., [Nice début 1922, à Marcel L abey , secrétaire de la Société Nationale de Musique] ; 1 page et demie in-4.
300/400 Il insiste pour que la Nationale consacre « une séance à la mémoire de S aint -S aëns , fondateur de la Société. […] Évidemment, il ne peut être question que de musique de chambre et de musique vocale. Je songerais particulièrement au Trio en fa , au Septuor avec trompette et à la Sonate de violoncelle et piano. On trouverait facilement un interprète pour les Mélodies Persanes par exemple. Comme pianiste, à défaut de Cortot ou de Risler absents pour longtemps encore, nous pourrions réclamer le concours de Robert Casadesus ou d’Yves Nat, très solides l’un et l’autre. […] Pour les cordes, trios : Enesco et Hekking […], pour le Septuor , je recommanderais le Quatuor Krettly – excellent et moins occupé que le quatuor Poulet par exemple (et moins exigeant je crois). […] Cet hommage posthume est on ne peut plus légitime et les trois œuvres instrumentales que je propose, inattaquables. Pour le chant, on pourrait avoir je pense deux interprètes ; en ce qui concerne les Mélodies Persanes , je les crois nécessaires »...
236. Gabriel FAURÉ . L.A.S., Divonne-les-bains 25 juin 1924, à Gabriel F aure ; 1 page in-12, adresse. 200/300
Il demande des nouvelles de la santé de sa femme. Il n’a rien reçu d’Henry Bordeaux. « Je vous donnerai bientôt plus de détails sur notre installation à Divonne. Le pays est beau, l’Hôtel excellent à tous égards. Tout y est vaste autant que paisible et silencieux, véritable séjour de repos, confortable et réconfortant »... O n joint 2 L.A.S. à Henri B üsser et à Mme D orian .
237. Jean françaix (1912-1997). M anuscrit autographe, [mai 1950] ; 2 pages et demie in-4. 200/250
S ur son opéra L a M ain de G loire , créé au Grand Théâtre de B ordeaux le 7 mai 1950. « Pourquoi ai-je écrit La Main de Gloire ? Parce que j’étais excédé de toujours entendre dire que l’art lyrique est un genre faux. Lisant un jour un conte de Gérard de N erval , aussi peu connu, aussi méconnu que son auteur, je sentis que je tenais enfn l’occasion de relever le déf. [...] j’élaborai au fur et à mesure que se précisait mon rêve la musique et le livret, l’un progressant par l’autre pas à pas. Je mis fn par ce moyen à la vieille et irritante rivalité entre les deux entités texte-musique, la transformant d’abord en mariage de raison, puis en mariage d’amour. Au texte est dévolu la précision de l’action ; à la musique, sa psychologie »... Suit un hommage au metteur en scène, Maurice J acquemont , et une évocation du « bon Gérard »...Coupure jointe de l’article, paru dans La Nouvelle République de Bordeaux le 6 mai 1950.
238. Jean FRANÇAIX . M anuscrit autographe signé, L’Avenir de la Musique ; 5 pages in-8. 200/250
Chronique humoristique : « Comme il est absolument sûr que l’inspiration, musicale ou autre, est un mythe, il devient d’utilité publique de désabuser les gens en mettant fn à leurs conceptions romantiques désormais ridicules. Mais telle est la force de leur routine – la routine sert d’intelligence aux imbéciles – qu’il serait inadéquat de vouloir trop vite leur dessiller les yeux. Mozart jouit encore auprès d’eux d’un tel prestige qu’il faudra des années avant de pouvoir leur faire sentir sa puérilité [...] Pour parler sérieusement, qui dit Art, dit inspiration ; qui dit inspiration dit esprit. Et qui dit Esprit dit Dieu ou Diable : c’est une lapalissade. Je n’aurais jamais pensé qu’une lapalissade fût si longue à être admise ».
O n joint une L.A.S. à Valentine H ugo , 10 novembre 1947, au sujet de leur ballet Les Malheurs de Sophie .
239. César FRANCK (1822-1890). L.A.S., à une dame ; 2 pages in-8. 250/300
Désirant vivement accepter une invitation à dîner lundi, il ne pourra « aller donner la leçon à mes aimables et intéressantes élèves ». Il propose donc, « malgré la belle représentation à laquelle vous assisterez mardi », de venir avant dîner : « je vous promets d’arriver à 5 h ¼ précises »…
240. Charles GOUNOD (1818-1893). L.A.S., Saint-Cloud 23 novembre 1868, à « Mon bon cher petit » ; 3 pages in-12. 400/500
« Je viens de passer, moi aussi, une cruelle saison dont les suites ne sont pas fnies. Je suis en un état de santé tellement triste depuis six mois que je me demande surtout où cela s’arrêtera. J’ai eu, cet été, des crises nerveuses abominables, et tous les matins encore, je souffre une sorte d’agonie odieuse. […] On t’a parlé de mon projet d’aller passer l’hiver à Rome pour un grand travail que j’avais le désir d’y commencer cette année et d’y terminer l’hiver suivant. Devant une perspective de santé comme la mienne, je n’ose rien décider : m’en aller pour languir là-bas comme je le fais ici, n’en vaut pas la peine, et j’emporterais avec moi autant et plus d’inquiétude que j’en laisserais moi-même ici »…
241. Charles gounod . L.A.S., Londres 24 janvier 1874, au marquis de C aux ; 4 pages in-8. 400/500
Le Figaro annonce la représentation de Mireille le 2 février, au Théâtre de Saint-Pétersbourg, et Gounod s’indigne : « mon ex-éditeur M r de C houdens m’a tout simplement volé ; il a violé le traité de vente de Mireille , traité par lequel l’éditeur s’engage envers les auteurs à ne fournir l’orchestre de cet ouvrage à aucun théâtre étranger sans que les termes de cette cession et le chiffre des droits d’auteur aient été agréés d’un commun accord avec les auteurs eux-mêmes. M r de Choudens a foulé aux pieds ses engagements envers moi […] en disposant de moi sans ma permission par un traité illicite et frauduleux »… Il s’adresse donc à Mme la marquise de Caux [Adelina P atti ] : « Au nom de mes droits, au nom de mes intérêts encore une fois sacrifés par la déloyauté de M r de Choudens, je vous demande de refuser de chanter Mireille […]. Je vous le demande comme un service personnel et un acte d’équité »…
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