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23.
FANFARE
. M
anuscrit musical
, XIX
e
siècle ; un vol. in-fol. de 102 ff., rel. cart. dos basane brune (usagée).
40/50
Recueil de morceaux pour fanfare, la plupart sans titre, probablement provenant de la famille G
énin
, à Metz. On relève :
L’Indiscipliné
,
L’Andaloux (boléro)
,
Le Jovial
,
Fantaisie caractéristique
,
Polka
,
Le Tambour major
, l’ouverture de
Si j’étais roi
d’Adam, arrangée par
B. Génin,
Retraite
par B. Génin… O
n
joint
2 autres manuscrits musicaux (un incomplet).
24.
Gabriel FAURÉ
(1845-1924). 4 L.A.S., Paris 1908-1910, à Joseph F
roment
 ; 1 page in-12 chaque (une à en-tête
Conservatoire national de
musique et de déclamation
), une enveloppe, 3 adresses (fentes et déchir. réparées).
200/300
[22 avril 1908]
, le priant de dire ses regrets à leurs camarades : « j’avais malheureusement engagé la date du 23 depuis longtemps »…
Dimanche [11 septembre 1910]
, pour le rejoindre à l’église de Passy : « Je voudrais régler avec vous la partie musicale des obsèques de
mon cher beau-père, le statuaire F
remiet
 »…
[13 septembre 1910] 
: « J’ai vu Coulomb qui a très aimablement accepté de venir chanter le
Pie Jesu
, jeudi »…
[14 septembre 1910]
, remerciant d’avoir bien voulu céder le grand orgue à G
uilmant
. « Les altos et violoncelles auront-
ils des sourdines ? C’est indispensable »…
25.
Frédéric FEBVRE
(1833-1916) acteur, sociétaire de la Comédie Française. 24 L.A.S., 1904-1913 et sans date, à son camarade C
habert
 ;
30 pages in-8 ou in-12.
150/200
18 octobre 1904
, pour venir en aide à sa protégée, Mme Geneviève de B
ouhélier
, petite-fille de B
ouffé
le grand comédien ; il l’a déjà
recommandée à son « vieux camarade et excellent ami C
oquelin
 »…
17 février 1911
, félicitations pour son incarnation de « l’épique
cavalier Croquebol » du
Train de 8 heures 47
. « Vous pouvez prendre, ou faire prendre quand vous le voudrez mon costume de l’ami
Fritz – que je suis heureux et fier d’offrir au musée des comédiens du Pont aux Dames. Triste défroque ! »…
28 février 1911
, envoi de
la perruque qu’il porta à la première de
L’Ami Fritz
, le 4 décembre 1876 à la Comédie Française : « Je vous offre ce blond trophée, qui
a concouru pour sa modeste part, à un grand et légitime succès »…
Rotheneuf (Ille-et-Vilaine) 28 septembre 1913
, recommandant son
ancienne camarade, Mme Juliette Clarence, « une artiste de talent, veuve de Clarence, le créateur de François le Champi », qui désire
entrer à la maison de retraite au Pont aux Dames… Plus des demandes de places à l’Ambigu et à la Porte-Saint-Martin, la souscription à
un monument à la mémoire d’un ami… O
n
joint
une
photographie
avec dédicace a.s. à Chabert ; et 6 lettres de Febvre à Émile Augier (3),
E. Lajeunesse, etc., et une réponse à une enquête sur ses préférences…
26.
Firmin GÉMIER
(1869-1933) acteur et metteur en scène. L.A.S., [vers 1910 ?], à Marie-Thérèse S
ylviac
, et P.S., signée aussi par Q
uinson
,
Paris 3 septembre 1915 ; 2 pages in-8 à en-tête
Théâtre Antoine
, et 3 pages et demie in-4 sur papier timbré.
100/150
« Vous avez du talent, c’est incontestable. Votre pièce a les défauts du début. Elle est mal bâtie, un acte inutile une mauvaise fin
et des personnages secondaires très amusants par eux-mêmes mais qui n’ont pas leurs places dans l’action. Continuez, vous ferez la
bonne pièce car votre dialogue est excellent, votre observation juste, pénétrante, spirituelle. Vous avez aussi le souci de vouloir
dire
quelque chose
. Les pièces significatives sont les plus difficiles à faire »… – C
ontrat
avec Gustave Q
uinson
à qui Gémier confie en sous-
location le T
héâtre
A
ntoine
, et sa direction intérimaire, prévoyant notamment la représentation de toute œuvre « du même genre
que celles habituellement représentées au Théâtre Antoine » et la revue de R
ip
1915 
; le contrat est prolongé le 3 mars 1916 pour les
représentations de
Nono
de Sacha G
uitry
… O
n
joint
L’Album Comique
d’avril 1908, en partie consacré à Gémier ; plus une
paire
de
bas
gris
, brodés de passementerie dorée (longueur 87 cm, qqs reprises), portés par Gémier pour jouer
Le Misanthrope
de Molière (l. jointe
de Roger Weber offrant ce souvenir à Jean Darnel).
27.
François GÉRARD
(1770-1837) peintre. L.A.S., 25 janvier, à la marquise de D
olomieu
 ; 1 page in‑4.
80/100
Se sentant déjà indisposé dimanche en sortant de chez M. de R
othschild
où il avait dîné, il était tout à fait malade le lendemain :
« Je n’ai donc pu avoir l’honneur de me rendre au Palais Royal ». Il lui fait part de son vif regret, et se recommande à sa bienveillance
« si par hazard mon absence avait pu être remarquée »…
28.
Charles GOUNOD
(1818-1893). L.A.S.,
Paris
8 février 1854, au compositeur Hippolyte C
helard
 ; 1 page et quart in-8, en-tête
Ville de
Paris. Écoles communales. Direction de l’Orphéon
, feuillet d’enveloppe avec adresse.
200/300
« On a beaucoup grondé : – mais enfin, on se réunira
encore une fois
pour ce programme ; puisque, a-t-on dit, M
r
Chelard a
commencé, … il faut le laisser finir. Vous voyez qu’on a été grand !!! – On a fait deux changements aux paroles », qu’il lui indique, en
soulignant « qu’en français
passion
est un mot de trois pieds »… Il compte sur son morceau vendredi ou samedi : « il faut que je puisse
l’étudier pour le faire à peu près entendre à la commission »…
29.
Édouard Jeanneret, dit LE CORBUSIER
(1887-1965) architecte. L.A.S. « Jeanneret », [Paris 2 janvier 1919], à Albert A
dès
 ; 4 pages in-8,
enveloppe.
1.200/1.500
Il lui a fait envoyer
Après le cubisme
, écrit en collaboration avec O
zenfant
. « Les idées qui y sont exprimées sont le résultat
de beaucoup d’expériences dans la vie et nous nous sommes obligés à les écrire avec clarté, peut-être même avec une certaine
sécheresse et un manque volontaire de lyrisme qui vous heurteront. Toutefois il est des choses indéniables à ce jour, qu’il faut dire
pour cristalliser autour du flambeau splendide de notre époque, tant de volontés dévouées qui désirent le travail sérieux mais qui
se sentent trop isolées. Je vous sais très fougueux ; je suis au fond parfois véhément et sous un calme apparent, violent. Mais je