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BIBLIOTHÈQUES DES DOCTEURS ANDRÉ ET LÉON FOUKS

DIVISION DU CATALOGUE

BIBLIOTHÈQUE DU D

r

ANDRÉ FOUKS

I. Ouvrages variés du XVI

e

au XX

e

siècle : numéros 1 à 67

II. Histoire de la Médecine : 68 à 85

III. Médecine générale : 86 à 112

IV. Chirurgie : 113 à 132

V. Anatomie : 133 à 149

VI. Physiologie : 150 à 156

VII. Procréation, sexualité, évolution : 157 à 176

VIII. Gynécologie : 177 à 185

IX. Obstétrique : 186 à 221

X. Médecine puerpérale, suites de couches : 222 à 228

XI. Maladies vénériennes : 229 à 238

XII. Médecine légale, droit, mœurs : 239 à 252

XIII. Médecine - Autres disciplines : 253 à 283

XIV. Administration, assistance publique : 284 à 286

BIBLIOTHÈQUE PSYCHIATRIQUE DU D

r

LÉON FOUKS : 287 à 342

AVANT-PROPOS

C

e catalogue réunit deux bibliothèques de médecine, celle du Docteur André Fouks, gynécologue-obstétricien, et celle de son

père, le Docteur Léon Fouks, psychiatre, qui en avait fait don à son fils. Leur point commun est sans nul doute l’importance que

chacun réservait à la Connaissance. Par ailleurs elles sont fort différentes l’une et l’autre et à l’image de leurs auteurs.

La bibliothèque de Médecine du Dr André Fouks (1946-2017) dispersée aujourd’hui, n’est que l’une des parties de sa

bibliothèque qui compte plus de vingt mille volumes. Bibliophilie et passion pour les Savoirs ont été les maîtres d’œuvre de cet important

ensemble que le Dr A. Fouks a réuni tout au long de sa vie. Outre le nombre de livres, ce qui frappe, c’est l’extrême diversité des sujets

qui la compose. La Médecine, bien sûr, mais aussi les Sciences, la Philosophie, l’Histoire, la Littérature et les Voyages y sont représentés,

sous de multiples aspects et angles de recherche.

Cette bibliothèque a été constituée au travers d’une démarche d’érudition à l’égard de l’Histoire de la Médecine avec une

place évidemment particulière pour l’obstétrique et la gynécologie. Si on y trouve des ouvrages anciens d’obstétrique (avec les grands

classiques depuis François Rousset au XVI

e

s. à Baudelocque en passant par Mauriceau et Levret), de chirurgie (dont Dalechamps,

Chauliac ou Dionis), d’anatomie (notamment Bourgery, Cruveilhier et Dionis), sans oublier les écrits des Sages-femmes (Mesdames

Bourgeois, Boivin, Coutanceau, Lachapelle, Le Boursier du Coudray), on y découvre aussi un bel ensemble de thèses anciennes dont

celle de Siebold.

Pour le Dr A.Fouks, l’Histoire de la Médecine, marquée par l’évolution sociale, ne peut ignorer celle des mœurs et des idées.

Aussi, sa démarche historique relative à la gynécologie-obstétrique restera-t-elle constamment préoccupée par la question de la femme,

sa place dans la société et celle de la naissance et par l’évolution des idées dans le domaine des mœurs et de la liberté de penser.

La bibliothèque du Docteur Léon Fouks (1914-2007) constitue un ensemble remarquable d’une carrière de psychiatre et

comprend la plupart des grands classiques sur le sujet depuis Daquin et Pinel jusqu’à P. Janet et E. Minkowski. Le Dr Léon Fouks

appartient à cette génération de psychiatres français qui impulsera et accompagnera la modernisation des hôpitaux psychiatriques. Si sa

bibliothèque témoigne de ses liens multiples avec les figures importantes de la psychiatrie française de son époque (nombreux ouvrages

dédicacés), une place particulière est faite à Eugène Minkowski qui fut son maître et son ami. Un bel ensemble de livres d’E. Minkowski

et F. Minkowska dans lesquels sont insérées des lettres d’E. Minkowski à Léon Fouks manifeste de leurs relations faites de respect et

d’amitié.

Médecin psychiatre, Léon Fouks fut un grand amateur d’art. Collectionneur d’Art primitif d’Afrique et d’Océanie, il

accompagnera sa collection d’une connaissance des peuples et civilisations dont ces œuvres étaient l’émanation. C’est cette même

sensibilité et sens de l’esthétique qui le conduira à s’intéresser aux écrits d’Antonin Artaud qu’il rencontra lors de l’hospitalisation de

ce dernier à Ville-Evrard. Il sera, comme le souligne F. de Mèredieu dans sa biographie d‘Antonin Artaud publiée chez Fayard, « fasciné

par la personnalité de ce malade dont il apprécie la prose enfiévrée ». Antonin Artaud lui écrira de nombreuses lettres et lui donnera et

dédicacera « Le Théâtre et son double » ainsi que « Les Nouvelles révélations de l’être ».