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345.
Léonard-Michel TEXIER
(1749-1798) conventionnel (Creuse), il fut réélu au Corps législatif. L.A.S., Paris 24 brumaire IV (15 novembre
,(brisé).
60/80
Il l
u
i adresse le citoyen Jean-André B
ertran
, recommandé par plusieurs collègues, ancien « commis aux ecritures au bureau des
antrés de l’hopital militaire de Lorient, et successivement dans divers hopiteaux soit enbulant ou sédentaires ; les certificats dont il
est porteur atestent tous, ces principes, son aptitude pour le travail, et sa bonne conduitte. Cependant ce citoyen est aujourdhuy sans
place et en butte a tous les besoins ainsy que sa famille dont il est lunique soutien. Ne seroit-il pas possible de locuper soit a Paris
ou dans les hopiteaux qui l’environnent »...
346.
TOULON
. M
anuscrit
,
Memoire de l’execution du Radeau qui a servi de chantier à la caisse qu’on a construite au port de Toulon de
300 pieds de longueur et 94 pieds de largeur, dans laquelle on doit battir une forme pour le radoub des vaisseaux
, [Toulon 1775] ; cahier
de 10 pages in-fol.
500/700
C
onstruction du
premier
bassin de
radoub à
l
’A
rsenal de
T
oulon
. Intéressant document, très lisible, consacré à la construction du premier
bassin de radoub à l’Arsenal de Toulon par l’ingénieur en chef Antoine G
roignard
(1727-1799). Ce bassin était destiné à recevoir
les vaisseaux de guerre afin de permettre leur entretien, notamment les réparations de la coque. Il contient les parties suivantes :
Construction du radeau 
;
Composition du radeau 
;
Construction de la caisse sur le radeau 
;
Manœuvre pour soulever le radeau après
la séparation avec la caisse à flot 
;
Dispositions et arrangements des poids sur le radeau capable de le faire plonger à pouvoir mettre
la caisse à flots 
;
Moyens pour soutenir le radeau et le soulever après en avoir détaché la caisse 
;
Manière de plonger le radeau et le
détacher de la caisse
. La construction du bassin de radoub consistait à immerger une immense forme en maçonnerie, après l’avoir
placée sur un radeau qui devait la transporter à l’endroit désiré (les travaux furent considérables : commencés en 1774, ils s’achevèrent
en 1778 lorsque le bassin put accueillir un vaisseau de 74 canons,
le
Souverain
). On joint une L.A.S. d’envoi du maître-canonnier
B
lancard
, Toulon 20 octobre 1775, [à Antoine-Joseph de P
errot
du
B
ourguet
] (4 p. in-4), précisant : « C’est dans cette caisse qu’on bâtira
une forme pour le radoub des vaisseaux à la partie orientale de la dune neuve de ce port après l’avoir calée jusqu’au fond de la mer.
Cet ouvrage remarquable doit piquer la curiosité & fixer l’attention de tous les sçavans hommes »
347.
Jacques-Anne-Joseph Le Prestre, comte de VAUBAN
(1754-1816) aide de camp de Rochambeau en Amérique, un des chefs de la
malheureuse expédition royaliste de Quiberon, arrière-petit-neveu du maréchal de Vauban. L.A.S.,
9 mai 1787, à Monseigneur ; sur
1 page in-fol.
60/80
« Personne plus que le M
is
de M
usset
n’est digne d’obtenir la place de lieutenant de messieurs les maréchaux de France que vous
voulés bien lui accorder. Il est très bon gentilhomme ; est riche ; et par la manière dont il a servi il mérite vos bontés »…
[Le marquis
Louis-Alexandre-Marie de M
usset
[1753-1839], militaire, écrivain et homme politique, était le parrain d’Alfred de Musset.]
348.
Louis II de VENDÔME
(1612-1669) duc de Vendôme, duc d’Etampes et comte de Penthièvre, il épousa Laure Mancini, nièce de Mazarin ;
il entra dans les ordres à la mort de son épouse (1651) et fut nommé cardinal-diacre par le pape Alexandre VII. L.A.S., Rome 22 mai
1667 ; 1 page in-4.
100/150
Alors légat de France à Rome, il annonce la
mort du
P
ape
A
lexandre
VII le jour même, à 3 heures de l’après-midi : « a present nous voisi
en siege vacant le pape venant dexpirer dans ce moment daujourdhui en neufs jours nous entrerons dans le conclave des demain je
commencerai dentrer dans les congregations […] je noublierai rien dans cet nouvel emploi [il avait été nommé Légat de France à Rome
le 7 mars 1667] qui puisse marquer mon zele tres fidele pour le service de SM »…
349.
Louis-Joseph, duc de VENDÔME
(1654-1712) maréchal de France. 2 L.A.S., au camp de Lowendeghem 27 juillet et 13 août 1708 ; 3 et
2 pages in-4.
300/400
B
elles
lettres militaires
alors que
le
P
rince
E
ugène
s
apprête
à mettre
le
siège
devant
L
ille
.
27 juillet
. ... « Mgr le duc de B
ourgogne
vous depescha hier un courrier pour vous donner avis, que les ennemis devoient faire un
gros detachement pour envoyer en Artois, je reçois dans ce moment une lettre de Mr L
e
B
lanc
, par laqu’elle il me marque que ce
detachement est parti, il est composé à ce qu’il me marque de quatre mille chevaux, et soutenu par dix huit bataillons […] Le parti
que vous prenés d’aller couper a Lense me paroist tres bon, il sera bien difficile dans cette situation que les ennemis tirent quelque
chose de Bruxelles, il n’est pas possible non plus qu’ils conservent des ponts a Pot et a Escanaffe, a moins qu’ils ne fassent venir une
armée plus forte que la vostre pour les garder. Nous avons fait rompre les ecluses d’Alost, ainsy les ennemis ne peuvent plus se servir
de la Dendre, et il faudra que dès Bruxelles ils se servent de chariots, cela ne laissera pas de les embarrasser »…
13 août
. « Je suis bien
ayse que vous trouviés Lille et Tournay munies de tout ce qui est necessaire pour soutenir un long siege, la demarche que fit hier
M
albouroug
, de passer la Lis et d’aller sur l’Escaut doit nous persuader que c’est a Tournay que les ennemis en veulent, mais que ce soit
Tournay ou Lille, il est egalement necessaire de nous preparer des a present pour marcher au secours »… Il a envoyé ordre au comte de
S
aillant
pour faire marcher des troupes sous Mons, et demandé au Roi « de faire marcher au plustost les milices du Boulonnois dans
les places du coste de la mer au moyen de quoi nous en tirerions toutes les garnisons pour fortifier l’armée, car je crois que nous ne
pouvons marcher trop forts, pour une action qui doit decider de la paix »…