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78
350.
Louis-Thomas VILLARET-JOYEUSE
(1750-1812) amiral. L.A. (minute), [vers 1780, à M. de T
ronjoly
 ?] ; 7 pages in-4.
600/800
L
ongue
et
intéressante
lettre
à
propos
des
routes
vers
les
I
ndes
. « Les vaisseaux destinés pour la cote Coromandel pendant la mousson
du SO aux Indes, partant des isles de France et de Bourbon, ont grand soin de reconoître le cap Dambre, afin de prendre un point
de départ plus assuré pour ne pas tomber dans larchipel de Jean de Nove, ou s’est perdu en 1776 le petit S
t
Louis »… Il indique les
préférences des capitaines, et parle de la profondeur de l’eau et de l’impression de la mousson à diverses latitudes. « Monsieur
de Tronjoly pourroit sil vouloit ne pas etre apperçu à la cote Malabar prendre connoissance de lisle Malique et couper droit a
Ceylan. […] Mes differens voyages a la cote Malabar tant avec la mousson, qua contre saison et surtout le dernier que jai fait avec
M
r
de S
t
 Felix qui eut ordre de mouiller devant tous les établissemens qui sont le long de cette cote me mettent a meme d’offrir
aujourd’huy, a Monsieur de Tronjoly des sondes exactes avec des notes sur les courans et les vuës des terres les plus proches
des comptoirs »… Cependant à cause de la mousson, aujourd’hui dans toute sa force, M. de T
romelin
s’est déterminé à l’envoyer
à Achem pour y prendre les ordres du Général, ou de M. de Trémigon, et il s’y est rendu dans
la Consolante
. À la rade d’Achem il
découvrit trois bâtiments qu’il reconnut pour parias de Porte Novo, mais malgré des efforts pour les gagner à la rame, il ne put les
rejoindre pour apprendre des nouvelles relatives à sa mission. Alors « j’ai ranimé le courage des chaloupiers et soldats par l’espoir
du butin, si ces batimens etoient Anglais ; ils ont effectivement fait un dernier effort qui nous a beaucoup rapprochés : mais la
brize qui fraichissoit de plus en plus ayant enflé la mer au lieu de rendre la nage impraticable l’équipage excédé de fatigue derivant
à vuë d’œil j’ai mouillé à un quart de lieuë de ces navires et arboré le pavillon blanc […], je leur ai envoyé trois coups de pierrier a
toute volée : et le capitaine mayant préscrit de me rendre a bord le plutôt possible […] j’ai mis sous voile a dix heures et demi, et
jetois a midy a bord ou j’ai trouvé M
r
de Tromelin (déjà prévenu par les batteaux du pays) que l’escadre navoit point paru, et que
les corsaires partis de lisle de France un mois avant nous, avoient appareillé de cette rade, dans les cinq jours, ce mois avec cinq
prises »…
351.
Famille de WACQUANT
. R
ecueil manuscrit
de copies de pièces, Vendôme 1879 ; 23 pages in-fol. la plupart sur vélin, reliure velours noir,
le premier plat orné d’un écu au chiffre
FW
et de fleurs de lys aux coins, rubans (qqs lég. mouill. intérieures).
200/250
R
ecueil
enluminé
de nombreuses lettrines, armes et décorations aquarellées. Dédicace à la baronne A. de Fougerais : « Souvenir de son
frère le Colonel Max Laillaut de Wacquant »… Copie de monstres de 1376 et 1381 où figurent 7 Wacquant écuyers… Lettres patentes de
Charles II en faveur de la veuve de feu mestre de camp J.-B. de Wacquant, 1671… Armes de J.P. Wacquant… Armes du général baron de
Wacquant… État des services de Jean-Pierre-Théodore baron de Wacquant… Décorations du général de Wacquant… Brevet de grand-
croix de l’Ordre de la Couronne de Fer de François I
er
en faveur de J.E.P., baron de Wacquant… État des services de Joseph-Maximilien-
Anselm Laillaut de Wacquant, colonel de cavalerie, etc. O
n
joint
une L.A. du baron Th. de Wacquant.