14.
L’EGLISE.
Denoël Paris 1933. E.O.
L’un des 10 ex sur Hollande, 2
ème
papier
après 5 Japon. Envoi manuscrit signé de
CELINE à Henri HUMARAU.
Reliure in-12 demi chagrin noir à coins,
dos à 4 nerfs, tête dorée,
couvertures conservées
(reliure signée Laurenchet).
2.500/3.000
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13.
INFORTUNEE VIOLETTE NOZIERES ! (points de vue d’un
solitaire), article signé Bardamu, in La Revue anarchiste, n° XVIII,
octobre 1933 (p 49-54).
Analyse explicitement célinienne de l’affaire
Violette Nozières :
“Est-ce que l’empoisonnement ou l’assommade
d’un homme ont une telle importance ? Nous vivons sous le signe
du sang et les gens paraissent surpris d’un meurtre
(...)
Ces incidents
particuliers s’enflent aux proportions nationales sous la pression du
public. Pourquoi ? Parce que dans la grisaille de la vie moderne,
l’assassinat est comme la brusque apparition d’un miroir rouge où les
gens se reconnaissent
(...)
La Presse le sait, qui est la branleuse de
l’opinion
(...)
Photographes pour prendre les clichés, pissographes
pour les délayer. “A pisse-toujours, formidable débit” !
(...)
L’inceste
est un mot dont on s’effraie. C’est une pratique courante
(...)
Ambiance
Céline. Un nouveau chapitre du
Voyage au bout de la Nuit.
Microbes
s’agitant dans le sale bouillon de culture de l’argent. Vivant, copulant
et crevant dans l’égout du pognon
(...)
Violette ? Une vulve exigeante
et malade commandant à un cerveau d’enfant...
(...)
Et que penser des
évidentes et troublantes récurrences caniculaires ?
(...)”. Le même
numéro, illustré hors texte d’un bois gravé de Louis Moreau, contient
aux pages 65-66 une critique très favorable du Voyage au bout de la
nuit, signée Nobody. Célinienne. Longtemps cet article fut contesté à
Céline mais aujourd’hui il ne fait plus de doute sur le fait que nous nous
trouvons en présence d’un original de toute rareté de Céline.
Broché in-8.
Bel état général
.
700/800
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